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PROTECTION DES ESPECES DE FAUNE ET DE FLORE MENACEES D’EXTINCTION : L’ETUDE SUR L’EVALUATION DE L’ETAT DES LIEUX DE L’EXECUTION DE LA CONVENTION CITES AU TOGO VALIDEE


  21 Février      127        Environnement/Eaux/Forêts (6451), Société (45062),

 

Lomé, 21 fév. (ATOP) – L’étude sur l’évaluation de l’état des lieux de mise en œuvre de la convention sur le Commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (en anglais Convention on International Trade of Endangered Species, CITES) au Togo et l’avant-projet de la loi CITES ont été validés par les acteurs lors d’un atelier national tenu le jeudi 21 février à Lomé.
Cet atelier a permis de recueillir les observations des acteurs impliqués dans la gestion durable du patrimoine faunique et floristique avant la validation de ce rapport et de l’avant-projet de loi CITES.
L’étude sur l’évaluation de l’état des lieux de mise en œuvre de la convention sur le CITES reflète les réalités et les défis réels auxquels les institutions sont confrontées dans la mise en œuvre au Togo de la convention CITES. Cette dernière aussi appelé Convention de Washington est un accord intergouvernemental signé le 3 mars 1973 à Washington et entré en vigueur le 1er juillet 1975.
Elle a pour objectif essentiel de garantir que le commerce international des espèces inscrites dans ses annexes, ainsi que des parties et produits qui en sont issus, ne nuise pas à la conservation de la biodiversité et qu’il repose sur une utilisation durable des espèces sauvages.
La validation de l’avant-projet de loi CITES et plus tard l’adoption d’une loi CITES constituera un grand atout dans la mise en œuvre des actions de lutte contre le trafic des espèces sauvages. Cette loi sera également un outil important pour la réalisation du Plan National de Développement (PND), notamment en son objectif 15 qui vise la lutte contre l’appauvrissement de la biodiversité.
Pour le secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la nature, Sama Boundjouw, l’exploitation illégale et le commerce illicite des espèces de faune et de flore sauvages constituent l’un des principaux facteurs de perte de la biodiversité. Il a rappelé que dans la mise en œuvre de la convention CITES, le Togo a adopté l’arrêté n°002/MERF du 25 mars 2004 définissant les modalités d’application de ladite convention. Ce texte précise-t-il détermine l’organe national de gestion de la convention, l’autorité scientifique chargée de donner les avis scientifiques dans le processus décisionnel, les conditions de délivrance des permis. Il consacre aussi selon lui,  une classification du degré de protection des espèces conformément à celle établie par la convention CITES et renvoie au code forestier et les sanctions applicables à cet effet.
L’expert en environnement et développement, Dr Tchakei Essowavana Ousmane a mentionné qu’après la loi, il faudrait prendre des textes d’application pour la rendre effective et finaliser le guide qui peut évaluer les dommages et intérêts. Ces dispositions à ses dires  permettront au ministère chargé des ressources forestières de se constituer « partie civile » en cas de dommages portés aux espèces menacées d’extinction.

ATOP/OAF/AR

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