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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  27 Décembre      40        revue de presse (625),

 

Dakar, 27/12/2022 (MAP)- Plusieurs sujets retiennent l’attention de la presse africaine de ce mardi, notamment la tournée économique du président sénégalais Macky Sall au sud-ouest de son pays, les coûts bas de l’électricité en Côte d’Ivoire, l’augmentation des primes d’assurance au tiers au Nigeria, l’aggravation de la crise de l’électricité en Afrique du Sud et l’accord de paix signé entre le gouvernement fédéral et le front de libération du peuple du Tigray en Éthiopie.

Au Sénégal la presse locale s’intéresse particulièrement à la tournée économique du président Macky Sall à Tambacounda pour tenir le Conseil des ministres décentralisé et à la 3ème candidature de Macky Sall aux élections présidentielles.

Ainsi, « Sud Quotidien » qui titre « 1er conseil des ministres décentralisé vers 2024: Macky mobilise Tamba », écrit que Tambacounda accueille depuis hier, lundi, le gotha de la République pour la reprise en fin 2022 des formats de Conseil des ministres décentralisé, une initiative inaugurée par le président Macky Sall depuis 2012, année de son accession à la magistrature suprême au Sénégal.

Accueilli à sa descente d’avion par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Diome, le président Macky Sall va présider pour la deuxième fois une édition du genre dans la capitale du Sud-Ouest du Sénégal après celle de 2013, ajoute la publication, notant que les autres membres du gouvernement, des députés, les autorités administratives et politiques locales ont également été à l’accueil du chef de l’État.

Au cours de son séjour, le chef de l’Etat va inaugurer des infrastructures, lancer des travaux publics et s’entretenir avec divers acteurs socioéconomiques, avant de présider le Conseil des ministres décentralisé, a révélé le gouverneur de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé, cité par le journal.

Pour sa part, « Le Quotidien » indique que « Macky Sall débute à Tambacounda, le deuxième tour du Conseil des ministres décentralisé. Même si l’on ne connait pas ses vraies intentions pour 2024, cette tournée économique a une vive couleur politique. A 14 mois de la Présidentielle, c’est loin d’être un hasard… ».

Le Président Macky Sall était l’hôte le plus attendu dans la capitale orientale, hier lundi. Pendant 4 jours, il va séjourner à Tambacounda pour y présider un conseil présidentiel, un Conseil des ministres et aussi la Journée nationale de élevage, fait savoir la même source, indiquant que les responsables politiques de tous bords s’activent pour son accueil.

« Cependant, des populations interrogées disent attendre le président sur les questions sécuritaires, notamment avec le camp militaire de Goudiry qu’il va inaugurer, des questions scolaires avec l’annonce du démarrage des travaux de construction de l’université du Sénégal Oriental, et beaucoup d’autres questions qui ont trait au développement de la région naturelle », précise la publication.

Sous le titre, « Aissata Tall Sall valide la 3ème candidature de Macky Sall », « WalfQuotidien » écrit que Macky Sall dont la candidature est sujette à controverse peut compter sur le ministre des Affaires étrangères, notant que Aissata Tall Sall a juridiquement validé sa candidature.

«Ceux qui disaient que Macky Sall ne peut pas se représenter de par la Constitution (….) sont revenus pour dire que la constitution lui permet mais c’est la morale qui ne lui permet pas. Moi, je considère que c’est un autre débat. Le Conseil constitutionnel est intervenu sur cette affaire lors du référendum de 2016 (…) », a-t-elle souligné, citée par la publication, notant que «le décompte des mandats commence avec la nouvelle Constitution, à partir de ce moment, la question, elle n’est ni juridique ni politique, elle est seulement mathématique».

Sur un autre registre, « Le Soleil » indique que la communauté chrétienne a célébré Noël, dimanche dernier. La messe de minuit à la cathédrale de Dakar a été d’intenses moments de prières et de communion, ajoutant que à cet effet, l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a axé son homélie sur la paix et le bannissement de la violence.

Pour lui, l’absence de paix met en péril la vie et expose les plus faibles à la mort, compromet le développement, accentue la pauvreté et favorise les égoïsmes, selon le journal.

En Côte d’Ivoire, ’’Patriote’’ écrit que selon l’Agence d’information spécialisée dans la gestion publique et l’économie africaine, Ecofin, le pays d’Alassane Ouattara a le prix le plus bas en matière d’électricité dans la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine).

En effet, il ressort du classement que l’Agence fait sur les coûts de l’électricité dans huit pays membres de cet espace économique, que la Côte d’Ivoire, avec 0,103 de dollars US, soit 51,5 FCFA le kilowattheure (kwh), a le coût le plus bas dans la zone, rapporte la publication.

Et d’ajouter que le pays d’Alassane Ouattara se classe loin, très loin du Mali qui, avec ses 0,375 dollars US (187,5FCFA) le kilowattheure, occupe la première place des pays ayant le coût d’électricité le plus élevé de l’espace UEMO.

