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PLAIDOYER POUR UNE RECHERCHE CONTINUE SUR LES SUBSTANCES FAVORISANT LA PROTECTION DE LA COUCHE D’OZONE


  16 Septembre      29        Environnement/Eaux/Forêts (6390),

 

Dakar, 16 sept (APS) – Le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Cheikh Ndiaye Sylla, a plaidé pour une recherche continue sur les substances alternatives adaptées et favorisant la protection de la couche d’ozone.

« La recherche continue sur les substances alternatives adaptées permettant de protéger la couche d’ozone et n’impactant pas le climat doit aussi se poursuive pour l’’tteinte des objectifs escomptés », a-t-il réaffirmé.

L’adaptation aux nouvelles technologies doit également aider à maintenir les résultats obtenus sur la chaîne de froid et la climatisation, a ajouté M. Sylla, qui présidait, mercredi, la célébration de la Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone.

Il a indiqué que les efforts déployés par la communauté internationale dans la lutte contre la dégradation de la couche d’ozone, pourraient permettre d’éviter deux millions de cas de cancer de la peau par an d’ici à 2030.

Ces efforts selon lui se reflètent à travers le rétablissement de la couche d’ozone, qui est en train de retrouver son niveau d’avant les années 1980.

Il signale qu’il a été constaté, à travers les images satellitaires, une reconstitution significative de la couche d’ozone.

Pour lui, la Journée mondiale de protection de la couche d’ozone, célébrée cette année à travers le thème « Ozone pour la vie : 35 ans de protection de la couche d’ozone », demande davantage un engagement individuel et collectif sur l’urgence de continuer les actions de réduction et d’élimination des substances qui l’appauvrissent.

Cette commémoration « constitue un moment fort de communication, d’information, de sensibilisation et d’échanges sur la problématique de la destruction de cette couche, seul rempart qui nous protège des rayons ultraviolets », a-t-il souligné.

Il a ajouté que ce thème « offre l’occasion de centrer notre attention sur les résultats obtenus depuis 1985, date de l’adoption de la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et l’avènement des différents plans d’actions mis en place et exécutés par les pays-parties ».

« Il interpelle aussi les Etats-parties, les différents acteurs et les populations de façon générale, sur les acquis de la reconstruction de la couche d’ozone, mais aussi et surtout, à s’engager davantage, individuellement et collectivement, sur l’urgence de continuer les actions de réduction et d’élimination des substances qui l’appauvrissent et de s’assurer que la gestion de la consommation des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO), reste et demeure efficace », a-t-il poursuivi.

Entre 1990 et 2000, a-t-il rappelé, l’élimination du gaz CFC, utilisé dans les pompes à chaleur (réfrigérateurs, climatiseurs, etc.) et dans les bombes à aérosols, dans le cadre du protocole de Montréal, a produit un impact équivalent à une réduction de 25 milliards de tonnes de CO2. « Ce qui est considérable en termes de bénéfice pour le climat », s’est-il félicité.

L’autre défi, selon lui, reste « l’élimination des gaz HCFC dont la particularité est d’être des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) mais aussi d’être des gaz à effet de serre, avec un haut potentiel de réchauffement ».

Il a averti que « si aucune mesure n’est prise pour mettre en place des alternatives respectueuses du climat (…), les émissions de HFC pourraient augmenter jusqu’à 2,8 gigatonnes d’équivalents CO2 d’ici 2050 ».

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