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Présentation de la loi de finances de l’État exercice 2024 au Sénat


  8 Novembre      47        Economie (22123), Finance (1529),

 

Brazzaville, 08 novembre (ACI) – La loi de finances 2024 est arrêtée en ressources budgétaires à la somme de 2625,081 milliards Fcfa, et en dépenses budgétaires à la somme de 2088,951 milliards Fcfa, a fait savoir le ministre du budget, des comptes publics et du portefeuille public, M. Ludovic Ngatsé.

Il a fait cette annonce le 6 novembre à Brazzaville, dans sa présentation de la loi au Sénat, lors de la séance plénière placée sous le patronage du président du Sénat, M. Pierre Ngolo.

A cette occasion, M. Ngatsé a indiqué que, la politique budgétaire s’appuiera sur la maximisation des recettes internes hors pétrole, la rationalisation des dépenses non prioritaires et l’allocation des autres dépenses. A cet effet, il a précisé que cette politique consistera à ramener le solde primaire hors pétrole à des niveaux susceptibles de générer des marges budgétaires suffisantes pour le financement de l’économie.

Sur ce, il a rappelé aux sénateurs qu’à compter du 1er janvier 2024, la République du Congo va mettre en application, avec six ministères pilotes et à titre expérimental, le budget en mode programme, en vue d’éprouver à la fois l’ensemble des mécanismes d’exécution du budget et de reddition des comptes de ce nouveau mode de gestion budgétaire, ainsi que les procédures et les supports informatiques y afférents.

L’objectif de cette réforme structurelle est d’orienter la gestion du Congo sur une approche de performance, en vue d’opérationnaliser la gestion axée sur les résultats.

Au cours de cette séance plénière, le ministre en charge du budget a, également, présenté la loi de finances rectificative pour l’année 2023. Celle-ci indique que les recettes fiscales sont prévues à 798 milliards Fcfa, contre une prévision initiale de 834,0 milliards Fcfa, soit une baisse de 36 milliards Fcfa. Les autres recettes sont ramenées à 1382 milliards de Fcfa, contre 1612 milliards de Fcfa, correspondant à une forte baisse de 230 milliards Fcfa.

Concernant les dépenses, il a révélé que les charges financières de la dette sont en légère augmentation, notamment, 225 milliards Fcfa, contre 224 milliards Fcfa. Celles du personnel restent à 406 milliards Fcfa. Les biens et services sont prévus à 190 milliards Fcfa, contre 208 milliards Fcfa correspondant à une baisse de 18 milliards Fcfa.

Les dépenses de transferts, quant à elles, baissent à 542,0 milliards Fcfa, contre 594 milliards Fcfa prévus initialement, soit une réduction de 52 milliards Fcfa. Les autres dépenses sont projetées à 70 milliards Fcfa, contre 63 milliards Fcfa, soit une progression de 11,1%.

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