Les travaux d’une rencontre de plaidoyer des parlementaires des pays du SWEDD ont débuté mardi à Nouakchott.
La rencontre a pour objectif de renforcer le cadre dynamique de plaidoyer des parlementaires des pays du projet SWEDD pour la mise en place de cadres institutionnels (des textes législatifs et réglementaires initiés et/ou révisés) et de contextes socioculturels donnant davantage de garantie en contribuant efficacement à une autonomisation durable des femmes et des filles et à une capture accélérée du dividende démographique (DD).
Ouvrant la rencontre, le ministre des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Ousmane Mamoudou Kane, président du comité régional d’orientation et de pilotage du projet SWEDD, a souligné que la présence d’éminents responsables des parlements des pays du SWEDD et les membres des comités juridiques et experts nationaux et internationaux dénote de l’intérêt accordé à cette rencontre.
Il a ajouté que cette forte mobilisation traduit l’excellente coopération existant entre la Mauritanie et les institutions des pays frères, soulignant que la présence parlementaire à grande échelle des pays membre va en harmonie avec la dimension régionale que la Mauritanie entend donner au projet SWEDD.
À son tour, le représentant résident de l’UNFPA, M. Cheikh Fall, a rappelé la vision du projet SWEDD ; vision construite sur le modèle de quota par les pays en privilégiant l’action, et en s’appuyant sur les compétences nationales.
Il a souligné la nécessité de cette réunion régionale, qui se développe, entre autres, comme un espace de rencontre et de dialogue inclusif et participatif entre les décideurs, les partenaires stratégiques et les acteurs engagés.
Lancé en novembre 2015 avec le soutien financier de la Banque mondiale, l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et de l’Organisation Ouest Africaine pour la Santé (OOAS), et à travers le partenariat stratégique avec l’Union africaine, le projet SWEDD vise globalement à accélérer la transition démographique, à déclencher le dividende démographique et à réduire les inégalités de genre dans la région du Sahel et au-delà.
Il s’agit de (i) créer une demande pour les services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle (SRMNIN) en favorisant le changement social et de comportement y compris pour l’abandon des pratiques socioculturelles nocives à l’expression du potentiel des adolescentes, et l’autonomisation des femmes et des filles ; (ii) améliorer l’offre en produits de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle et en personnel qualifié et (iii) renforcer le plaidoyer, la concertation de haut niveau et les capacités pour l’élaboration des politiques et leur mise en œuvre.
En 2021, en dépit d’un contexte socio-sanitaire difficile, la mise en œuvre du SWEDD a enregistré des résultats importants aussi bien sur le plan de la gouvernance qu’au niveau de la mise en œuvre du projet.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des ministres de l’Éducation nationale et de la Réforme du Système éducatif, de l’Emploi et de la Formation professionnelle et de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille.