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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  7 Octobre      57        Economie (20977), Médias (2827),

 

Dakar, 07/10/2022 (MAP) -Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce vendredi qui aborde notamment  les préparatifs de la célébration de l’Aïd Al Mawlid Annabaoui et la rentrée scolaire au Sénégal, la militarisation de la Police nationale pour satisfaire les recommandations des Assises nationales de la refondation au Mali, l’engagement du Gabon à s’aligner sur la décision de l’OPEP, optant pour une réduction de la production, la rencontre du président Muhammadu Buhari avec les 23 passagers libérés de l’attaque du train Abuja-Kaduna, ainsi que l’embellie économique enregistrée par la Côte d’Ivoire au cours de ces dernières années.

Les publications africaines évoquent également les prochains pourparlers de paix entre le gouvernement fédéral éthiopien et le front de libération du peuple du Tigray (TPLF), l’assassinat d’un touriste allemand par un gang armé en Afrique du Sud et la nouvelle politique visant à accroître le recours aux peines non privatives de liberté pour les personnes condamnées et les détenus au Rwanda.

Au Sénégal, le journal ‘’Le Soleil’’  écrit qu’en visite dans la cité religieuse de Tivaouane avant Al Mawlid Annabaoui, le président Macky Sall veut faire de cette ville un centre de rayonnement islamique moderne.

Selon le quotidien national, ‘’malgré le caractère religieux de sa traditionnelle visite de courtoisie au Khalife général des Tidianes à la veille du Gamou, le Président de la République, accompagné d’une forte délégation ministérielle, a eu droit, hier à Tivaouane, à un accueil chaleureux ».

« Egrenant un chapelet de réalisation de l’Etat dans la ville sainte, Seigne Babacar Sy Mansour a exprimé sa reconnaissance au chef de l’Etat avec l’assurance de ses ferventes prières’’, indique le média dakarois.

Pour sa part, le journal ‘’Sud Quotidien’’ revient sur la rentrée des classes 2022-2023 pour laquelle ‘’L’école cherche ses élèves’’ avec le concept +Ubi tay jang tay+ (une effectivité des apprentissages le jour de l’ouverture des classes).

‘’Ce concept n’a pas été effectif dans les écoles visitées hier, jeudi, 6 octobre, jour de la rentrée scolaire des élèves. Aux Parcelles Assainies, l’école élémentaire publique PAR A de l’Unité 21 et le Collège d’Enseignement moyen (CEM) de l’Unité 18, ont connu une ouverture des classes particulièrement timide, avec notamment la +totale+ absence des apprenants », relève le média. Expliquant le pourquoi d’un tel fiasco, les responsables de ces établissements scolaires publics sont unanimes à relever le fait que le rapprochement entre la date de la rentrée et celle du Gamou, prévue ce samedi 8 octobre a contribué à empêcher d’avoir le résultat escompté. Car, beaucoup de musulmans sénégalais se rendent dans différentes cités religieuses pour y célébrer cet évènement dédié à la célébration de la naissance du Prophète Mohamet (PSL), poursuit le journal.

D’autres médias dissèquent une ‘’rentrée à géométrie variable’’ liée à un environnement scolaire encore marqué par endroit par les inondations. Les potaches ont rejoint les enseignants dans la plupart des établissements scolaires. Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne, qui prédit une année scolaire paisible et aboutie, a déclaré que +tout s’est déroulé normalement dans la plupart des écoles du pays avec, par endroit, des taux de présence de 85% notés chez les apprenants+’’, soulignent-ils.

Dans un jeu de mot ironique, le journal  ‘’Le Quotidien’’ annonce un ‘’Frein monétaire international’’ partageant la position du Fonds monétaire international (Fmi) contre les subventions à l’énergie et les dérogations au code des marchés.

‘’Le Président Macky Sall a pris, le 12 août dernier, un décret modifiant et complétant le décret n°2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des marchés publics. Lequel décret souscrit les activités des sociétés publiques du secteur de l’énergie et champ du Code des marchés. Cela ne semble pas béni par le Fmi’’, renseigne le journal.

De plus, les publications indiquent que le Sénégal est en alerte sur les sirops pédiatriques dont la prise a entrainé des morts en Gambie.

