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RDC-Zambie : Lusaka s’engage à interdire le fractionnement des marchandises


  14 Août      13        Economie (22170), Politique (26421),

 

Kinshasa, 13 août 2024(ACP).- La République de Zambie s’est engagée mardi, à interdire le fractionnement des marchandises sur son territoire après la réouverture de ses frontières avec la République démocratique du Congo, a annoncé le ministre du commerce extérieur dans une interview accordée à l’ACP.
« La Zambie s’est engagée à ne plus autoriser le fractionnement des marchandises sur son territoire, parce que la République démocratique du Congo perdait 2,5 milliards USD chaque année, en raison du fractionnement des marchandises sur le sol zambien », a déclaré Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur.
«  Nous sommes arrivés à un terrain d’entente où la Zambie acceptait de rouvrir ses frontières. Et ses frontières ont été rouvertes mardi 13 août 2024 le matin. Et de notre côté, nous avons demandé à ce que toutes les marchandises qui se trouvaient à la frontière, parce qu’elles y sont arrivées pendant que nous prenions la mesure, puissent passer la frontière en République démocratique du Congo », a-t-il ajouté, à sa descente d’avion à l’Aéroport international de N’Djili à Kinshasa, en provenance de Lubumbashi au Sud-est du pays.
Pour Julien Paluku, la mesure prise par la République démocratique du Congo est d’assurer le contrôle des importations qui proviennent de tous les pays. « Nous ne sommes pas un déversoir ou un dépotoir de tous les produits qui viennent de partout au monde. Nous devons retrouver notre grandeur, et c’est la mission que nous a confié le Président Tshisekedi », a-t-il martelé.

Le ministre du Commerce extérieur a, en outre, annoncé la mise en place d’un comité de suivi devant faire un monitoring qui permettra à la République démocratique du Congod’être considérée comme un partenaire et non comme un marché.
« On a compris que tous les pays du monde considèrent la République démocratique du Congo comme un marché, alors qu’on est des partenaires. Nous allons mettre en place un comité de suivi qui va faire un monitoring pour que la République démocratique du Congo soit considérée comme un partenaire et non comme un marché », a souligné Julien Paluku.
A Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga, le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku a présidé, aux côtés de son homologue de la Zambie, Chipota Mulenga, une réunion bipartite RDC-Zambie, sur l’évaluation de l’accord signé sur le trafic routier entre les deux pays. Cette réunion faite suite à la fermeture par Lusaka de ses frontières avec la RDC après  des mesures de restriction de l’importation de certains biens lesquels menaçaient la production locale congolaise.
En effet, la République démocratique du Congo avait pris des mesures interdisant l’importation des boissons en provenance des autres pays, dans le souci de promouvoir la production locale. Pour protester contre cette décision des autorités congolaises, la Zambie avait fermé ses frontières avec la RDC. Dès lors, les activités commerciales aux frontières de Kasumbalesa, Mokambo et Sakania ont été perturbées, entrainant ainsi la hausse des prix de certains produits alimentaires.
« La mesure de fermeture de frontière prise par la Zambie était disproportionnée, parce qu’elle ne pouvait pas fermer lorsque la République démocratique du Congo a décidé de réduire l’entrée de certains produits », a déclaré le ministre Julien Paluku.
Et d’ajouter : « La République démocratique du Congo et la République de Zambie avaient signé un accord qui stipule que lorsqu’un pays estime sa production locale menacée, il a le droit de réduire les importations ».

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