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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  1 Novembre      22        Médias (2792),

 

Dakar, 01/11/2022 -(MAP)- La presse africaine s’est attardée, mardi, sur plusieurs sujets d’actualité, notamment l’éventuelle candidature de Macky Sall à un troisième mandat présidentiel, l’éventuelle mise en place au Gabon d’un observatoire pour la gestion des produits chimiques en Afrique, la participation d’officiers supérieurs ivoiriens à un atelier sur le renforcement des capacités et la rencontre de Bola Tinubu, candidat à la présidence du Congrès des progressistes (APC), parti au pouvoir au Nigéria, avec les chefs d’entreprises privées.

Les journaux évoquent également le rapport cinglant de la Commission judiciaire sur la capture de l’État et la grève du secteur public en Afrique du Sud, le développement de l’Ethiopie sur les plans économique, social et politique et les coûts du service de la dette du Kenya.

Au Sénégal, l’audition pour présumé viol de l’opposant Ousmane Sonko, prévue jeudi, et la question de la candidature de Macky Sall à un troisième mandat sont les sujets les plus commentés par la presse locale.

 

‘’Mobilisation des forces de sécurité pour l’audition prochaine de Sonko : état d’alerte’’, titre le journal « Bés Bi Le Jour », soulignant que ‘’les troupes seront déployées à partir de ce mercredi’’.

Le quotidien, comme d’autres journaux, commente une note de service présumée provenir du Groupement mobile d’intervention (GMI) de la Police nationale.

« Si le juge ordonne le renvoi en jugement, le leader de Pastef pourrait être placé sous mandat de dépôt’’, ajoute-t-il.

« Kritik » indique que ‘’plusieurs signaux montrent que le dossier (Adji Sarr-Ousmane Sonko) est en voie d’être résolu, avec l’audition annoncée du maire de Ziguinchor, ce jeudi’’. Adji Sarr, une jeune dame employée par un salon de massage, accuse Ousmane Sonko de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort.

« En perspective de l’audition imminente du leader de Pastef, les forces de l’ordre sont en alerte maximale pour faire face aux éventuels débordements’’, rapporte le journal  « Tribune », citant un document administratif du GMI.

« La fuite d’un document authentique et le gros malaise dans la Police’’, rapporte « L’Observateur », qui souligne que « ’La convocation d’Ousmane Sonko par le doyen des juges d’instruction dans le dossier de viol présumé sur Adji Sarr est agitée. Une note de service prévenant les troupes, faite par la Police nationale, a fuité. A partir du 2 novembre, les éléments du GMI devront rester dans les casernes jusqu’à nouvel ordre’’.

« L’As » s’intéresse, quant à lui , à ‘’la grande offensive’’ menée par des alliés du président Macky Sall, dont le ministre de l’Environnement, Alioune Ndoye, en vue de la participation du chef de l’Etat à l’élection présidentielle de 2024 comme candidat.

‘’Constitutionnellement, a-t-il droit à une troisième candidature ? Selon ma lecture de cet article (l’article 27 de la Constitution), c’est oui. Il a ce droit. Mais je ne suis pas le Conseil constitutionnel’’, indique M. Ndoye, cité par le journal.

« Le professeur Mamadou Diouf récuse Macky Sall’’, affiche à la une « Sud Quotidien ».

« Macky Sall a toutes les cartes en main pour faire le bon choix (…) S’il écoute [les] fous obnubilés que par leurs propres intérêts, il finira comme tous les affamés de pouvoir’’, écrit, pour sa part,  » L’info ».

« Qu’il brigue un nouveau mandat ou pas, c’est lui notre candidat pour 2024’’,  rapporte « Vox Populi » en citant le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne.

« Libération » et d’autres journaux annoncent par ailleurs une saisie record de 300 kilos de cocaïne transportés par un camion immatriculé au Mali. ‘’C’est la plus grosse saisie de cocaïne par voie terrestre jamais effectuée par les douanes sénégalaises’’, rapporte  » Libération. »

Au Gabon, « L’Union » souligne que le recteur de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) et le Représentant résident de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Gabon ont échangé pour définir les bases d’une collaboration imminente en vue de la mise en place d’un observatoire pour la gestion des produits chimiques en Afrique (Chemobs).

En mission principalement à Franceville, la capitale provinciale du Haut-Ogooué dans le cadre de la gestion judicieuse rationnelle et saine des produits chimiques par ricochet de tous les déchets, le Représentant résident de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Gabon s’est entretenu avec le recteur de l’Ustm, le Pr Crépin Ella Missang, dans le cadre du projet Chemobs, (Observatoire pour la gestion des produits chimiques en Afrique) notamment au niveau de l’importance de la recherche, ajoute la même source.

«La collaboration avec l’université est primordiale, car la brèche qui met en lieu la santé humaine, animale et environnementale, peut-être plus étayée à travers la recherche et le cadre universitaire », a expliqué le représentant de l’OMS.

Le projet Chemobs vise à mettre en place un système de surveillance et de gestion de l’information intégrée dans les domaines de la santé et de l’environnement, souligne-t-on.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ fait savoir que des officiers supérieurs des différents corps de l’Armée dont quatre généraux ont pris part à un atelier de renforcement des capacités sur le thème «La problématique des armes légères et de petit calibre (Alpc), l’extrémisme violent et le terrorisme».

L’Atelier a eu lieu les 26 et 27 octobre à Yamoussoukro à l’initiative de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-Alpc), précise la publication.

Et de poursuivre que cette formation qui a réuni une cinquantaine de participants a permis à la ComNat-Alpc de faire connaître les moyens mis en œuvre pour adresser la problématique des armes légères et de petit calibre.

