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Présidentielle au Sénégal : publication d’une liste provisoire de 5 candidats, sans Karim Wade ni Khalifa Sall


  14 Janvier      70        Politique (25313),

 

Dakar, 14/01/2019 (MAP) – Une liste provisoire de 5 candidats à la présidentielle du 24 février prochain a été publiée lundi par le Conseil constitutionnel sénégalais, qui n’a pas retenu les candidatures de Karim Wade et Khalifa Sall.

Karim Wade, fils de l’ex-président Abdoulaye Wade et ancien ministre d’Etat, et Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, avaient été condamnées à 6 et 5 ans de prison respectivement pour enrichissement illicite et escroquerie sur deniers publics.

Outre Macky Sall, président sortant qui brique un second mandat, Ousmane Sonko, Idrissa Seck, Issa Sall et Madické Niang ont été autorisés à briguer les suffrages des Sénégalais.

Le candidat Karim Meïssa Wade « n’a pas la qualité d’électeur au sens du Code électoral et ne peut faire acte de candidature » à la présidentielle du 24 février 2019, argumente le Conseil constitutionnel dans sa décision.

Il y aussi que Karim Meïssa Wade a produit un extrait de casier judiciaire sur lequel il est mentionné qu’il a été condamné, le 23 mars 2015, à six ans d’emprisonnement ferme par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), souligne la même source.

Les motifs avancés pour l’invalidation de la candidature de Khalifa Sall font ressortir que le leader de la coalition ‘Taxawu Senegaal’ « ne peut plus se prévaloir de la qualité d’électeur au sens du Code électoral (..) et ne peut faire acte de candidature à l’élection présidentielle ».

« Il résulte de l’arrêt rendu le 30 août 2018 par la Cour d’Appel de Dakar et transmis au Conseil constitutionnel, que Khalifa Sall est condamné pour faux et usage de faux en écriture de commerce, faux et usage de faux dans des documents administratifs et escroquerie portant sur des deniers publics, à une peine de 5 ans d’emprisonnement ferme et 5 millions de frs CFA d’amende », écrivent les juges du Conseil constitutionnel.

Les « sept sages » du conseil renseignent par ailleurs que « le caractère suspensif du pourvoi en cassation en matière pénale a pour effet d’empêcher l’exécution de l’arrêt de la Cour d’Appel avant l’expiration du délai d’exercice du pourvoi en cassation et, en cas d’exercice du pourvoi dans le délai, jusqu’à la décision de la Cour suprême s’il s’agit d’un arrêt de rejet et, au-delà s’il s’agit d’un arrêt de cassation ».

Les candidats recalés sont appelés à déposer leur réclamation dans les 48 heures qui suivent l’affichage de la liste provisoire conformément au Code électoral.

Le Conseil constitutionnel statue sur les réclamations des candidats, s’il y a lieu, ensuite arrête et publie la liste des candidats le 20 janvier prochain.

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