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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  5 Janvier      14        revue de presse (625),

 

Dakar, 05/01/2023 -(MAP)- Les journaux africains parus jeudi abordent un ensemble de sujets d’actualité, notamment les projets présidentiels prioritaires au Sénégal, le dossier des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali, la décadence du Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, ainsi que l’interview accordée par le Président kényan William Ruto à certains médias locaux.

Au Sénégal, la presse locale s’intéresse notamment aux projets présidentiels prioritaires annoncés lors du Conseil des ministres et le rapport de l’Inspection générale d’État (IGE) concernant la gestion d’Aminata Touré, à la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

« Le Témoin » qui titre « Projets présidentiels prioritaires: Macky Sall presse Amadou Ba sur huit axes », écrit que le premier Conseil des ministres de l’année 2023 a été l’occasion pour le Président de la République de rappeler à l’équipe d’Amadou Ba la réalisation des projets présidentiels prioritaires, soulignant qu’à ce niveau, M. Sall a mis sur la table la réalisation en 2023 de huit projets présidentiels.

« Il s’agit ainsi de la finalisation des travaux du « Bus rapid transit » (BRT), la Phase II du Train express régional « TER » (Diamniadio- AIBD), la polyclinique de l’Hôpital principal, le lancement effectif des travaux du Port multifonction de Ndayane, la construction des hôpitaux de Dantec, Tivaouane et Saint louis, l’achèvement de l’Autoroute Mbour-Fatick-Kaolack, le lancement de l’Autoroute Thiès-Tivaouane-Saint-Louis et les Travaux d’aéroport des localités validées », explique la publication.

Sur le même registre, « le Soleil » qui met en exergue « les instructions de Macky Sall au gouvernement » concernant les programmes et projets exécutés ou en cours de réalisation, souligne que le Président de la République a donné mercredi au Premier ministre, Amadou Ba, des instructions en vue de l’élaboration, par le gouvernement, d’un plan d’action pour l’année 2023.

Il lui a demandé, « sur la base des orientations et des évaluations des programmes et projets exécutés ou en cours, de proposer, un plan d’action pour l’année 2023 qui sera examiné et validé en Conseil des ministres », fait savoir le journal, citant un communiqué du conseil des ministres.

Pour sa part, « WalfQuotidien » indique qu » »après les informations relayées dans la presse, mercredi » au sujet d’un rapport de l’IGE épinglant la gestion d’Aminata Touré, à la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE), cette dernière a dénoncé « une information totalement fausse ayant pour seul but de porter atteinte à (son) honorabilité et par la même occasion créer un contre-feu à la gestion scandaleuse des 1.000 milliards des Fonds Covid ».

De son côté, « Le Quotidien » estime que Mimi Touré « fait dans le déni » en dénonçant « une fausse information ». « L’ancienne Première ministre souhaite une audition publique des trois présidents du CESE que Macky Sall a eu à nommer. Elle pense pouvoir ainsi être en mesure de prouver sa bonne gestion », écrit la publication.

En Côte d’Ivoire, « Fraternité Matin » rapporte que les commentaires que suscite la visite le 4 janvier à Bamako du Président togolais, Faure Gnassingbe, médiateur dans le dossier des 46 militaires ivoiriens, vont globalement dans le sens d’un plaidoyer en faveur d’une grâce auprès du Colonel Assimi Goïta.

Le fait que les Armoiries de la République togolaise ne soient pas visibles sur le gros avion qui a transporté le Président Faure Gnassingbe – sur les images fournies par ses services – a aussi fait circuler des commentaires qui ont fait état de ce que l’aéronef pourrait servir à ramener les soldats ivoiriens, écrit la publication.

«Ce que d’aucuns considèrent comme des atermoiements de Bamako qui suscitent des interrogations… Surtout que les deux pays ont signé fin décembre 2022, un accord qui était censé mettre fin à cette crise entre les deux voisins», commente l’auteur de l’article.

Il précise que même si le gouvernement ivoirien se refuse de commenter les hésitations de la partie malienne, la frustration et l’impatience se font de plus en fortes chez bon nombre d’Ivoiriens notamment qui n’hésitent pas à le faire savoir sur les réseaux sociaux.

De son côté, l’Exécutif ivoirien continue de faire confiance à la médiation togolaise qui avait déjà permis d’obtenir la libération des trois dames du contingent ivoirien, poursuit la publication.

En Afrique du Sud, « The Mail and Guardian » revient sur la situation de décadence que traverse le parti du Congrès national africain (ANC au pouvoir).

Le journal relève ainsi que la promesse d’un meilleur avenir pour les Sud-africains ne peut être tenue que par un gouvernement compétent, notant que « pour notre malheur, le pays est dirigé par un parti qui semble réticent à prendre les décisions nécessaires pour sortir de la crise ».

Revenant sur la dernière conférence élective du parti, le quotidien signale qu’elle a été beaucoup plus axée sur le lobbying pour ceux qui se disputaient les postes de direction, dans un contexte de divisions majeures entre les factions, que sur les débats concernant la politique économique du pays.

Il déplore que « l’ANC tient ainsi ses priorités à l’envers, faisant passer les intérêts de ses politiciens avant ceux du pays, alors que l’organisation navigue dans ce qui s’annonce être un voyage éprouvant vers les élections générales de 2024 ».

Pour sa part, « Sunday Times » indique que dans son discours du nouvel an, le Président Cyril Ramaphosa a noté que 2022 était « une année difficile » au cours de laquelle « les Sud-Africains ont continué à endurer les difficultés engendrées par le chômage, la pauvreté et les inégalités persistantes ».

Il signale, en revanche, que M. Ramaphosa a omis d’évoquer le rôle du gouvernement dirigé par l’ANC dans cette adversité qui pèse sur le pays.

Au Kenya, la presse s’intéresse à l’interview accordée mercredi par le président William Ruto à certains médias locaux.

Ainsi, « KBC » écrit que William Ruto a défendu sa décision de lever l’interdiction imposée sur l’importation d’aliments génétiquement modifiés dans le pays, estimant que ces aliments issus de la biotechnologie sont sans danger pour la consommation humaine.

« En tant que président de ce pays, je ne peux pas mettre en danger la vie des citoyens qui m’ont élu », a déclaré le Président kényan, cité par la publication, ajoutant que tous les scientifiques et les universités du Kenya conviennent que les aliments OGM ne posent aucun problème.

Ruto a, dans ce sens, évoqué des exemples comme l’Afrique du Sud et les États-Unis qui, selon lui, consomment des produits alimentaires génétiquement modifiés.

Pour sa part, « Daily Nation » souligne que Ruto a déclaré que le problème de la hausse du coût de la vie sera résolu grâce aux mesures d’atténuation qu’il a mises en place.

Le chef de l’État a fait savoir que son gouvernement utilisera toutes les terres disponibles pour augmenter la superficie consacrée à la production alimentaire, ajoute le journal, notant que Ruto a accusé l’ancienne administration d’avoir “saboté” le projet d’irrigation de Galana Kulalu.

Abordant le Fonds des micros crédits qu’il avait lancé, le Président kényan a indiqué que le mécanisme est déjà devenu autonome, avec 21 milliards de shillings ayant déjà été prêtés à 17,5 millions de Kényans, dont 5,5 millions sont des emprunteurs réguliers.

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