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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  17 Décembre      24        revue de presse (625),

 

Dakar, 17/12/2022 -(MAP)- La candidature du Président sénégalais Macky Sall pour un 3ème mandat en 2024, les nouveaux billets de banque qui ont commencé à circuler au Nigéria, les délestages d’eau et d’électricité au Gabon, le sommet États-Unis-Afrique, la 55ème conférence élective du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, ainsi que les accidents de la route pendant la saison estivale au Kenya, sont les principaux sujets commentés par les journaux africains parus ce samedi.

Au Sénégal plusieurs sujets se frayent une place dans les publications de ce samedi, notamment la candidature du Président Macky Sall pour un 3ème mandat en 2024, ainsi que les questions de société.

Sous le titre « Soixante années déjà ! », « Sud Quotidien’’, se rappelle la date historique du 17 décembre 1962 qui marque la rupture entre feu premier président du Sénégal indépendant, Léopold Sédar Senghor, et feu Mamadou Dia, ancien président du Conseil du Sénégal de 1957 à 1962.

Ce dernier a été l’un des principaux protagonistes de la crise politique de décembre 1962 qui l’avait opposé à Senghor et qui a fini par être condamné suite aux évènements de 1962, indique la publication.

« Le Quotidien’’ qui se focalise sur la sélection du Sénégal pour un nouveau compact du Millénium challenge corporation (MCC), évoque une « annonce faite en marge du sommet USA-Afrique alors que le Sénégal exécute actuellement son second compact’’.

Au sujet de la candidature du Président Macky Sall en 2024, « L’Observateur » écrit : « Amadou Bâ face au piège du mandat ».

De son côté, « Vox Populi’’, souligne dans sa première page que l’ancien ministre des Infrastructures et du Transport aérien, Thierno Alassane Sall, député de l’opposition, met en garde le Président Sall face aux tensions et violences à l’Assemblée nationale, la motion de censure introduite par une partie de l’opposition contre le gouvernement et le 3ème mandat.

D’après lui, « il n’y pas de débat juridique puisque le chef de l’État n’a pas droit à un autre mandat. Chaque fois qu’on a dans un pays, quelqu’un qui se réclame le seul sauveur potentiel, c’est que ce pays est en danger grave+’’, rapporte le journal.

Dans un registre plus social, l' »L’AS’’ s’intéresse à la situation du commerce extérieur du Sénégal au mois d’octobre et titre « Régression drastique des importations et des exportations’’.

« Le Soleil’’ réserve sa Une aux préjugés, au refus de paternité, et à l’exclusion entre autres maux que vivent les femmes pour se plonger dans « Le drame social des mères célibataires’’.

Sur l’affaire du groupe « D média » dirigé par le journaliste et homme d’affaires Bougane Gueye Dany, les quotidiens s’épanchent sur ce sujet opposant cette entreprise de presse et le fisc sénégalais, indiquant que « toute la liquidité dans les comptes de Sen/Tv, Zik Fm et du journal La Tribune est confisquée ».

Sur cette liquidation en cours de « D Média », « La Tribune » informe que « le Fisc vide les comptes de la Sen/Tv’’ annonçant 67 millions devant servir à payer une partie des salaires retirés alors que 600 pères et mères et soutiens de famille payent un lourd tribut ».

Au Nigeria, « The Guardian » rapporte que les nouveaux billets de banque ont commencé à circuler comme prévu jeudi.

Cependant, l’offre à travers le pays était faible, voire inexistante dans certaines régions, indique le journal, ajoutant que les banques, qui ont reçu un afflux de clients, dont certains ont déposé leurs anciens billets en échange de leur remplacement, se sont plaintes de la faiblesse des décaissements.

Les retraits aux guichets ont été effectués principalement en anciens billets, alors même que les clients demandaient à être payés dans les nouvelles devises, poursuit le média.

Pour sa part, « The Nation » écrit que la Commission électorale nationale indépendante (INEC) a déclaré avoir restauré les installations détruites par des hommes armés dans diverses zones de gouvernement local de l’État d’Enugu, en prévision des élections générales de 2023.

Au cours de l’année dernière, les bureaux de l’INEC dans sept zones de gouvernement local ont été rasés par des hommes armés, ce qui a entravé les activités préélectorales dans ces zones, fait savoir la publication.

Citant le commissaire électoral résident de l’État d’Enugu, Chukwuemeka Joseph Chukwule, le quotidien indique que la commission avait depuis rénové les bâtiments et fourni tous les équipements nécessaires au succès des élections de 2023 dans les zones touchées.

Au Gabon, « L’Union » souligne que la ville de Koulamoutou, capitale provinciale de l’Ogooué-lolo, et ses environs, subissent de nombreux délestages d’eau et d’électricité depuis une semaine.

Cette situation est à l’origine d’un ralentissement des activités économiques, professionnelles et de dégâts dans les ménages où les aliments deviennent abimés et les appareils tombent en panne, ajoute le journal.

