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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  3 Janvier      32        revue de presse (625),

 

Dakar, 03/01/2023 -(MAP)- Les journaux africains se sont focalisés, mardi, sur une série de sujets d’actualité, notamment la condamnation de deux députés sénégalais pour coups et blessures, les arriérés de pensions retraites au Gabon, les interventions de la protection civile ivoirienne lors des fêtes de fin d’année, la crise de l’électricité en Afrique du Sud et les divergences entre les institutions publiques kényanes.

Au Sénégal, la presse locale s’intéresse notamment à la condamnation des deux députés de l’opposition et le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de la Covid-19.

Sous le titre « Dame Justice sort la machette’ », « Sud Quotidien » met en exergue le verdict du tribunal des flagrants délits de Dakar dans l’affaire Amy Ndiaye, du nom de cette députée de la mouvance présidentielle qui avait reçu une gifle et un coup de pied respectivement de Massata Samb et de Mamadou Niang, le 2 décembre dernier lors d’une séance parlementaire.

Selon la publication, ils ont été condamnés à 6 mois de prison pour « coups et blessures volontaires » et devront également payer solidairement à la plaignante la somme de 5 millions francs Cfa. Le parquet avait requis la peine de deux ans de prison.

Les députés du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), de la coalition de l’opposition « Yewwi askan wi », Mamadou Niang et Massata Samb, « prennent 6 mois fermes », précise le journal.

Pour sa part, le quotidien « Bës Bi le Jour » écrit que le Tribunal des flagrants délits de Dakar « a retenu les coups et blessures volontaires et disqualifié les menaces de mort contre Amy Ndiaye Gniby’’, relevant qu’une condamnation pénale définitive « signerait la radiation des deux parlementaires de l’opposition’’.

Au sujet du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds dédiés à la lutte contre la Covid-19, « Le Quotidien » rapporte que les députés Aminata Touré (non inscrite) et Guy Marius Sagna (Yewwi) veulent faire comparaître des ministres devant la Haute cour de justice.

« Persuadés que les ministres cités dans le rapport de la cour des comptes (…) ne vont pas rendre compte de leur gestion dans cette affaire, des députés de l’opposition ont déposé une proposition de résolution visant leur mise en accusation devant la Haute cour de justice. Dix ministres, au moment des faits, sont visés dans cette résolution », souligne le journal.

Alors que la Cour des comptes a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre toutes les personnes épinglées dans le rapport, « Le Quotidien » note que le ministre de la Justice « ne va pas suivre ses recommandations à la lettre. Il ne va pas demander l’ouverture d’aucune information judiciaire ».

Au Gabon, « L’Union » écrit que le Président de la République Ali Bongo Ondimba a annoncé que les arriérés de pensions retraites de 6000 retraités seront intégralement payés dès ce mois de janvier 2023.

« En matière sociale, en plus des 1.000 nouveaux retraités déjà intégrés en novembre dernier dans nos fichiers, 5.000 supplémentaires le seront en 2023. Les arriérés de pensions de retraite seront intégralement réglés dès ce mois de janvier », a déclaré le chef de l’État.

Cette décision vient mettre un terme au problème des pensions de retraites à l’origine souvent des grognes des pensionnaires, relève la publication, notant que « cela est d’autant plus que depuis 2015 plusieurs d’entre eux sont en préretraites, parce que leurs pensions ne sont pas jusqu’à ce jour arrimées au nouveau système de rémunération mis en place par le gouvernement.

En Côte d’Ivoire, « Fraternité Matin » rapporte que l’Office national de la protection civile (Onpc) a enregistré, à travers ses centres de secours d’urgence lors des fêtes de fin d’année, 164 interventions avec 202 victimes, 4 décès et 198 blessés, selon le colonel Yéo Yepsina Marius.

Il signale également que le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm) a totalisé 259 interventions avec 265 victimes, 6 décès et 259 blessés. Au total, 10 morts et 457 blessés ont été enregistrés par les deux entités, sur l’étendue du territoire national, dans 423 interventions, note la publication.

« L’Onpc a de même souligné que les accidents de la circulation représentent les 2/3 des interventions, soient 111 accidents. Cette situation s’explique par le déplacement massif des personnes tant à l’intérieur qu’entre les villes, pendant cette période festive. Les 4 décès signalés par l’office ont été occasionnés par des accidents de la circulation », précise-t-on de même source.

Il précise que le Gspm a, de son côté, dénombré 148 accidents de la circulation sur l’ensemble du territoire dont 105 pour la seule ville d’Abidjan. « En somme, ce sont 259 accidents qui ont été enregistrés par les sapeurs-pompiers et les pompiers civils pendant ces deux jours de festivités », poursuit le média.

En Afrique du Sud, les journaux continuent de s’attarder sur la crise de l’électricité qui a pris une ampleur sans précédent durant les derniers mois.

Ainsi, « Sowetan » indique que la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) a décidé de déployer des soldats afin de protéger les centrales thermiques du vandalisme et du pillage qui exacerbe les difficultés de la compagnie d’électricité publique Eskom.

Citant les propos de la directrice générale de la sécurité d’Eskom, Karen Pillay, la publication relève que la compagnie dépensait 3,2 milliards de rands par an (180 millions de dollars) pour la sécurité privée en raison du sabotage, des menaces de mort contre des cadres supérieurs, des vols et des dommages aux infrastructures critiques.

Pour sa part, « Eyewitness News » signale qu’Eskom aurait perdu plus d’un milliard de dollars en 2022, consacrant ses résultats négatifs pour la cinquième année consécutive.

Citant le directeur général de l’entité publique, Andre de Ruyter, le journal écrit que la dette d’Eskom, qui fournit plus de 90% de l’électricité du pays, s’est établie cette année à près de 400 milliards de rands (plus de 23 milliards de dollars).

À cet égard, poursuit-on, le directeur financier d’Eskom, Calib Cassim, a souligné que sans le soutien du gouvernement, la compagnie ne sera pas en mesure de respecter tous ses engagements en matière de service de la dette.

Au Kenya, « Daily Nation » souligne que la responsabilité collective est un élément essentiel pour une meilleure transparence et une meilleure efficacité dans l’action gouvernementale, notant qu’elle est primordiale au sein de l’Exécutif ainsi que dans les institutions publiques.

En revanche, l’auteur de l’article note que dernièrement, de hauts responsables ont fait des déclarations divergentes tandis que des agences qui devraient travailler en étroite collaboration semblent s’insurger les unes contre les autres.

Les décisions de la Direction des investigations criminelles (DCI) sous le gouvernement d’Uhuru Kenyatta sont de plus en plus désavouées, note l’éditorialiste, rappelant que le Bureau du directeur des poursuites publiques (ODPP) a retiré les affaires pénales et de corruption graves contre certaines personnalités kényanes éminentes.

Certaines d’entre elles étaient entendues depuis plusieurs années, fait savoir la publication, qualifiant d’“incroyable” le fait que l’ODPP ait choisi d’aller de l’avant sans mettre la lumière sur les accusations.

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