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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  20 Décembre      27        revue de presse (625),

 

Dakar, 20/12/2022 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce mardi qui aborde notamment l’affaire de détournement des fonds de lutte contre la Covid-19 au Sénégal, la réunion de haut niveau sur l’année africaine de la nutrition en Côte d’Ivoire, l’inauguration du centre de santé « Caritas » au Gabon, les élections 2023 au Nigeria, l’élection d’un nouveau leadership du Congrès national africain en Afrique du sud, le lancement d’une vaste campagne de vaccination du bétail contre la variole de la vache en Ethiopie et l’assurance maladie au Kenya.

Au Sénégal, la presse locale rebondit toujours sur la politique particulièrement le procès des deux députés de l’opposition poursuivis pour des violences faites sur leur collègue de la mouvance présidentielle à l’Assemblée nationale et l’affaire de détournement des fonds de la Covid 19, mais également la révocation du contrôle judiciaire du journaliste Pape Alé Niang, directeur de publication du site  »Dakarmatin ».

« Vers un coup de pied du juge’’, écrit ‘’Le Quotidien’’ à sa manchette, pour se focaliser sur ce procès des députés Massata Samb et Mamadou Niang et signaler que le Procureur requiert 2 ans ferme et qu’il n’y a pas de sursis pour des violences faites aux femmes.

Quant à ‘’Sud Quotidien’’ il informe à sa Une d’un ‘’Avis de révocation’’ pour revenir sur cette ‘’agression’’ de la députée Amy Ndiaye Gniby par ses pairs de Yewwi Askan Wi (opposition-libérer le peuple).

‘’Les députés Massata Samb et Mamadou Niang de Yewwi Askan Wi risquent la révocation suite à l’agression dont ils seraient coupables contre leur collègue Amy Ndiaye Gniby de l’Alliance pour la République (Apr). Pour cause, si le tribunal des flagrants délits qui a mis en délibéré sa décision au 26 décembre prochain statue dans le sens de la peine requise par le parquet (deux ans ferme), les deux parlementaires vont tout simplement perdre leur poste à l’Assemblée nationale’’, analyse la publication.

D’autre part, sur le rapport de la Cour des comptes relatif à la gestion des fonds de la Covid 19, le journal ‘’EnQuête’’ note un ‘’Sujet tabou !’’, indiquant que ‘’le ministre de la Justice n’a pas souhaité, hier, aborder la question, lors de la Conférence nationale des chefs de parquet ». « Les députés Guy Marius Sagna et Aminata Touré, veulent l’y contraindre avec le dépôt d’une question orale. Le parquet encore aphone’’, indique le média.

Toujours sur ce rapport de la Cour des comptes, ‘’WalfQuotidien’’ écrit à sa Une ‘’L’opposition dépouille la bête’’. Le journal souligne que ‘’Mimi (Aminata Touré Mimi, député non inscrit et ex-Premier ministre) tient sa revanche et que le ministre Abdoulaye Saydou Sow est au charbon ».

D’après ‘’L’AS’’, ‘’Mimi Touré et Guy Marius Sagna interpellent le gouvernement ‘’ sur ce rapport concernant la gestion des fonds Covid 19.

Toujours sur cette question, ‘’Pds et Pastef réclament des sanctions »,  titre le journal  ‘’L’Indépendant’’. ‘’Le président du groupe parlementaire Wallu, Mamadou Lamine Thiam +ce rapport n’est qu’une suite des insuffisances et incohérences depuis que ce régime est en place. Nous allons saisir le président de l’Assemblée nationale pour l’élection de nouveaux membres de la Haute cour de justice, organe habilité à juger le gouvernement+, ajoute la publication. Selon Daour Ngom coordonnateur du Mouvement national des cadres patriotes (MONCAP), +ce rapport illustre à suffisance la mal gouvernance du régime en place. Il révèle le festin des hyènes. Il faut que des sanctions exemplaires soient prises à l’encontre de tous ceux qui ont été épinglés+’’ rapporte le média.

‘’Les Echos’’ se penche, quant à lui, sur la révocation du contrôle judiciaire informant à sa Une que ‘’Pape Alé Niang en passe de retourner en prison’’. C’est le juge Mamadou Seck qui a demandé à la Division des investigations criminelles (Dic) de l’arrêter’’ précise la parution, écrit le journal.

