Akoupé, 15 nov 2024 (AIP) – L’institut ouest-africain “Baobab institute”, a financé à plus de 148 millions de F CFA le projet “2NIBA”, destiné à lutter contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile dans cinq districts sanitaires de la Côte d’Ivoire.
Cette annonce a été faite par le directeur général de la Santé, Pr Mamadou Samba, cité par le directeur départemental de la Santé d’Akoupé, Dr Koné Losseni, lors d’une réunion d’information qui s’est tenue, mercredi 13 novembre 2024, à la préfecture d’Akoupé.
Le projet 2NIBA est financé par un fonds catalytique à travers le Baobab Institute, avec pour objectif de faciliter et de mettre en œuvre des plans de passage à grande échelle des services de planning familial post-partum (PFPP) intégrés à la santé reproductive, maternelle, infantile et à la nutrition (SMIN/Nutrition).
Ce projet, prévu sur une période d’un an (d’août 2024 à juillet 2025), couvre les districts sanitaires d’Adzopé, Akoupé, Alépé, Béttié et Yakassé-Attobrou.
Selon le directeur général de la santé, Mamadou Samba, la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile nécessite une attention particulière, avec la mise en place d’interventions ciblées ayant un impact rapide pour réduire la morbidité et la mortalité dans ces domaines.
En septembre 2024, des formateurs ont vu leurs compétences renforcées à travers le projet INSPIRE, afin d’améliorer la performance du suivi et de l’évaluation des interventions.
“Ce que nous devons faire, c’est de prendre conscience qu’un décès maternel et infantile est un drame et que seule la mobilisation collective peut atténuer cette tragédie. Mettons nous ensembles pour qu’en Côte d’Ivoire, aucune femme ne meurt en donnant la vie et que chaque enfant naît, grandit et vit une sexualité et une reproduction saine”, a exhorté M. Samba.
Le Baobab Institute, en tant que partenaire majeur de ce projet, vise à encourager les organisations et les leaders africains dynamiques à concevoir et mettre en œuvre des solutions innovantes pour relever les défis du développement, afin de favoriser l’épanouissement de la région ouest-africaine.