Brazzaville, 29 Avril (ACI) – La nouvelle représentante de la Fao au Congo, le Dr Yannick Ariane Rasoarimanana, a remis, le 28 avril à Brazzaville, les documents de la Politique semencière nationale (Psn) et son plan d’action au ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, M. Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, en vue d’une contribution dans la transformation de l’agriculture de manière soutenue et durable.
«Ces différents documents seront utiles à la base de l’agriculture qui devrait incessamment devenir un grand fer de lance de la République du Congo pour la diversification de son économie», a déclaré le Dr Rasoarimanana à l’issue de l’audience que lui a accordée le ministre de la recherche scientifique.
D’après ces documents, la semence constitue une clé dans l’amélioration de la qualité des plantes. Les variétés végétales améliorées contribuent à près de 40% à l’élaboration du rendement.
Dans cette optique, le gouvernement, avec l’appui de la Fao, a mis en place la Psn qui vise à favoriser la diversification de l’économie nationale en abordant deux éléments fondamentaux, notamment l’importance de l’accès facile à des semences saines et privilégiées par les agriculteurs, et la sécurité semencière.
Cette politique servira à orienter la conduite des activités relatives aux axes stratégiques qui constituent les différents maillons de la Chaîne de valeur des semences (Cdvs), en favorisant le bon fonctionnement du système semencier national.
A travers ladite politique, le gouvernement va également créer un environnement propice au développement d’une industrie semencière forte et à la traçabilité des semences, afin d’accroître la productivité des agriculteurs et de sécuriser leur production, leurs revenus ainsi que ceux des autres acteurs de la Cdvs.
Cette remise des documents de la politique semencière fait suite à la visite de M. Coussoud-Mavoungou à Loudima. Elle fait aussi suite à la remise des serres à l’Institut de recherche agronomique (Ira) par le Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac). Ainsi, la Fao va organiser une séance d’appropriation de cette politique pour les chercheurs et les cadres du ministère de l’agriculture, a-t-on appris.