Lomé, 19 avr. (ATOP) – Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires, Payadowa Boukpéssi a échangé, le vendredi 16 avril à Lomé, avec les responsables des partis politiques (pouvoir et opposition) dans le cadre des consultations pour l’organisation des élections régionales inclusives.
Pour la septième fois, le ministre Payadowa Boukpessi, le pouvoir togolais et l’opposition se sont retrouvés pour continuer les consultations entre le gouvernement et les acteurs politiques en vue d’une bonne organisation des élections régionales prévues cette année.
La tenue de ces consultations est l’une des conséquences de la nouvelle loi sur la décentralisation et les libertés locales, adoptée le 25 juin 2019. Depuis cette date, les 5 régions du pays sont passées au rang de collectivités territoriales au même titre que les communes, et sont désormais définies comme des « personnes morales de droit public dotées de l’autonomie financière ».
Cette 7e Concertation nationale entre acteurs et politiques (CNAP) s’est tenues comme les précédentes à huis clos.
Les prochaines élections régionales permettront d’élire les conseillers régionaux. Selon l’article 236 de la loi portant décentralisation et libertés locales, le nombre de conseillers par région est fixé à vingt et un (21) pour les régions dont la population est inférieure ou égale à 1.000.000 habitants, trente un (31) pour les régions dont la population est comprise entre 1.000.001 et 1.500.000 habitants et quarante un (41) pour les régions dont la population est supérieure à 1.500.000 habitants.
Ces élections régionales sont nécessaires pour constituer le collège électoral qui pourra élire les 2/3 des sénateurs. Ces sénateurs à leur tour choisiront les deux juges pour compléter l’effectif des membres de la cour constitutionnelle