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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  13 Décembre      20        revue de presse (625),

 

Dakar, 13/12/2022 -(MAP)- La presse africaine parue mardi s’est focalisée sur une série de sujets d’actualité, notamment la Déclaration de politique générale du Premier ministre sénégalais, la réunion en Côte d’Ivoire du Réseau des structures de gestion des élections en Afrique de l’Ouest (Resao), le Sommet Etats-Unis-Afrique, la suspension du test Covid-19 pour les voyageurs à l’intérieur et à l’extérieur du Nigeria, les problèmes du secteur de la logistique et du transport de marchandises en Afrique du Sud, le respect des droits de l’Homme en Éthiopie, ainsi que la protection des données personnelles au Kenya.

Au Sénégal, la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Amadou Ba, faite lundi devant les députés de l’Assemblée nationale, est le sujet le plus commenté par les quotidiens de ce mardi.

Nommé chef gouvernement le 17 septembre dernier, Amadou Ba a présenté aux députés réunis lundi en séance solennelle la politique que va dérouler le gouvernement au cours des prochaines années.

« Un grand oral réussi pour le Premier ministre », écrit « Le Témoin Quotidien ».

« Amadou Ba a démarré par un discours moralisateur. Selon le Premier ministre, la configuration actuelle de l’Assemblée nationale (…) invite à cultiver l’art du dialogue contradictoire’’, rapporte le média.

Les récentes bagarres entre députés ont peut-être poussé le Premier ministre à rappeler la nécessité du dialogue au sein de l’institution parlementaire, où l’opposition et la majorité présidentielle ont presque le même nombre de sièges.

Le journal « Libération » quant à lui s’intéresse aux joutes entretenues par les députés de l’opposition, les élus de la majorité présidentielle et le chef du gouvernement, lequel a déclaré que « le gouvernement placé sous ma coordination ne se laissera pas distraire par les débats sans lendemain.’’

« Une déclaration de politique générale au goût d’inachevé’’, informe « Sud Quotidien », soulignant qu’ »Amadou Ba a préféré ne prendre aucun risque », concernant « la question du troisième mandat, la dette publique, la violation des libertés et la mal gouvernance ».

« La question relève de la responsabilité personnelle du président de la République’’, a répondu un Premier ministre très mesuré sur cette question, signe de la prudence, indique la publication.

Pour sa part, « WalfQuotidien » écrit que la DPG de M. Ba ressemblait à un « procès » de l’éventuelle « troisième candidature’’ de Macky Sall au prochain scrutin présidentiel.

« Amadou Ba a été critiqué par des parlementaires de l’opposition et les députés non-inscrits, qui ont dénoncé la volonté de Macky Sall de vouloir briguer un troisième mandat », écrit le média dakarois.

« L’Observateur » note pour sa part que « l’exercice a été pénible », car il y a eu « des piques et des répliques sur la candidature de Macky Sall en 2024’’. Le journal annonce le dépôt d’une motion de censure de l’opposition parlementaire visant à montrer sa désapprobation envers la politique du gouvernement.

« C’est une motion de censure qui n’a aucun sens et qui n’aura aucun effet parce que nous avons la majorité’’, souligne la publication en citant El Hadj Oumar Youm, le président du groupe Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée nationale.

« Le Soleil » retient de la DPG que le chef du gouvernement veut accorder la priorité au social, aux dépens des aspects de sa politique. « Le Premier ministre a mis l’accent sur le social’’, rapporte-t-il, ajoutant qu’ »Amadou Ba (…) compte consolider les acquis [et] être à l’écoute des populations’’.

Les quotidiens se sont intéressés aussi au rapport de la Cour des comptes consacré aux marchés publics passés par des démembrements de l’État, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus.

L’institution chargée du contrôle des dépenses publiques a demandé au garde des Sceaux d’ouvrir une information judiciaire à l’encontre du directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère de la Jeunesse, pour une « surfacturation » du gel hydroalcoolique acquis pendant la pandémie de Covid-19.

