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Organisation interafricaine du café : les producteurs africains de café reçoivent moins de 5% de la valeur totale mondiale


  13 Novembre      41        Agriculture (4136), Alimentation (276), Economie (20944),

 

Lomé, 13 nov. (ATOP) – Le café est le deuxième produit le plus échangé au monde après le pétrole. Selon les derniers chiffres, le revenu annuel de l’industrie mondial du café est estimé à $466 milliards, a-t-on pris le vendredi 11 novembre lors de la conférence de presse en prélude aux 62èmes assemblées générales de l’Organisation interafricaine du café (OIAC).
L’ambassadeur Salomon SabitiRutega, secrétaire général de l’OIAC a déploré que les pays africains producteurs de café reçoivent, par an, moins de 5% de la valeur totale mondiale, c’est-à-dire environ $20 milliards. Aux vues de cette situation, la question de la prospérité équitable pour toutes les parties prenantes du secteur café et en particulier à ces millions de producteurs de café se pose, d’où la nécessité de mener une réflexion approfondie sur cette dimension vitale.

L’Afrique est le berceau du café et le deuxième continent au monde pour la culture du café. Malheureusement, bien qu’elle soit à l’origine du café, elle exporte encore 2/3 de sa production et en importe l’équivalent de 1/3 sous forme de produits finis (café soluble et café moulu). C’est ici que s’explique la nécessité de promouvoir la transformation et la consommation intérieures dans les pays Africains producteurs pour créer de la valeur ajoutée à l’ensemble de la chaîne de valeur du café africain.
Le secrétaire général de l’OIAC a affirmé que, dans un effort pour relever ces défis de transformation et de consommation locales du café en Afrique, son institution s’est lancée dans une nouvelle initiative appelée “Drink African Coffee BuildAfrica” / “Boire le Café Africain Construit l’Afrique”, en abrégé DACBA/BOCA qui vise à promouvoir la transformation et la consommation intérieures du café en Afrique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Par ailleurs, le café joue un rôle important dans l’économie de nombreux pays producteurs en fournissant des moyens de subsistance à environ 25 millions de ménages ruraux.  En outre, le continent africain compte actuellement la population la plus jeune du monde avec environ 70% des 1,3 milliard d’habitants âgés de moins de 35 ans. Cependant, entre 20% et 30% des plantations de café sont exploitées par des femmes et jusqu’à 70% de la main-d’œuvre dans la production de café est fournie par des femmes selon la région, ce qui inclut les exploitantes agricoles indépendantes, les fournisseurs de main-d’œuvre rémunérée et non rémunérée dans les fermes familiales et les travailleurs agricoles.
Les statistiques montrent, en outre, que des variations significatives de la contribution de la main-d’œuvre féminine dans la production de café atteignent des niveaux allant jusqu’à 90% dans le travail des champs et jusqu’à 80% dans les activités de récolte. Par conséquent, environ 5 millions des quelques 25 millions de producteurs de café dans le monde sont des femmes. C’est un fait connu que les défis macroéconomiques et structurels auxquels sont confrontées les parties prenantes de la chaîne de valeur du café africain touchent tous les groupes démographiques, mais sont évidemment pires pour les femmes et les jeunes.
La combinaison de tous ces facteurs, associée au manque de coordination et de collaboration avec les gouvernements et les décideurs aux niveaux national et régional, appelle à la nécessité urgente de la mobilisation de tous les acteurs clés du café afin que des politiques appropriées soient formulées. Ainsi, l’OIAC a choisi : « Autonomisation des jeunes et des femmes dans l’industrie africaine du café » comme thème général des réunions annuelles de 2022.

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