En solo, ‘’Le Soleil’’ s’intéresse à l’extension et la modernisation de la station de Cambérène (proche banlieue dakaroise) et titre ‘’Les travaux livrés au premier trimestre 2023’’.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ fait savoir que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a invité les Etats africains à augmenter leurs budgets d’investissement agricoles, afin de renforcer leur résilience en matière de nutrition et de sécurité alimentaire.

L’appel a été lancé lors d’une réunion de haut niveau sur l’année africaine de la nutrition, organisée à Abidjan sur le thème  » Renforcer la résilience en matière de nutrition et de sécurité alimentaire sur le continent africain”, précise la publication.

Selon son directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, par ailleurs, représentant résident de l’Institution (FAO) au Sénégal, Gouantoueu Robert Guéi, la Côte d’Ivoire est déjà sur la bonne voie, écirt l’auteur de l’article.

«Au niveau du riz, la Côte d’Ivoire fait beaucoup déjà avec l’Agence pour le Développement de la filière Riz (Aderiz) et le ministère de l’Agriculture. Sur la mécanisation, avec l’aide de certains partenaires, la Côte d’Ivoire veut même fabriquer sur place des tracteurs. Elle a décidé de mettre en place des agropoles qui sont des pôles de développement de l’agriculture et qui vont mettre en rapport les productions agricoles et l’industrialisation. A l’instar du cacao et du café, avec les agropoles, toutes les filières vivrières comme le riz, le manioc, la banane plantain, l’igname, etc. vont être intégrées et transformées», a-t-il soutenu, ajoute encore le quotidien.

Au Gabon, « L’Union » écrit que le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a procédé, en compagnie du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État auprès du Saint-Siège, du Nonce apostolique du Gabon, Javier Herrera Corona et de l’ensemble des évêques, à l’inauguration du centre de santé « Caritas ».

Anciennement appelé dispensaire de Caritas, ce centre vient d’être réhabilité et équipé grâce à la charité du Pape François et à l’association «Amici e dame dell’avvocatella», ajoute le journal.

Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong, accompagné de son délégué, Justine Libimbi épse Mihindou, a inauguré le centre de santé, en présence des autorités ecclésiastiques, dans le cadre de la commémoration du 40e anniversaire de l’arrivée du Pape Jean-Paul II au Gabon et de la signature de l’accord-cadre entre le Gabon et le Vatican, poursuit-on.

La structure, précise le journal, offrira des soins en consultation externe, en santé maternelle et infantile, en vaccination des enfants, conformément au programme vaccinal de l’OMS, en consultation post et prénatale. De plus, des soins spécialisés en gynécologie, médecine générale, petite chirurgie et dépistage des cancers du col de l’utérus seront également offerts aux patients. Ce centre dispose aussi d’un Laboratoire moderne pour le diagnostic médical.

Au Nigeria, « The Guardian » écrit que la Commission électorale nationale indépendante (INEC) a déclaré lundi que de nombreux politiciens ne sont pas satisfaits des efforts actuels de la Commission et des agences de sécurité pour mettre fin à l’achat de votes lors des élections de 2023 et qu’ils devraient riposter.

La Commission a indiqué que même s’il ne sera pas facile d’éradiquer l’influence négative de l’argent sur les élections, elle est déterminée à s’y attaquer, rapporte le journal.

Le président de l’INEC, Mahmood Yakubu, a révélé cela lors d’un sommet réunissant les parties prenantes sur la lutte contre l’influence de l’argent dans les élections générales, précise le quotidien.

M. Yakubu a déclaré : « Nous sommes pleinement conscients que l’initiative d’aujourd’hui ne sera pas bien accueillie par les personnes qui ne sont peut-être pas engagées dans la croissance de notre système électoral et la consolidation de notre démocratie. Nous attendons d’eux qu’ils ripostent ».

« Je tiens à réaffirmer que notre loyauté va au Nigeria et notre allégeance aux Nigérians. Nous nous engageons à travailler avec les agences collaboratrices pour que cette initiative réussisse lors des élections générales de 2023 et au-delà », a-t-il affirmé.

En Afrique du Sud, les journaux reviennent sur l’élection d’un nouveau leadership du Congrès national africain (ANC au pouvoir) lors de sa 55e Conférence nationale.

Ainsi, « Eyewitness News » rapporte que le parti au pouvoir compte désormais sept hauts dirigeants, au lieu de six comme cela a été le cas au fil des ans, après avoir ajouté le poste de deuxième secrétaire général adjoint.

