Kinshasa – Le président de la « Fondation Bahati Christian » (FOBAC), une ONG des droits de l’homme et de développement, Christian Bahati, a plaidé pour l’organisation d’une campagne de sensibilisation des populations congolaise et indienne, en vue de sauvegarder l’unité et les valeurs d’humanisme, lors d’un entretien vendredi avec l’ACP.
Ce défendeur des droits de l’homme, a indiqué avoir soumis aux autorités de la RDC et de la République de l’Inde, un mémorandum contenant les objectifs de cette campagne devant être menée ensemble par les acteurs sociaux des deux pays, à savoir combattre toute forme de racisme et s’abstenir, en RDC comme en Inde, de toute agression verbale ou physique.
Le dernier cas décrié par les ONG et le gouvernement congolais, a-t-il dit, c’est la mort du compatriote Joël, en Inde, des suites des coups reçus dans la rue, pour non-respect des mesures prises contre la COVID-19.
« A Kinshasa, quelques magasins des indiens ont été pillés, un comportement que nous condamnons fermement et qui nous pousse à nous mettre au centre des deux pays, pour lancer un appel au calme et à la paix, à travers des actions concrètes », a souligné le président de FOBAC, Christian Bahati, ajoutant que l’Inde est un partenaire important de la RDC dont les relations doivent être protégées.
Rencontre avec les Indiens résidant à Kinshasa
Christian Bahati a promis d’organiser, à travers cette campagne, des rencontres avec les indiens résidant à Kinshasa et les kinois, pour parler de l’importance de la paix entre les deux pays.
Des séminaires de sensibilisation, surtout à travers des émissions et interviews dans les médias sont prévus pour que faire passer les messages de la FOBAC, tandis qu’il sera suggéré au gouvernement congolais d’identifier les problèmes auxquels sa diaspora fait face à l’étranger et de revoir, si possible, la charte de collaboration liant la RDC aux autres pays.
La FOBAC compte mettre sur pied une Commission appelée à drainer vers le gouvernement des informations de partout où les congolais se trouvent et à faire parvenir celles-ci auprès des ambassades des pays concernés, conclut-on
