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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  29 Décembre      32        revue de presse (625),

 

Dakar, 29/12/2022 (MAP)- Plusieurs sujets retiennent l’attention de la presse africaine de ce jeudi, notamment le conseil des ministres décentralisé au Sénégal, la lutte contre la violence à l’égard des Femmes et des filles en Afrique de l’Ouest et centrale, et le dialogue national prévu en Ethiopie.

La presse s’intéresse aussi à la problématique du braconnage au Kenya, au remaniement ministériel prévu prochainement en Afrique du Sud et au conflit sécuritaire entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo.

Au Sénégal, les quotidiens s’intéressent notamment au conseil des ministres tenu à Tambacounda (Est) et le rapport de la Cour des comptes consacré à la gestion des fonds publics destinés à la lutte contre la pandémie de Covid-19.

« Le Soleil » écrit que le Président de la République, Macky Sall, a validé le Programme d’investissements prioritaires (PIP) régional -ajusté- estimé à 500 milliards de FCFA sur la période 2023-2025, tenant compte de toutes les préoccupations exprimées par les populations des départements.

Dès lors, le Chef de l’État a indiqué l’impératif de consolider la dynamique de dialogue entre l’Etat et les acteurs territoriaux, pour faire de Tambacounda et sa région, une référence en matière de territorialisation des politiques publiques, ajoute la publication, notant qu’il a demandé, enfin, au Premier ministre de faire le point mensuel en conseil des ministres sur l’état de mise en œuvre sectorielle du programme de développement pour la région de Tambacounda.

Sur le même registre, « le Témoin » indique qu’après le conseil présidentiel tenu mardi, le chef de l’Etat, tenant compte des interventions faites par les représentants des populations de la région de Tambacounda, a décidé de valider un Programme d’investissements prioritaires (PIP), un projet régional et ajusté d’un montant de 500 milliards de francs CFA sur la période allant de 2023 à 2025.

Lors de ce Conseil des ministres décentralisé tenu à Tambacounda, le président de la République a rappelé au gouvernement la nécessité d’asseoir sur l’étendue du territoire national les bases d’un développement durable à partir des potentialités et de l’expression des besoins territoriaux (au niveau des communes, départements et régions) en termes d’investissements publics et privés, précise le journal, citant le communiqué sanctionnant cette rencontre.

De son côté, « le Quotidien » informe que le gouvernement veut rapidement se sortir du sulfureux rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre les effets du Covid-19, notant que le Premier président de la Cour des comptes, Mamadou Faye, va saisir la Chancellerie afin d’enclencher des poursuites contre toutes les personnes épinglées dans le rapport pour des faits constitutifs de crimes ou délits.

Le chef de l’Etat a d’ailleurs rappelé, mercredi, en réunion du Conseil des ministres à Tambacounda, ses instructions, pour que les ministres mettent rapidement en œuvre toutes les recommandations de la Cour des comptes, telles que formulées dans ledit rapport, et veiller à ce que tous les mis en cause s’expliquent devant les juridictions compétentes, explique la publication.

Sous le titre « Yewwi durcit le ton », « Sud Quotidien » rapporte que la conférence des leaders de la coalition Yewwi askan wi a annoncé le maintien de son mot d’ordre concernant les manifestations pour l’application des recommandations de la Cour des comptes dans son rapport sur la gestion du fonds Force-Covid-19.

S’exprimant lors d’un point de presse, tenue mercredi, Ababacar Sall, coordonnateur de la conférence des leaders de cette dite coalition d’opposition et ses camarades « invitent les Sénégalais à participer massivement au rassemblement de la société civile de demain et au concert des casseroles », fait savoir le média, soulignant qu’ils n’ont pas manqué de faire remarquer que le discours du 31 décembre n’est consacré par aucune Constitution et encore moins par une loi.

 


En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ rapporte que le Mouvement des femmes pour mettre fin à la Violence à l’égard des Femmes et des Filles en Afrique de l’Ouest et centrale, veut faire de son mieux pour mettre fin à ce phénomène qui perdure malgré les actions menées par les autorités et les mesures répressives mises en place.

A la sortie de deux jours de séminaire organisé, récemment, par l’Organisation des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (Onu Femmes), elles ont décidé de mener des actions fortes en lien avec les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, note la publication.

Il s’agit, selon le communiqué final, de l’intensification du plaidoyer auprès des pays, des institutions régionales et sous régional en vue du renforcement du cadre institutionnel et légal en lien avec les engagements internationaux, régionaux et sous régionaux y compris leur mise en œuvre effectives, explique le quotidien.

Au Nigeria, « The Guardian » écrit que le Sénat a connu hier une session agitée, suite à la tentative du Président Muhammadu Buhari de faire légitimer et « restructurer » par l’Assemblée nationale les 22,7 trillions de dollars accordés au gouvernement fédéral par la Banque centrale du Nigeria (CBN) par le biais du financement « voies et moyens » (W&M).

