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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  7 Novembre      49        Médias (2791),

 

Dakar, 07/11/2022 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce lundi qui aborde notamment les prix des denrées de première nécessité et du loyer au Sénégal, la participation de la Côte d’Ivoire à la COP 27, le colloque international de Libreville sur le multilatéralisme, les développements de l’affaire « Phala Phala » dans laquelle le Président Cyril Ramaphosa est accusé en Afrique du Sud, l’accord de paix entre le gouvernement éthiopien et le front de libération du peuple du Tigray et la question du financement des universités au Kenya.

Au Sénégal, les mesures issues des conclusions de la commission nationale relatives à la baisse des prix des denrées de première nécessité et du loyer, et l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang qui dirige le site ‘’Dakar Matin’’ pour  ‘’diffusion de fausses nouvelles », occupent l’essentiel de l’actualité dans les parutions de ce lundi.

‘’Macky Sall casse tout’’,  indique le journal  ‘’Sud Quotidien’’, précisant que ‘’le kilogramme de riz brisé 100% indien passe de 350 à 325 francs, le litre d’huile de 1200 à 1100 francs, le kilogramme de sucre de 600 à 575 francs, le kilo de pomme de terre locale de 600 FCfa à 400, le kilo de la viande de bœuf de 4 000 à 3600 FCfa, celui de la viande de mouton de 4500 à 4300F Cfa…  « De plus, une baisse de 20% est prévue pour les loyers inférieurs à 300 000 fCfa, ceux compris entre 300 000 FCfa à 500 000 chutent de 10%, 05% de baisse sur les loyers supérieurs à 500 000 francs Cfa’’, informe le média.

‘’L’AS’’ renchérit à sa Une sous le titre ‘’Macky baisse les prix’’, annonçant que ‘’Onze mesures fortes vont soulager les contribuables’’.

Sur cette baisse annoncée par le chef de l’Etat à l’issue de la rencontre avec les acteurs, ‘’Walf Quotidien’’ parle de la ‘’recette salée du gouvernement’’. A cet effet, est-il précisé, par le directeur du Commerce intérieur, Oumar Diallo ‘’les choses vont changer avec l’application des nouveaux prix, avant de signaler que des +moyens légaux disponibles dès cette semaine+ pour agir sur le terrain’’.

A sa Une ‘’Le Soleil’’ évoque également ces ‘’Onze mesures pour soulager les ménages’’ concernant cette baisse des prix des denrées de première nécessité et du loyer entre autres décisions relatives aux frais de scolarité dans les établissements éducatifs.

En politique, la presse locale rapporte que le journaliste Pape Alé Niang qui dirige le site ‘’Dakar Matin’’, est mis en garde vue par la gendarmerie pour ‘’diffusion de fausses nouvelles ‘’ relative au dossier du leader de Pastef, Ousmane Sonko.

Sous le titre ‘’Pape Alé Niang le +faux rapport+ de la gendarmerie+, le journal ‘’Libération’’ indique qu’il est poursuivi pour « diffusion de fausses nouvelles et recel de documents administratifs classés top secret ».

Les documents sur la police et Sapeur Pompier sont authentiques. Sur le rapport, les hautes autorités de la gendarmerie parlent de +faux documents+. Il a repris un rapport interne de la gendarmerie. A cet égard, le syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) et une vingtaine d’organisations internationales se mobilisent pour sa libération’’, écrit le média.

Pour sa part, ‘’En Quête’’ s’intéressant à l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr, revient sur ‘’L’ADN de la polémique’’. ‘’Outil incontournable, l’ADN peut permettre d’identifier un coupable ou servir à disculper un innocent. Selon un OPJ, +la personne poursuivie est en droit de refuser le test qui est avant tout un acte médical+. +Les articles 149 et suivants du Code de procédure pénale peuvent servir de base légale pour recourir à ces procédés scientifiques+’’, rapporte la publication.

En Côte d’Ivoire, ’’Patriote’’ indique qu’à l’invitation du Président de la République Arabe d’Egypte, Abdel Fattah al-Sissi, la Côte d’Ivoire participera aux travaux de la 27ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 27), à Charm el-Cheikh (Egypte), du 6 au 18 novembre.

Le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet KOné, représentant le Président de la République, Alassane Ouattara, a quitté Abidjan, dimanche pour Charm el-Cheikh, en vue de prendre part au Sommet des Chefs d’États et de Gouvernement, précise la publication, notant qu’au cours de ce Sommet qui se tiendra ce lundi, la Côte d’Ivoire fera une déclaration générale sur la problématique du climat ainsi que des déclarations spécifiques lors de sessions thématiques.

Pour sa part, ’’Le Jour’’ fait remarquer que Le bilan du Président Alassane Ouattara est sans cesse salué par les experts de la finance mondiale depuis son accession à la tête de la Côte d’Ivoire en 2011.

Sur le plan national, les effets positifs des actions de développement de la Côte d’Ivoire sont perceptibles sur l’étendue du territoire, les populations accèdent au bien-être et l’activité socioéconomique se déroule paisiblement, écrit l’auteur de l’article.