Selon « L’Observateur », la Cour des comptes a demandé au ministre de la Justice de faire de même pour le DAGE du ministère du Commerce, pour des faits similaires.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ indique que le président de la commission électorale indépendante de Côte d’Ivoire (CEI), Coulibaly-Kuibiert Ibrahime a présidé, lundi à Grand-Bassam, la réunion du Réseau des structures de gestion des élections en Afrique de l’Ouest (Resao).

En sa qualité de président du comité de pilotage du Resao, Coulibaly-Kuibiert Ibrahim, a déclaré que «l’objectif principal du symposium est d’examiner, de manière critique, les moyens de garantir que les votes individuels aboutissent à un résultat électoral légitime et acceptable», écrit le quotidien.

Aussi, il a affirmé que ces assises seront un espace d’échange, afin «de créer les conditions saines pour l’expression des suffrages sans influence, d’assurer leur sécurité et de veiller à leur intégrité jusqu’à leur répartition transparente aux différents candidats», ajoute le média.

Pour lui, «le défi est donc d’agir sur les leviers, d’une part, de la sensibilisation de l’électorat et des opinions, et d’autre part, les mesures de transparence pour que les activités de vote soient ouvertes, transparentes et dénuées de fraude, de manipulation ou d’intimidation», fait savoir la publication.

Au Gabon, « L’Union » souligne que le gouvernement américain défendra lors du sommet USA-Afrique qui s’ouvre ce mardi à Washington DC, l’idée d’inclure l’Union africaine (UA) dans le G20.

Le Président américain, Joe Biden, plaidera pour l’intégration permanente de l’UA au G20, a annoncé, vendredi, sur sa page Twitter, Judd Devermont, le directeur exécutif aux Affaires africaines du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, indique le journal.

En effet, poursuit-on, M. Biden s’apprête à défendre l’intégration de l’UA au sein de ce groupe qui rassemble les dix-neuf économies les plus avancées au monde, ainsi que l’Union européenne, notant que l’annonce sera faite durant les trois jours du sommet États-Unis-Afrique.

Au Nigeria, « The Guardian » rapporte que le Nigeria a annoncé lundi la suspension du test Covid-19 obligatoire pour les voyageurs à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Dans une lettre adressée aux compagnies aériennes, l’Autorité de l’aviation civile nigériane (NCAA) a indiqué que les tests de dépistage de Covid-19 avant ou après l’arrivée ne seront plus exigés pour les voyageurs « quel que soit leur statut vaccinal », indique le journal.

« Les tests PCR requis pour tous les passagers partiellement ou non complètement vaccinés ont été suspendus », a précisé le directeur général de la NCAA, Musa Nuhu, cité par le média.

Le responsable de l’aviation nigériane a également révélé que l’utilisation de masques de protection ne sera pas obligatoire pour tous les voyageurs à bord des avions, mais qu’elle sera recommandée pour les personnes présentant un risque de maladie grave, ajoute la publication.

M. Nuhu a toutefois précisé que les personnes âgées et les passagers souffrant de maladies graves doivent prendre des mesures de précaution, ajoute-t-on.

En Afrique du Sud, « City Press » revient sur les problèmes qui affectent le secteur de la logistique et du transport de marchandises.

Citant un rapport sur la sécurité routière dans le pays, le journal écrit que les professionnels du secteur du camionnage sont très préoccupés par le mauvais état des routes et la criminalité qui menace les chauffeurs.

Il ajoute qu’il y a dix ans, environ 30 % du fret transporté en Afrique du Sud se faisait par chemin de fer, mais le vandalisme et le pillage qui ont ravagé les infrastructures ferroviaires ont réduit ces niveaux de fret à 20 %, les camions ayant comblé l’écart.

« Ce passage spectaculaire du rail à la route a exercé une pression supplémentaire sur les autoroutes du pays, provoquant une augmentation des collisions mortelles impliquant des camions », explique la publication.