Le tumulte qui s’en est suivi a conduit à l’arrêt brutal de l’examen de la question, indique le journal, ajoutant que après une heure d’échanges, les dirigeants du Sénat ont accepté à contrecœur que la demande du Président soit retirée, en attendant de fournir des explications détaillées sur la question.

Certains législateurs ont soulevé des objections lorsque la direction a demandé le rapport de sa commission des finances, qui recommandait d’accéder à la demande du Président, précise le média.

Le sénateur George Thompson Sekibo (APC, État de Rivers) a soulevé un point d’ordre pour expliquer pourquoi les avances sur les « voies et moyens » étaient illégales et inconstitutionnelles, fait savoir le journal.

Il a informé les législateurs que l’action du Président était en violation de la loi sur la CBN, du règlement du Sénat, et constituait une atteinte aux privilèges du Sénat et de l’Assemblée nationale, poursuit-on.

En Ethiopie,  »The Ethiopian Herald » revient dans son éditorial sur le dialogue national prévu dans le pays en relevant qu’il constitue une priorité nationale absolue qui ne doit plus être différée.

La commission du dialogue national qui a été mise en place doit diriger le processus en phase avec les développements politiques dans la région du Tigray et le pays dans son ensemble, souligne l’éditorialiste.

Pour le commentateur «c’est le bon moment pour mener efficacement le dialogue tant attendu car tout le monde est maintenant très motivé et prêt pour le changement».

Par conséquent, réalisant l’importance de ce dialogue, toutes les parties prenantes concernées doivent faire converger leurs efforts et leurs moyens pour aider la commission à accomplir cette mission historique, ajoute l’éditorialiste.

 


Au Kenya,  »Daily Nation » s’intéresse à la problématique du braconnage, faisant savoir que les autorités ont récupéré, ces deux dernières années, plus de 3.000 défenses d’éléphants et cornes de rhinocéros auprès de braconniers qui avaient massacré les animaux en voie de disparition.

En plus d’affecter négativement le secteur du tourisme, le braconnage détruit également l’écosystème, souligne l’éditorialiste, notant que les braconniers tuent les animaux et détruisent les plantes, dont certaines sont rares.

Pour renforcer la protection de la faune et de la flore, il est urgent d’augmenter le déploiement des gardes-chasse et des gardes forestiers pour s’assurer que les braconniers n’aient pas accès aux parcs ou à la faune en voie de disparition, préconise-t-il.

Le gouvernement devrait également investir dans la clôture des habitats fauniques et assurer la sensibilisation des Kényans sur l’importance de la protection de l’environnement, ajoute-il, notant qu’une action plus rapide pour lutter contre ce fléau est vitale pour les générations futures.

En Afrique du Sud, « The Citizen » revient sur le remaniement ministériel prévu prochainement, soulignant que la crise de l’électricité et la situation alarmante de la criminalité devront être au centre des changements au niveau des départements gouvernementaux.

Le pays est aux prises avec une crise de l’électricité, avec des coupures de courant record enregistrées durant cette année, tandis que les chiffres liés aux crimes violents continent de grimper, déplore le média.

Rapportant les propos de l’analyste politique, André Duvenhage, il souligne que les départements chargés de l’énergie, des ressources minérales ainsi que de la police sont extrêmement problématiques et ont un besoin urgent de changement.

De son côté, « MoneyWeb » s’arrête sur la crise de l’électricité, faisant savoir que le pays vient de passer le cap des 200 jours de coupures d’électricité enregistrées durant 2022.

La situation devrait s’aggraver davantage durant les prochains jours car la compagnie d’électricité publique Eskom a annoncé qu’elle envisage d’accélérer les coupures de courant, en supprimant 2.000 mégawatts du réseau électrique national, ajoute le média.

Il explique que les coupures de courant, appelées « loadshedding », ont atteint un niveau sans précédent durant cette année parce que les centrales électriques vieillissantes et mal entretenues du pays tombent continuellement en panne.

Au Rwanda  »KT Press » écrit que le gouvernement a exprimé sa préoccupation quant à la poursuite des actes hostiles de la part de la République démocratique du Congo (RDC).

Le journal rapporte qu’un avion de chasse de type Sukhoi-25 de la RDC a violé l’espace aérien rwandais le long du lac Kivu mercredi vers 12h00, avant de revenir immédiatement en RDC, ajoutant que les autorités rwandaises ont une nouvelle fois protesté auprès du gouvernement congolais contre les violations de son espace aérien par les avions de chasse congolais.

Début novembre, un avion de chasse congolais avait violé l’espace aérien rwandais et atterri brièvement à l’aéroport de Rubavu dans la province de l’Ouest du Rwanda, rappelle la publication.

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