Selon lui, la Banque mondiale indique que la Côte d’Ivoire affichait un produit intérieur brut (Pib) par habitant de 2 579 dollars début 2022, devançant ainsi le Ghana et le Nigeria dont la richesse par habitant s’établissait respectivement à 2445 dollars et 2085 dollars.

Au Gabon, « GabonActu » souligne que plus de 45 universitaires ayant participé du 03 au 04 novembre colloque international de Libreville sur le multilatéralisme, organisé par  EM Gabon Université en collaboration avec le Centre de recherches et d’études constitutionnelles, administratives, parlementaires, politiques et internationales (CRECAPI) de l’Université Omar Bongo, ont recommandé l’autonomisation tous azimuts des pays africains sur tous les domaines, pour peser dans le multilatéralisme.

La représentation plus accrue de l’Afrique dans  les instances internationales et la création d’une monnaie africaine soutenue par une politique économique et monétaire pour garantir son efficacité ont été également abordées par les participants, ajoute le même source.

Ils veulent également la nécessaire autonomisation de l’Afrique en matière des financements de ses  projets  de développement sur le plan global. Dans une perspective, ils ont recommandé la généralisation de l’application de la  Taxe communautaire sur l’importation et le reversement  intégral de cette taxe dans le budget de l’Union africaine et ceux des Communautés économiques et régionales (CER), poursuit-on.

En Afrique du Sud, « Sunday Times » revient sur les développements de l’affaire « Phala Phala » dans laquelle le Président Cyril Ramaphosa est accusé d’avoir dissimulé un vol survenu dans sa ferme privée située dans la province du Limpopo.

Selon le journal, l’ancien Président Kgalema Motlanthe a mis en garde que la persistance de M. Ramaphosa à ne pas fournir des éclaircissements sur le scandale qui s’est déclenché en juin dernier porte atteinte à l’institution de la Présidence.

« Cela donne lieu à toutes sortes de spéculations, d’interprétations et de soupçons. En tant que chef de l’Exécutif, le comportement de M. Ramaphosa doit être irréprochable. Si le doute et la suspicion s’installent, ce ne sera pas de bon augure pour la Présidence », a-t-il expliqué.

Pour sa part, « Daily Maverick » s’arrête sur la COP 27, soulignant que cet évènement mondial surnommé la « COP de l’Afrique » constitue une occasion précieuse d’attirer l’attention sur la vulnérabilité de l’Afrique à la hausse des températures, aux sécheresses et aux inondations qui deviennent de plus en plus récurrentes sur le continent.

« L’Afrique qui englobe principalement des pays à faible revenu, est particulièrement exposée aux impacts du changement climatique », avertit le quotidien, notant que la situation devient critique avec l’effondrement de l’agriculture, les problèmes de l’habitat, la perte de la biodiversité et l’escalade des conflits.

Les changements climatiques et leurs impacts connexes se font déjà sentir dans des secteurs clés et devraient affecter de nombreux Africains, étant donné la forte dépendance des populations aux ressources naturelles et à l’emploi dans les secteurs exposés au climat, poursuit la même source.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » s’intéresse à l’accord de paix signé entre le gouvernement fédéral et le front de libération du peuple du Tigray pour mettre fin au conflit dans le nord du pays.

Le journal qui cite un expert, souligne que le dialogue politique continu entre les responsables du gouvernement éthiopien et le front de libération du peuple du Tigray est très important pour renforcer la confiance.

Des mesures de confiance des deux côtés sont stipulées dans l’accord de paix, relève l’expert cité par le journal, ajoutant que le dialogue politique continu est également vital pour la mise en œuvre des articles de l’accord.

Selon lui, toute personne qui veut servir le peuple du Tigray d’une manière qui respecte la constitution et l’ordre constitutionnel du pays doit être incluse dans l’administration intérimaire et dans d’autres activités de reconstruction.

Il a également noté que les groupes ou les individus qui rejettent les articles de la constitution ne seront pas acceptés.

Au Kenya, Daily Nation s’intéresse aux déclarations du nouveau ministre de l’Enseignement, Ezekiel Machogu, qui laissent entendre que le gouvernement s’apprête à arrêter de financer les universités, estimant que ces déclarations sont particulièrement inquiétantes.

L’enseignement universitaire coûte cher mais c’est un investissement social valable qui permet la formation de la main-d’œuvre de haut niveau dont le pays a besoin pour son développement, soutient l’éditorialiste, notant que suite aux propos du ministre, certains professeurs d’université ont appelé à de larges consultations.

Alors que les universités publiques sont lourdement endettées, elles continuent de fournir un service vital grâce aux allocations financières annuelles du Trésor national, relève la publication, notant que l’une des politiques cardinales du gouvernement est de permettre l’accès à l’éducation pour tous les Kényans, de la maternelle au plus haut niveau, qui est l’université.

Selon l’auteur de l’article, les universités publiques devraient trouver des sources alternatives de revenus en créant des initiatives génératrices de revenus pour alléger la pression sur le gouvernement.

Elles peuvent, par exemple, monétiser la recherche, l’innovation, la technologie et d’autres projets dans leurs domaines d’expertise, explique-t-il, concédant qu’il est très peu probable que ces initiatives rapportent suffisamment d’argent pour soutenir les établissements universitaires.

“Le financement par le Trésor est toujours crucial,” insiste-il.

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