‘’Après que 66 enfants auraient trouvé la mort suite à l’utilisation de sirops contre la toux en Gambie, les autorités sanitaires du Sénégal ont lancé leur système d’alerte surtout que ces produits ne disposent pas d’autorisation de mise sur le marché. Ce drame a poussé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à lancer une alerte pour le retrait des produits incriminés, fabriqués par une entreprise pharmaceutique indienne, du marché’’ expliquent-elles.

Au Mali, le journal  « L’Essor » rapporte que le gouvernement a opté pour la militarisation de la Police nationale pour satisfaire les recommandations des Assises nationales de la refondation, ajoutant que le cas de la Protection civile se justifie par sa présence sur le front, pour notamment évacuer les blessés de guerre.

Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des ministres du mercredi dernier a adopté un projet de loi portant militarisation de la Police nationale et de la Protection civile, explique le média.

« Au regard de la situation sécuritaire et des défis multiples auxquels les Forces de défense font face, il a été souverainement recommandé lors des Assises nationales de la refondation de militariser la Police nationale », indique la publication citant un communiqué du Conseil des ministres, soulignant que cette militarisation permettra de déployer la Police nationale dans les zones reconquises par l’Armée afin d’y assurer la sécurité des populations et de leurs biens et empêcher le retour des forces du mal.

« Elle est étendue à la Protection civile qui constitue le deuxième segment du ministère de la Sécurité et de la Protection civile avec la Police nationale pour permettre de couvrir l’arrière des forces engagées au combat en vue de préserver les acquis et sécuriser l’Administration et les populations », ajoute le quotidien.

Au Gabon, « GabonActu » écrit que le Gabon s’est engagé à Vienne en Autriche à s’aligner sur la décision de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) qui a opté pour une réduction de la production totale de deux (2) millions de barils/jour en vue de faire remonter les prix du pétrole qui ont récemment chuté sur le marché international.

Le Gabon était représenté à la 33ème réunion ministérielle de Vienne a été portée par le ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa, ajoute la même source.

Cette réunion à laquelle prenaient également part les pays alliés de l’Opep, rassemblement connu sous le nom d’Opep+, était l’occasion de prendre une décision permettant de stabiliser le marché international de l’or noir, poursuit-on.

Les ministres du Pétrole de l’Opep+ ont ainsi opté pour une réduction de la production totale de deux (2) millions de barils/jour en vue de faire remonter les prix qui ont récemment chuté par crainte d’une récession, précise le journal.

La décision de l’Opep+ de baisser sa production de pétrole intervient pour soutenir le marché pétrolier dont les prix ont chuté ces dernières semaines pour se stabiliser entre 80 et 90 dollars le baril. Loin des niveaux atteints en mars dernier, suite à l’invasion par la Russie de l’Ukraine. Les prix du pétrole avaient alors frôlé les 140 dollars, note-t-on.

Au Nigeria, « The Nation » rapporte que le président Muhammadu Buhari a rencontré les 23 passagers libérés de l’attaque du train Abuja-Kaduna du 28 mars 2022 à l’hôpital de la Académie de défense du Nigéria (NDA) à Kaduna.

M. Buhari a fait une visite impromptue à l’hôpital pour voir les victimes de l’attaque, précise le journal.

Il a, par la même occasion, remercié les militaires nigérians pour leurs courageux services dans la libération des otages des mains des terroristes de Boko Haram, fait savoir le média.

Dans un autre registre, « The Guardian » écrit que tout porte à croire que le gouvernement fédéral a échoué dans sa politique et sa réglementation visant à exploiter les 14.120 MW d’hydroélectricité exploitables existants, malgré le déficit énergétique brut du pays.

Alors que l’hydroélectricité fournit actuellement la forme d’électricité la moins chère sur le réseau national, les perspectives de la centrale hydroélectrique de Mambilla de 3.050 MW et du barrage hydroélectrique de Zungeru de 700 MW, d’une valeur de 7,1 milliards de dollars, « sont restées un mirage », indique le quotidien.

En outre, 3,55 milliards de dollars supplémentaires ont été empruntés pour importer et installer des systèmes solaires pour l’électrification rurale, malgré les ressources hydroélectriques disponibles dans toutes les communautés du Nigeria, ajoute la publication.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ écrit que l’embellie économique enregistrée par le pays au cours de ces dernières années a été principalement tirée par le secteur privé.

De 2016 à 2021, il a contribué, en moyenne, à 4,7 points de croissance sur un taux moyen global de 6,2 points, soit 75,8% de contribution à la croissance du Produit intérieur brut (PIB), souligne l’auteur de l’article.