Il ajoute que la Commission électorale du parti a dévoilé qu’outre le Président Cyril Ramaphosa, qui a été réélu pour un second mandat à la tête de l’ANC, l’ancien premier ministre de la province de Gauteng, Paul Mashatile, a décroché le poste de vice-président du parti, à la place de David Mabuza.

Pour sa part, « Sunday Times » relève que M. Ramphosa, sorti vainqueur lors des élections de son parti, sera confronté à la tâche ardue de relancer l’économie sud-africaine.

Après avoir évité une enquête de destitution au Parlement et surmonté une dissidence interne qui lui a permis d’être réélu à la tête de l’ANC, s’attaquer à la multitude de maux socio-économiques qui pèsent sur le pays sera probablement une mission encore plus difficile pour le chef d’État, écrit la publication.

Citant Thabi Leoka, un économiste basé à Johannesburg, le média relève que l’ANC « devient de plus en plus impopulaire », précisant que Ramaphosa doit d’abord regagner la confiance des Sud-africains en lui et dans le parti, avant d’initier les mesures nécessaires pour redresser le pays.

En Ethiopie, « Fana bc » s’intéresse au lancement d’une vaste campagne de vaccination du bétail contre la variole de la vache qui se déroulera sur un mois.

Avec 70,2 millions de bovins, 42,9 millions de moutons, 8 millions de chameaux et 52 millions de chèvres, l’Ethiopie possède le plus grand cheptel d’Afrique et le cinquième au monde, rapporte le média.

Le secteur de l’élevage représente environ un cinquième de l’économie du pays et près de 10 % de ses exportations, ce qui signifie que les épidémies ont un impact significatif sur le cheptel.

Dans le but de prévenir la propagation des maladies du bétail, la campagne de vaccination ciblera les districts pastoraux de la région sud de l’Ethiopie, ajoute le média.

Sur un autre registre, «Ethiopian Monitor» rapporte que le gouvernement va rapatrier 245 migrants éthiopiens détenus au Malawi après avoir entré d’une manière illégale dans le pays.

L’opération sera menée en collaboration avec l’Organisation internationale des migrations, souligne le média qui cite le ministère éthiopien des Affaires étrangères.

Le média ajoute qu’une équipe d’experts a été également dépêchée au Malawi après la découverte de 25 corps de migrants éthiopiens dans une fosse commune.

Au cours de leur séjour de sept jours, les experts ont eu des entretiens avec des responsables du ministère des Affaires étrangères, de la police et de l’immigration du Malawi.

L’équipe a également réussi à parvenir à un accord avec les responsables du Malawi pour la libération des Ethiopiens emprisonnés pour entrée illégale dans ce pays, souligne le média.

Au Kenya, « Daily Nation » écrit que de nombreux kényans ne peuvent pas se permettre des services médicaux sans l’aide d’une assurance maladie, déplorant que seuls quelques citoyens sont couverts, tandis que des millions d’autres restent vulnérables en cas de maladie.

Dans ce sens, l’auteur estime que la couverture d’assurance maladie améliorée de 53 milliards de shillings pour les enseignants est un pas dans la bonne direction.

Depuis son introduction il y a six ans, le régime a subi des changements mais est encore loin d’être parfait, relève-t-il, notant que de nombreux enseignants ont bénéficié de l’assurance, mais beaucoup d’autres ont eu de mauvaises expériences.

Les enseignants se sont plaints de la qualité des services offerts par certains prestataires médicaux, fait savoir la publication, estimant que l’assurance devrait faire un audit approfondi pour éliminer les prestataires de services qui ne sont pas à la hauteur de fournir des services médicaux de qualité.

De son côté, « The Standard » rapporte que les médecins ont annoncé le maintien de la grève prévue en janvier 2023 malgré que le ministère du Travail les ait exhorté à revenir sur leur décision.

Le secrétaire général du Syndicat des médecins, pharmaciens et dentistes du Kenya (KMPDU), Davji Bhimji Atellah, a émis un préavis de grève de 30 jours, accusant le gouvernement de refuser d’appliquer un accord signé en juillet 2017, fait savoir le journal.

Parmi les revendications des médecins, figurent notamment l’ajustement des salaires de base, la création de salles de garde, l’affectation d’internes en médecine, le recrutement de plus d’effectif et la mise à disposition d’outils de travail, indique l’auteur de l’article.

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