De son côté, ’’Le Jour’’ indique que l’atelier de restitution de l’enquête sur les conditions de travail des personnes en situation de handicap et celles qui vivent avec le Vih-Sida en milieu du travail s’est tenu le 22 décembre à Abidjan.

Il avait pour objectif de présenter les résultats de cette enquête initiée par le ministère de l’Emploi et de la Protection sociale avec l’appui technique et financier du Bureau international du travail (Bit).

Au Nigeria, « The Guardian » écrit qu’invoquant une économie difficile, les propriétaires de voitures privées ont condamné l’annonce faite par la Commission nationale des assurances (NAICOM) d’augmenter les primes d’assurance au tiers de 5 000 nairas à 15.000 nairas, à compter du 1er janvier 2023.

L’assurance au tiers est l’une des catégories d’assurance obligatoires et la plus populaire parmi les six politiques stipulées par la loi sur les assurances de 2003, indique le journal.

L’augmentation fait suite à plusieurs délibérations des parties prenantes concernées depuis 2021 et devait entrer en vigueur en septembre de cette année après une étude comparative des taux sur les marchés africains, précise le média, ajoutant que les Nigérians concernés ont fait remarquer que la décision était inopportune et ne tenait pas compte de la souffrance du pays.

Selon les statistiques, environ 3,4 millions de véhicules sur les 13 millions que compte le Nigeria disposaient d’une véritable assurance automobile au tiers au deuxième trimestre 2022. Ce chiffre représente une augmentation minime par rapport aux 2,94 millions d’assurés au 26 avril 2021.

En Afrique du Sud, « Sunday Independent » rapporte que la compagnie d’électricité publique Eskom prévoit une aggravation de la crise de l’électricité en 2023 à cause des arrêts programmés des principales unités de production dans le pays.

Plus de 3.500 MW ne seront pas disponibles au niveau des centrales électriques de Kusile, Medupi et Koeberg, alors que la demande devrait augmenter durant les prochains mois, ce qui pose un risque important pour Eskom, souligne le journal en citant le directeur des opérations de la compagnie, Jan Oberholzer.

« Eskom connaitra une période vraiment difficile durant les prochains mois » a-t-il déploré lors de la présentation les résultats annuels de la compagnie en détresse, faisant état de 65 jours de coupures de courant en 2022, contre 47 jours en 2021.

Sur le même sujet, « Eyewitness News » revient sur les propos du Président directeur général d’Eskom, André de Ruyter, selon lesquels cette détérioration observée des performances de production d’électricité était « regrettable ».

Il a, en revanche, expliqué que la suspension de la production dans certaines unités d’Eskom à cause des entretiens planifiés était une démarche cruciale pour préserver la productivité à long terme de la compagnie.

« Nous pensons que c’est le seul moyen de redonner un semblant de fiabilité à notre flotte de production à base de charbon », rapporte le média, selon De Ruyter.

Au Kenya,  »The Standard » écrit que les gouvernements des comtés ont un rôle à jouer dans le domaine de la sécurité au niveau des régions, indiquant que selon la loi, le gouverneur ou son représentant est considéré comme président de l’autorité de police du comté.

Dans la définition élargie de la sécurité nationale, la plupart des fonctions exercées par les gouvernements de comté répondent directement à la réalisation de la sécurité nationale, souligne l’éditorialiste, expliquant que les tâches telles que la fourniture de soins de santé, d’eau et de nourriture s’inscrivent dans la définition élargie de la sécurité nationale.

Pour lui, la bonne gouvernance est à même de réduire les conflits, tandis qu’une mauvaise gouvernance accélérerait la dégradation de l’environnement.

Les gouvernements des comtés doivent comprendre les risques auxquels ils pourraient être confrontés afin de pouvoir proposer des lois et des politiques pour les aider à se rétablir en cas d’insécurité grave, ajoute-t-il, insistant sur l’importance de d’une collaboration entre le gouvernement national et les gouvernements des comtés pour renforcer la sécurité nationale.

En Ethiopie,  »The Ethiopian Herald » consacre son éditorial à l’accord de paix signé entre le gouvernement fédéral et le front de libération du peuple du Tigray en relevant qu’en raison de la sérénité qui règne à la suite de cet accord le président de la Chambre des représentants du peuple ainsi que certains hauts responsables gouvernementaux se sont rendus lundi à Mekelle, capitale du Tigray, pour évaluer la mise en œuvre de l’accord de paix et les activités menées dans ce sens.

La haute délégation gouvernementale comprend également des responsables de la commission du dialogue national, souligne l’éditorialiste, notant que cette visite montre clairement que l’accord de paix a commencé à porter ses fruits et à être mis en œuvre.

Dans l’ensemble, comme la bonne mise en œuvre de l’accord de paix est un appel à l’action, le gouvernement a fait un pas audacieux vers la garantie d’une paix durable. Cette décision audacieuse doit continuer d’être bien reconnue et soutenue par la communauté internationale, ajoute l’éditorialiste.

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