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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine


  5 Février      31        revue de presse (625),

 

Dakar, 05/02/2019 (MAP) – La campagne électorale en vue de la présidentielle au Sénégal, le sommet ordinaire de la conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel, la problématique des personnes déplacées en Ethiopie et la visite de travail du président ghanéen en Afrique du Sud, aux États-Unis et en Éthiopie sont les principaux sujets traités par la presse africaine parue mardi.

Au Sénégal, la presse de la place revient à fond sur la campagne électorale démarrée dimanche en vue du scrutin présidentiel du 24 courant.

A ce sujet, +Les Echos+ écrit sous le titre « Wade parle à la veille de son retour, le PDS n’a pas de plan B », que l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade ne varie pas d’un iota dans sa position, pour lui, le Parti démocratique sénégalais (PDS/opposition) n’a pas de plan B et ne soutient personne.

D’après le journal, Wade soutient dans une vidéo qui sera diffusée ce mardi que « non seulement il ne reconnait pas le processus qui a conduit à l’invalidation de la candidature de son fils Karim Wade, candidat du PDS, mais aussi il estime qu’il n’y aura pas d’élections le 24 février si son fils n’est pas candidat ».

Son confrère +Libération+ rapporte que la Banque africaine de développement (BAD) a rendu public son rapport sur les perspectives économiques en Afrique 2019 qui sera présenté en marge de la 32è session ordinaire de l’assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine prévue le 8 février à Addis Abeba.

Selon le journal, la BAD n’a pas manqué de réjouir dans son rapport des performances du Sénégal.

Au Mali, +L’essor+ indique que le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, prendra part, ce mardi à Ouagadougou, au 5ème sommet ordinaire de la conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel.

Au cours dudit sommet, le Président de la République et ses pairs passeront en revue le bilan des activités du secrétariat permanent du G5 Sahel dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du dernier sommet. Ils examineront le projet de budget 2019 de l’organisation et feront le point des avancées enregistrées dans l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel, selon le journal.

Et d’ajouter que le sommet de Ouagadougou verra le passage de témoin de la présidence tournante entre les Présidents Mahamadou Issoufou du Niger et Roch Marc Christian Kaboré du Faso.

En marge des travaux du G5 Sahel, le Président de la République procédera à l’inauguration des nouveaux locaux de la chancellerie du Mali à Ouagadougou.

D’autre part, le journal rapporte que le Président Keita, a reçu mardi, à la Résidence des hôtes du Mali, le Comité d’experts chargé de l’élaboration de l’avant projet de révision constitutionnelle.

Au Rwanda, +RNA+ écrit que le premier vice-président de la République du Burundi, Gaston Sindimwo, a déclaré à la presse que son pays ne s’est pas opposé à la nomination du président rwandais Paul Kagame à la tête de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est (EAC) lors du 20ème sommet ordinaire des chefs d’Etat de l’EAC, tenu vendredi dernier à Arusha en Tanzanie.

« La position de Bujumbura a surpris tout le monde. Il n’y a pas eu d’objection de notre part à cette nomination », a dit M. Sindimwo cité par la publication qui note que le vice-président avance, entres autres raisons, « la volonté des chefs d’Etat de la communauté est-africaine ».

Rappelant que le président rwandais succède à son homologue ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, le journal électronique relève que l’élection du président Kagame en tant que président de l’EAC intervient dans un climat de tensions politiques entre Kigali et Bujumbura.

Sur un autre registre, +The New Times+ indique que la ville de Kigali figure parmi les 16 finalistes de la 1ère édition du Wellbeing City Award, le prix international qui récompense les villes pour leurs politiques favorables au bien-être de leurs citoyens.

Le quotidien anglophone souligne que la capitale rwandaise est la seule ville africaine figurant parmi les finalistes de ce prix mondial qui vise à établir une norme universelle pour le bien-être urbain en valorisant les efforts des villes qui s’engagent pour le bien-être et la qualité de vie de leurs résidents.

