Grand-Lahou, 10 oct 2024 (AIP) – Des responsables syndicaux du secteur de l’Education nationale et de l’Alphabétisation ont rencontré l’ensemble des syndicats d’enseignants du primaire et du secondaire de Grand-Lahou (sud, région des Grands ponts), mercredi 09 octobre 2024, au lycée moderne Arsène Usher Assouan de la ville, où ils ont invité ceux-ci à rester à l’écoute des négociations avec le gouvernement sur l’octroi des primes trimestrielles.
Le porte-parole de la faîtière Intersyndicale du Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (IS-MENA), Arnaud Kouadio Boka, a soutenu devant les syndicalistes de Grand-Lahou que, malgré la trêve sociale, les enseignants ont toujours des préoccupations qu’ils doivent relever à l’Etat de Côte d’Ivoire, dont la question de la prime trimestrielle pour laquelle des négociations sont en cours avec le gouvernement.
« Nous devons revendiquer aussi les primes trimestrielles qui nous reviennent de droit et cela passe par un arrêt de travail allant du mardi 15 au jeudi 17 octobre 2024 et déposé depuis un mois sur la table du gouvernement », a indiqué le porte-parole de (IS-MENA).
L’émissaire de la faîtière syndicale IS-MENA a rappelé que les négociations se poursuivent avec le gouvernement qui prête une oreille attentive à la préoccupation des enseignants avec la création de structures chargées de piloter les entretiens.
« Ce jeudi 10 octobre 2024, une rencontre est prévue avec le gouvernement dans le cadre des négociations pour trouver des solutions aux préoccupations des enseignants », a souligné M. Boka.
Les enseignants ont appelé la mission de l’IS-MENA à être sincère et à jouer franc jeu lors des négociations pour l’obtention des primes qu’ils attendent avec impatience.
« Nous appelons nos responsables syndicaux de penser à la base qu’à leurs intérêts personnels », a déclaré l’un des enseignants à la fin de la rencontre.
Les revendications des primes trimestrielles des enseignants interviennent après celles de 2018-2019. Depuis 2017 le gouvernement a conclu avec les syndicats de fonctionnaires une trêve sociale de cinq ans reconduite par un autre accord en 2022 jusqu’en 2027. Dans le cadre de ces accords, au total, les engagements et revendications satisfaits ont coûté à l’Etat 357, 387 milliards de FCFA, pour l’accord de la première trêve sociale, et au niveau des organisations syndicales du secteur public, celles-ci se sont abstenues de grèves, dans l’ensemble.