Et d’ajouter que ces chiffres ont été donnés par le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, au cours du lancement de l’appel à candidature au Programme économique Pour l’Innovation et la Transformation des Entreprises (PEPITE), par le Premier ministre Patrick Achi, le mercredi 05 octobre à Abidjan.

«Abstraction faite de l’année 2020 qui est atypique en raison de l’effet de la Covid-19, ce sont 5,8 points de contribution sur une moyenne annuelle de 7 points, ce qui représente environ 82,9% de contribution à la croissance du PIB. Sur la période 2016-2021, le poids du secteur secondaire dans le PIB a gagné 1,3 point de pourcentage, passant de 19,2% en 2016 à 20,5% en 2021», a révélé Adama Coulibaly, cité par le journal.

En Ethiopie, «The Ethiopian Herald » consacre son éditorial aux prochains pourparlers de paix entre le gouvernement fédéral et le front de libération du peuple du Tigray (TPLF) en relevant que depuis le déclenchement de la guerre l’Exécutif éthiopien a été constant dans sa détermination à mettre fin au conflit d’une manière pacifique.

L’éditorialiste note que le gouvernement a mis en place une série de trêves humanitaires tout en ouvrant la voie à l’acheminement sans restriction de l’aide à l’État régional du Tigray. Il a également facilité la libre circulation des diplomates et des envoyés spéciaux de l’Union africaine, de l’Union européenne et de l’ONU dans la Corne de l’Afrique pour se rendre à Mekele, la capitale du Tigray et discuter des initiatives de paix, souligne le commentateur.

Malgré la position inébranlable du gouvernement pour enterrer la hache de guerre, les rebelles n’ont pas rendu la pareille à maintes reprises, écrit l’éditorialiste.

Dans ce qui pourrait être considéré comme un pas audacieux et en avant vers la paix, le gouvernement éthiopien a annoncé la mise en place d’un comité chargé de superviser les pourparlers de paix avec le TPLF, rappelle le commentateur.

En Afrique du Sud, « Eyewitness News » revient sur l’assassinat d’un touriste allemand par un gang armé près de la plus grande réserve animalière du pays, le Parc national Kruger, situé dans la province de Mpumalanga.

Le journal écrit que suite à cet incident, des questions ont été soulevées sur l’augmentation des niveaux de criminalité et d’insécurité pour les habitants et des touristes.

Citant l’Association des services touristiques sud-africains (SATSA), la publication signale que ce crime aura certainement un impact négatif sur l’image du pays, en particulier en Allemagne, qui représente l’un des plus grands marchés émetteurs pour l’Afrique du Sud.

«Nous devons vraiment déployer beaucoup d’efforts pour protéger non seulement les touristes qui viennent visiter le pays, mais aussi les citoyens sud-africains», a poursuivi l’association.

Sur un autre sujet, « The Citizen » indique que les femmes sud-africaines sont souvent recrutées pour des emplois peu qualifiés, mal rémunérés et précaires.

Revenant sur les propos du Président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui s’est exprimé lors de la 2e Assemblée économique des femmes, le journal fait savoir qu’ »au deuxième trimestre 2022, 47 % des femmes sud-africaines âgées de 15 à 64 ans étaient enregistrées comme économiquement inactives ».

« Cela signifie que près de la moitié des femmes en âge de travailler en Afrique du Sud sont hors de la population active, contre 36 % pour les hommes », a déploré le chef d’État.

Au Rwanda, « The New Times » rapporte que le gouvernement cherche à accroître le recours aux peines non privatives de liberté pour les personnes condamnées et les détenus, grâce à une nouvelle politique élaborée par le ministère de la Justice et récemment approuvée par l’Exécutif.

Cette politique vise, entre autres, à accorder plus de place à l’utilisation de sanctions telles que les bracelets GPS en remplacement de la détention, ainsi que les travaux d’intérêt général et les amendes en tant que sanctions pour certains condamnés, l’objectif étant de faire diminuer le nombre des personnes en prison, indique le média.

Citant Anastase Nabahire, un haut responsable au ministère de la Justice, le journal note que le pays s’efforce actuellement de mettre en place des changements pertinents dans le droit pénal et la procédure pénale.

« Les juges n’avaient pas beaucoup d’alternatives (autre que l’imposition de peines d’emprisonnement). Cette politique va ouvrir le secteur de la justice aux alternatives dont les bracelets électroniques », a-t-il déclaré au journal.

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