Au Burkina, +Aujourd’hui au Faso+ écrit: « populations massacrées, casernements militaires attaqués, brûlés à la rezzou, soldats tués auxquels s’ajoutent des conflits inter-communautaires. Il ne se passe pas une semaine pour le Burkina Faso ou un mois pour le Mali, sans que le sang coule, des vies soient ôtées, la mort est devenue trop facile dans le Sahel ».

C’est dans ce contexte que se tient aujourd’hui 5 février, le cénacle du G5-Sahel pour examiner l’existant arrêté par les ministres, il y a 48 heures et échafauder des plans de guerre contre ces terroristes, talibans le jour, contrebandiers la nuit, ces déleste gousets et autres trafiquants de drogue qui ont transformé le Sahel en un immense no man’s land, souligne l’éditorialiste du journal.

En dépit des discours rassérénants et des chorégraphies diplomatiques, la force G5-Sahel a mal en ses finances et derechef en la plénitude de son opérationnalisation, estime le quotidien.

Lors de la réunion des bailleurs de fonds, le 23 février 2018 à Bruxelles, 414 millions ont été promis par les partenaires, mais ces sous sont décaissés à dose homéopathique et on est loin du compte des 430 millions d’Euros, rappelle la publication.

Deux millions d’Euros ont été annoncés, le 6 décembre 2018, à Nouakchott pour financer des projets dans l’agriculture, l’élevage, l’hydraulique, le transport, l’énergie, mais la priorité absolue, le défi premier reste la sécurisation des cinq millions de km2 de l’espace G5-Sahel, relève l’auteur de l’article.

Avec ses homologues Idriss Deby, Mahamoudou Issoufou, IBK, Mohamed Ould Abdelaziz, ce Périclès que Roch doit incarner à partir de ce 5 février, devra à l’image de cet illustre devancier, il y 2 500 ans, qui associa Athènes à Délos pour vaincre ses innombrables ennemis.

En Ethiopie, +FANA BC+ rapporte que plus d’un million de personnes déplacées à cause des conflits en Ethiopie sont rentrées dans leurs villages.

Citant la ministre de la paix, Mme Muferiat Kamil, qui a présenté lundi un rapport devant une commission de la Chambre des Représentants du peuple, le groupe médiatique souligne que suite aux efforts déployés par le ministère en partenariat avec les communautés locales, environ 1 020 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays sont rentrées chez elles.

+FANA BC+ relève, d’autre part, que plus de 900 personnes soupçonnées d’avoir commis des crimes ont été arrêtées dans les différentes régions qui ont été touchées par les tensions.

A Djibouti, +La Nation+ s’intéresse aux pratiques traditionnelles néfastes dont sont victimes les enfants dans ce pays de l’Afrique de l’est en relevant « il y’a décidémment des comportements que la société a bien du mal à tourner le dos, malgré les conséquences désastreuses, voire mortelles, qu’ils ont sur la vie des enfants ».

« En dépit des efforts colossaux pour couper l’herbe sous les pieds à ces agissements barbares, ces derniers restent cependant ancrés dans notre société », déplore le journal qui rapporte dans ce sens que des médecins et universitaires ont tiré la sonnette d’alarme pour que cessent ces pratiques, lors d’une rencontre initiée par l’Institut de Recherche Indépendant de la Corne Afrique (IRICA) et le FNUAP.

« Cette conférence était l’occasion de tirer la sonnette d’alarme et surtout d’échanger avec le public sur un sujet qui n’a pas fini de faire couler de l’encre sinon beaucoup de sang ! », note le journal.

Au Ghana, +Daily Graphic+ s’intŕresse à la visite de travail entamée par le président de la république, Nana Akufo addo en Afrique du Sud, aux États-Unis et en Éthiopie.

En Afrique du Sud, le président Akufo-Addo participera à l’édition 2019 de Investing in African Mining Indaba, la plus grande conférence au monde consacrée à l’investissement minier, fait savoir la publication.

Aux États-Unis, le président prendra part à la journée nationale de prière, qui se tiendra jeudi prochain, alors qu’en Éthiopie, le chef d’Etat dirigera la délégation ghanéenne à la 32e session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine (UA), qui a pour thème « L’année des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées en Afrique: vers des solutions durables aux déplacements forcés ».

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