Sur un autre sujet, « Sunday Independent » indique que les populations de vautours ont considérablement diminué en Afrique du Sud au cours des dernières années, certaines espèces faisant face à diverses menaces d’extinction.

« Sur les neuf espèces trouvées en Afrique du Sud, sept font face à la menace d’extinction », ajoute le média, notant que ces oiseaux jouent un rôle crucial dans les environnements dans lesquels ils vivent en nettoyant les savanes des carcasses d’animaux, aidant ainsi les écosystèmes à rester en bonne santé.

En Éthiopie « The Ethiopian Herald » consacre son éditorial au respect des droits de l’Homme en relevant que l’Éthiopie s’y est toujours engagée et rend les coupables des violations des droits de l’Homme responsables en créant un groupe de travail au niveau du comité ministériel.

L’Éthiopie a pris des mesures conformément aux recommandations d’une enquête conjointe de la Commission éthiopienne des droits de l’Homme et du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme sur des allégations de violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire, souligne l’éditorialiste.

Étant donné que l’enquête a été menée dans le cadre des normes juridiques internationales pertinentes telles que le droit international des droits de l’Homme, le droit humanitaire, le droit pénal ainsi que le droit national éthiopien, il n’est pas nécessaire d’aller plus loin à moins que quelqu’un ne veuille frapper une certaine cible dissimulée sous prétexte de procéder à une nouvelle enquête, note l’éditorialiste.

À vrai dire, l’Éthiopie a rempli tous les critères requis pour être réintégrée dans la liste des bénéficiaires de « l’AGOA », la loi sur la Croissance et les Opportunités Économiques en Afrique promulguée par les États-Unis en 2000 qui a aboli les droits d’importation aux États-Unis sur des milliers de produits fabriqués dans les pays d’Afrique subsaharienne, écrit le commentateur.

Pour être clair, si la véritable cause de la radiation de l’Éthiopie de l’AGOA a été le conflit dans le nord et les violations des droits de l’Homme, l’engagement ferme et récent du gouvernement à mettre en œuvre, clause par clause, l’accord de paix signé sous l’égide de l’Union africaine, qui permet des approvisionnements humanitaires sans entrave dans la région du Tigré, outre l’effort global de l’État et de l’Éthiopie pour amener les auteurs de violations des droits de l’Homme à rendre des comptes, constituent des motifs suffisants pour que l’Éthiopie revienne rapidement à l’AGOA, ajoute l’éditorialiste.

Au Kenya, « Daily Nation » s’intéresse à la question de la protection des données personnelles, faisant savoir que le Bureau du commissaire à la protection des données (ODPC) a révélé qu’il envisage d’acquérir un ensemble d’outils pour renforcer sa capacité à lutter contre les abus dans ce domaine.

L’éditorialiste qui souligne que cette initiative arrive tard, estime qu’elle constitue une opportunité de traiter efficacement le réseau de fraudeurs qui utilisent des données personnelles volées.

L’économie kényane est considérablement numérisée et il est logique que l’ODPC reste vigilant et bien équipé en outils numériques, poursuit-il, indiquant que la grande majorité des violations de données sont causées par des informations d’identification volées ou faibles, qui sont exploitées par des criminels pour accéder à des bases de données sensibles telles que des comptes bancaires et des portefeuilles mobiles.

Mais le vol et la violation des données privées ne sont pas les seuls problèmes à résoudre, note la publication, relevant qu’il faut également s’attaquer à la problématique de la propriété des données qui sont collectées par des organismes publics mais exploitées et monétisées par des monopoles privés.

L’ODPC a du pain sur la planche, souligne l’auteur de l’article, faisant savoir que le fait de partager ou proposer à la vente des informations personnelles est désormais répréhensible et pourrait entraîner des peines allant jusqu’à six mois de prison ou des amendes pouvant aller jusqu’à 5 millions de shillings (environ 50.000 USD).

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