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Ouverture à Bangui d’un atelier d’amendement de l’avant-projet de loi sur la presse


  23 Août      95        Médias (2817), Photos (4436), Société (45057),

 

Bangui, 22 août (ACAP)- Le président du Haut Conseil de la Communication(HCC), José Richard Pouambi, a ouvert, mercredi 22 août 2018 à Bangui, un atelier consacré à l’amendement de l’avant-projet de loi relative à la liberté de la communication en République Centrafricaine.

Les participants à cet atelier vont se pencher sur un avant-projet de loi sur la liberté de la communication  en République Centrafricaine proposé par deux experts recrutés par le HCC avec l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Le Président du HCC M. José Richard Pouambi  a souligné que le HCC a pu comptabiliser une soixantaine d’organes de presse écrite dont treize en ligne, une cinquantaine de radiodiffusions et deux chaines de télévisions qui participent tous, à l’animation des débats démocratiques au sein de l’espace public centrafricain.

Dans l’exercice de sa mission constitutionnelle, le HCC s’est rendu compte des carences et des vides juridiques contenus dans l’ancienne loi (ordonnance  05.002 du 22 février 2005) ayant pour corollaire l’inobservation des décisions rendues par l’autorité de régulation des médias, suite  à des sanctions infligés aux différents médias qui violent allègrement les textes juridiques qui encadrent le fonctionnement des médias en Centrafrique, a déploré M. Pouambi.

« J’appelle donc les journalistes à plus de professionnalisme car il va de votre responsabilité sociale de publier ou de diffuser des informations vérifiées et de ne pas  céder aux rumeurs et à la manipulation »,  a-t-il insisté.

« Il est important de redéfinir le statut  du journaliste professionnel car la définition  prévue  à l’article 07 de l’ordonnance  de 2005 suscite encore beaucoup d’interrogations », a-t-il poursuivi, ajoutant que l’autre problème qui se pose avec acuité au régulateur des médias en Centrafrique est la régulation sur la toile.

C’est à cause de ces nombreuses carences qu’à la demande du Haut Conseil de la Communication, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a recruté au mois de décembre 2017 deux consultants pour procéder à la relecture de l’Ordonnance du  0.5.002 en vue d’en faire une loi conforme aux standards internationaux en vigueur en matière de liberté de presse et d’une régulation indépendante des médias.

Dans sa présentation, l’expert français, Renaud de la Brosse, a précisé que quatre 4 préoccupations ont guidé le cheminement de leur travail, à savoir combler les nombreuses lacunes et les imprécisions contenues dans l’ancien texte, ajouter les éléments encore non pris en compte  dans la législation centrafricaine, affirmer et promouvoir les standards internationaux de la liberté de presse, à l’exemple de la dépénalisation du délit de presse et porter haut  et fort  les valeurs et les principes  déontologiques.

Il faut noter que cet atelier de deux jours, qui regroupe une trentaine de participants issus du secteur des médias, sera suivi d’un atelier de validation, avant la transmission du projet au gouvernement chargé de le déposer sur le bureau de l’Assemblée nationale.

Basile Rébéné/ACAP

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