Il précise que l’antenne locale de la Société d’Électricité et d’eau du Gabon (SEEG) n’a pas communiqué sur ce problème pour sensibiliser sa clientèle sur les causes de ces délestages qui deviennent permanents.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ rapporte que lors de la dernière journée du Sommet États-Unis/Afrique, le Président américain, Joe Biden, a appelé à une représentation permanente de l’Afrique au G20 et a annoncé vouloir se rendre sur le continent.

Pendant les trois jours du sommet, M. Biden s’est posé en porte-voix de l’Afrique, où il a d’ailleurs promis de se rendre, indique le journal, précisant que ce serait la première visite d’un président des États-Unis sur le continent depuis Barack Obama qui était allé au Kenya et en Éthiopie en 2015.

Plusieurs dirigeants africains l’ont remercié pour son invitation à Washington et lui ont d’ailleurs proposé de lui rendre cette invitation, ajoute la publication, faisant remarquer que Joe Biden n’a pas précisé ni où, ni quand, il irait sur le continent.

Financièrement, les États-Unis n’ont pas mégoté pour convaincre leurs partenaires de leur engagement pour l’Afrique : 55 milliards de dollars de coopération publique sur 3 ans et 15 milliards d’accords privés ont été conclus lors du somme, ajoute encore l’auteur de l’article.

En Afrique du Sud, les journaux reviennent sur la 55ème conférence élective du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994.

« Sunday Times » revient ainsi sur la séance d’ouverture qui s’est déroulée vendredi, notant que l’allocution du Président Cyril Ramaphosa, candidat favori à sa propre succession à la tête du parti, a été perturbée par des délégués qui font allégeance à l’ancien Président Jacob Zuma.

Les membres de l’ANC hostiles à M. Ramaphosa n’ont pas caché leur désapprobation de sa présidence et sa candidature pour un second mandat, certains ayant pointé du doigt le scandale de «Phala Phala», dans lequel le chef de l’Etat est accusé d’avoir dissimulé le vol de grandes sommes en dollars survenu dans l’une de ses fermes privées.

Pour sa part, « Sowetan » relève que M. Ramaphosa a évoqué les divisions de longue date qui tiraillent l’ANC, estimant que la désunion ne résulte pas de différences idéologiques, politiques ou stratégiques, mais d’une lutte sur les positions dans l’État et les ressources qui y sont attachées.

Le chef de l’État a également admis que les tentatives de réparation de fractures profondes au sein du parti avaient échoué, même au sein du comité exécutif national (NEC), l’organe décisionnel le plus haut de la formation politique.

«Nous devons reconnaître que, malgré nos efforts au cours des cinq dernières années, nous ne sommes pas aussi unis, cohérents ou efficaces que nous devrions l’être. Certaines des divisions qui existaient avant la 54e conférence nationale se poursuivent au sein de l’organisation, y compris au sein du NEC», a-t-il déploré.

En Éthiopie, « Fana bc » rapporte que le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en Éthiopie a annoncé qu’il a besoin de fonds supplémentaires pour mener à bien sa mission dans le pays.

Le média qui cite le chef du bureau d’OCHA, Michel Saad, souligne que le plan de réponse humanitaire qui a été examiné récemment, a montré que le bureau avait reçu 3,1 milliards de dollars pour fournir aux personnes touchées l’aide nécessaire.

«Comme nous avons reçu que moins de 50 pc de fonds, nous pourrions difficilement atteindre les 50 pc restants alors que plus de personnes ont besoin d’une intervention d’urgence», souligne le responsable onusien cité par le média.

«Nous continuons à rappeler à la communauté internationale de fournir une aide humanitaire accrue afin de répondre aux besoins des personnes dans le besoin, étant donné que l’Éthiopie est un grand pays avec une population nombreuse et des situations complexes, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles ou d’origine humaine», a-t-il ajouté.

Au Kenya, « Daily Nation » écrit que l’Autorité nationale des autoroutes du Kenya (KeNHA), les agences routières, ainsi que la police de la circulation doivent se préparer à un travail acharné en vue de la saison des fêtes de fin d’année, soulignant que cette période est toujours accompagnée d’une forte augmentation des accidents de la route.

Notant que l’accent est souvent mis sur KeNHA et ses agences connexes, l’éditorialiste estime que ces organismes ne doivent pas attendre le début de la saison pour assumer leur rôle d’améliorer la sécurité routière partout au pays.

Citant une enquête récente, l’auteur de l’article indique que 12 personnes meurent chaque jour sur les routes kényanes malgré les campagnes de sensibilisation ciblant à la fois les automobilistes et les piétons.

Les statistiques de l’Autorité nationale des transports et de la sécurité du Kenya (NTSA) indiquent qu’entre janvier et novembre de cette année, le nombre de morts a augmenté de 156 par rapport à l’année dernière, notant que le taux de décès enregistré en 2022 est bien plus élevé que le taux annuel moyen de 3.000 victimes.

Ainsi, l’éditorialiste préconise que la police doit éviter la corruption et l’extorsion et appliquer avec rigueur les règles et réglementations de la circulation.

D’autre part, les passagers des bus doivent également résister aux tentatives de surcharge des véhicules et ne pas hésiter à dénoncer à chaque fois que les conducteurs dépassent la vitesse, estime-t-il.

 

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