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Plaidoyer pour une intégration des questions climatiques dans les politiques de planification


  30 Avril      81        Environnement/Eaux/Forêts (6473),

 

Dakar, 30 avr (APS) – Le responsable du département études et stratégie de la Banque agricole (LBA), Abdou Aziz Diédhiou, plaide une intégration des questions climatiques dans les politiques publiques de planification.

« Aujourd’hui, il s’agit de voir comment intégrer les questions de changements climatiques dans la planification de notre économie », a-t-il soutenu, vendredi, lors d’une session d’une session de sensibilisation de sensibilisation sur ’’la finance climat’’.

Il s’agit de faire en sorte que « dans la structuration de nos budgets », soient mentionnés les lignes traitant de financements climat, de prise en charge de projets climat.

Cette logique doit être poursuivie « jusqu’à la structuration du budget national », a recommandé Abdou Aziz Diédhiou, au cours de sa présentation lors de cette session de présentation à laquelle participaient des journalistes et des députés.

Il y avait aussi des membres du Conseil économique social et environnemental (CESE) ainsi que des représentants du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).

« Ce plaidoyer est attendu des médias, des parlementaires et conseillers. C’est tout l’objet de cet atelier » organisé par la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC), a-t-il indiqué.

L’expert définit la finance climat comme un financement visant « la mobilisation de ressources concessionnelles pour mettre en œuvre des projets d’adaptation et d’atténuation » des effets du changement climatique.

« Toute la mobilisation de financements devra aboutir au financement de projets en rapport avec l’atténuation pour tout ce qui contribue à réduire les émissions de CO2 ou le renforcement de la résilience notamment les projets d’adaptation », a fait observer M. Dédhiou, point focal environnement à la Banque agricole.

La Banque agricole est entité accréditée au Fonds vert climat (FVC), à l’image du Centre de suivi écologique (CSE).

Abdoul Aziz Diédhiou a souligné la nécessité de mobiliser, au niveau national, des ressources pouvant servir de véhicule de financement pour des porteurs de projets, dans le secteur public comme privé, en facilitant leur accès à des ressources du Fonds vert climat via la Banque agricole.

L’accréditation dont bénéficie la Banque agricole depuis 2020 « veut dire que nous avons la possibilité de travailler avec les porteurs de projets, de développer des projets avec eux et de les soumettre directement au Fonds vert, pour mobiliser des ressources » et de cette manière, accompagner ces porteurs de projets, « en répondant aux engagements du Sénégal mentionnés dans la contribution déterminée au niveau national (CDN), a-t-il ajouté.

« Pour le ciblage, ce sont des appels à propositions de projets qui se font. Ces idées de projets doivent être accompagnées jusqu’à la préparation des concepts-notes, et les accompagner jusqu’ au financement du fonds vert », a précisé M. Diédhiou.

« De même, un client porteur de projets peut avoir une bonne idée ou un projet bien ficelé et venir nous voir directement », a-t-il ajouté.

Il note que dans ce cas, « s’il s’avère que le projet est en conformité avec toutes les procédures du Fonds vert et qu’il répond également aux objectifs du pays mentionnés dans la CDN, nous informons l’autorité nationale désignée (ADN) de l’intérêt de ce projet ».

Selon lui, plusieurs opportunités s’offrent à la finance climatique, concernant notamment le volet d’adaptation au changement climatique, à travers la gestion de l’eau, le développement de pratiques agricoles dites intelligentes ainsi que les problématiques liées à la gestion des terres.

Sur l’atténuation de l’impact du changement climatique, l’accès à l’énergie et l’autosuffisance en termes d’énergie propre constituent des niches d’opportunités pour les porteurs de projets, a-t-il signalé.

D’autre part, l’atténuation et l’adaptation étant les deux composantes principales de la finance climatique de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Les objectifs visés par la finance climat sont ciblés sur des projets y résultant.

Aussi, la Banque agricole travaille sur des projets et programmes bénéficiant de fonds publics, lesquels ont besoin en termes de durabilité d’accompagner leurs cibles vers des financements bancaires, dit-il.

« Elle peut bien mixer une partie de ces financements en complément de la subvention obtenue à travers ces projets. Nous travaillons avec des programmes relevant à des institutions publiques », a indiqué Abdou Aziz Diédhiou. »

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