La formation a été aussi l’occasion de faire aux participants l’historique des notions d’extrémisme violent et de terrorisme et de proposer les moyens de lutter contre ces menaces dites nouvelles, selon le média.

Il faut rappeler que cette formation avait pour objectif principal de contribuer à la préservation du climat de paix et de sécurité, à travers principalement la présentation des mandats et missions de la ComNat-Alpc et les liens existant entre la prolifération des Alpc, l’extrémisme violent et le terrorisme, ajoute encore le journal.

Au Nigeria, « The Nation » rapporte que le candidat à la présidence du parti au pouvoir, le Congrès des progressistes (APC), Bola Tinubu, rencontrera mardi à Lagos les chefs d’entreprises et les dirigeants du secteur privé.

Cette rencontre permettra aux acteurs économiques et aux leaders d’opinion du secteur privé d’interagir avec le candidat à la présidence de l’APC et de s’interroger sur son plan d’action pour le Nigeria, indique le journal.

Citant le Secrétaire du Conseil campagne présidentielle de l’APC, James Faleke, le média fait savoir que la séance de discussion a été convoquée pour permettre à M. Tinubu de partager sa vision d’un meilleur Nigeria avec les différents acteurs de l’économie et de permettre un examen critique des options politiques contenues dans son plan d’action.

Sur un autre registre, « The Guardian » écrit que la police, sous la direction de l’Inspecteur général de la police, Usman Baba Alkali, a arrêté pas moins de 4.209 suspects de meurtre et 2.178 kidnappeurs présumés, selon les statistiques publiées par le quartier général de la force de police.

La police a également arrêté 639 terroristes, tandis que 380 « séparatistes présumés » ont été arrêtés par les policiers dans le pays, précise-t-on.

En Afrique du Sud, les journaux ont mis au défi le gouvernement de travailler à restaurer la confiance des Sud-africains, à la suite d’un rapport cinglant de la Commission judiciaire sur la capture de l’État.

Eyewitness News rapporte à cet égard des propos du chef de l’église anglicane, l’archevêque Thabo Makgoba, qui a ajouté sa voix à l’opinion croissante sur les plans du gouvernement pour lutter contre la corruption à grande échelle et la capture de l’État.

Makgoba a déclaré qu’il appartenait au Président Cyril Ramaphosa de convaincre les critiques que le gouvernement dispose d’une volonté politique d’agir contre toutes les personnes impliquées dans le pillage des ressources de l’Etat.

Le quotidien relève que la confiance du public dans le gouvernement a été corrodée au cours de la dernière décennie par des dirigeants qui ont élevé la recherche du profit privé au-dessus du service public éthique.

Alors que Ramaphosa a déclaré qu’il veillerait à ce que les forces de l’ordre accélèrent les poursuites pénales contre les personnes impliquées dans la capture de l’Etat pour la récupération des avoirs, certaines recommandations de la Commission judiciaire seraient toujours mises en attente, note-t-il.

Au volet social, The South African retient que les travailleurs du secteur public prévoient de se lancer dans une action revendicative à grande échelle cette semaine, à la suite de l’échec des négociations salariales avec le gouvernement.

Citant le porte-parole de l’Association publique des fonctionnaires (PSA), Claude Naicker, le journal a indiqué que le gouvernement avait offert une augmentation de salaire ouvrant droit à pension de 3% et une gratification en espèces comprise entre 1 000 et 1 200 rands jusqu’à fin mars 2023, mais les syndicats ont rejeté cette proposition.

En Ethiopie, The Ethiopian Herald écrit dans son éditorial que malgré la pression exercée de toutes parts sur le pays, il avance sur la bonne voie et continue d’enregistrer des réalisations remarquables sur les plans économique, social et politique.

Pour l’éditorialiste, l’Etat de droit, la redynamisation du développement économique durable, la promotion de la coexistence pacifique et un mode de vie harmonieux sont nécessaires pour résister aux pressions extérieures.

L’Éthiopie est bien engagée dans le développement agricole et l’utilisation efficace des ressources naturelles, souligne-t-il, notant que le pays est devenu capable de renforcer sa résilience face aux chocs futurs et aux pressions extérieures.

Appelant la communauté internationale à reconnaître et à soutenir les efforts du pays, le journal souligne que le moment est venu pour l’Éthiopie de s’immuniser contre les ingérences et les intrusions.

Conscient du fait que la promotion de l’agriculture est essentielle pour se passer de la dépendance aux aides, le gouvernement s’est bien concentré sur le secteur, poursuit l’auteur de l’article, estimant que de tels efforts atténueraient les effets des sanctions et des pressions, “car la dépendance a toujours ouvert la voie à l’ingérence”.

Au Kenya, Daily Nation rapporte que les coûts du service de la dette du pays devraient franchir la barre des 1.000 milliards de shillings (Ksh) au cours de cet exercice et doubler pour atteindre 2.100 milliards de Ksh en quatre ans, selon les projections du Trésor national, qui souligne la charge croissante sur le budget.

La dette est estimée à 9.400 milliards de Ksh d’ici juin 2023, fait savoir la publication, notant qu’un rapport annuel sur la gestion de la dette publique indique qu’elle passera de 8.580 milliards de Ksh d’ici juin à 10.100 milliards de Ksh d’ici deux ans.

Les projections du Trésor impliquent qu’entre juillet et juin de l’année prochaine, le gouvernement dépensera plus de 3,26 milliards de Ksh par jour pour assurer le service des dettes, contre 2,59 milliards au cours de l’exercice écoulé.

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