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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  21 Mars      24        revue de presse (625),

 

Dakar, 21/03/2023 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce mardi qui aborde notamment l’éventuelle candidature pour un 3ème mandat de Macky Sall pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, la 4-ème édition du Forum économique de l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire et la suspension de l’annonce des résultats de l’élection du gouverneur du week-end dans l’État du Nord-Est au Nigeria.

La presse africaine s’intéresse également aux manifestations lancées au Kenya par l’ancien candidat à la présidentielle et chef de l’opposition, Raila Odinga, aux actions de l’Ethiopie en matière de protection de l’environnement et à la grève générale à laquelle ont appelé les Combattants de la liberté économique (EFF), un parti socialiste radical et troisième force politique d’Afrique du Sud.

Au Sénégal, les quotidiens continuent de disséquer l’actualité politique laquelle reste le sujet phare notamment une éventuelle candidature du président Macky Sall en 2024, qui a accordé une interview au journal français « l’Express », l’appel de l’opposant Ousmane Sonko à la mobilisation et à la poursuite de la lutte depuis son lit d’hôpital, entre autres questions sociales.

‘’Macky se rapproche d’une 3-ème candidature et prévient’’,  titre le journal ‘’Les Echos’’ qui le cite en ces mots: ‘’+j’ai donné une opinion qui correspondait à ma conviction du moment. Celle-ci peut évoluer et les circonstances peuvent m’amener à changer de position. Ceux qui s’imaginent pouvoir intimider le pouvoir et bloquer la justice se bercent d’illusions+’’.

Sur cette troisième candidature à la Présidentielle de 2024, le journal ‘’Yoor Yoor Bi’’ note un +wax waxeet+ (se dédire en langue locale wolof) et s’interroge à sa Une ‘’A quel Macky se fier ?’’.

Le média se rappelle les propos du Président Macky Sall du 31 décembre 2018 au Palais: ‘’+Quand on a ramené le mandat de 7 à 5 ans, j’ai dit qu’il est renouvelable une fois. J’y ai rajouté une clause qui stimule que nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Si je suis réélu, je fais un deuxième mandat de 5 ans. Cela fera plus 7. Il faudra partir+’’.

Au journal « l’Express » du 20 mars 2023 il déclare ‘’+Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps. J’ai été élu en 2012 pour un mandat de sept ans. Mon premier mandat est intangible et donc il est hors de portée de la réforme. La question juridique est donc réglée. Dans mon camp, les gens se sont déjà positionnés pour m’investir comme candidat+’’, indique la publication.

Sous un titre ironique, ‘’Macky et la déclaration Express de candidature’’, ‘’L’Observateur’’ revient sur l’interview que le chef de l’Etat a accordé à ce journal.

D’après ‘’Bes Bi Le Jour’’, ‘’Macky fonce’’. ‘’+J’ignore ce qui peut se passer mais, ceux qui s’imaginent pouvoir intimider le pouvoir et bloquer la justice se bercent d’illusions. Si le Sénégal n’était pas une démocratie, le sort de Sonko aurait été réglé depuis longtemps+, écrit la publication. Sur le troisième mandat, dit-il, ‘’+j’ai donné une opinion qui peut évoluer selon les circonstances+’’, rapporte le journal.

‘’Macky Sall rétropédale ?’’, se questionne à sa manchette le journal ‘’En Quête’’ qui évoque le troisième mandat. Macky Sall en ces termes ‘’+le Conseil constitutionnel a estimé que mon premier mandat était hors de portée de la réforme. Le moment venu, je ferai savoir ma position+’’.

Toujours sur ce troisième mandat, ‘’Walf Quotidien’’ affiche ‘’Le reniement en téléchargement’’. Le journal prédit un ‘’parfum de rupture avec Macron’’. De plus, ‘’En 2019, Macky a été réélu pour un +second mandat de cinq ans+ selon le département américain’’, indique le média.

‘’Sud Quotidien’’ présente ‘’Macky, en quête de sésame !’’, faisant état de la promenade du couple présidentiel après les manifestations du 16 mars, et de la position mitigée sur la 3ème candidature face au quotidien français ‘’L’Express’’.

Par ailleurs, les journaux se focalisent également sur l’appel de Ousmane Sonko depuis son lit d’hôpital. ‘’Je suis victime de tentative d’assassinat’’, titre ‘’Vox Populi’’. Il dit niet à une évacuation sanitaire à létranger. +Je ne compte pas quitter le pays pour laisser le terrain à Macky Sall, car, c’est ici que la lutte va se poursuivre+. Selon le journal, un échantillon du produit qui lui a été aspergé a été envoyé à l’étranger pour déterminer sa composition.

‘’Sonko demande à ses partisans de continuer la lutte’’, affiche ‘’Le Témoin Quotidien’’. S’exprimant pour la première fois depuis son hospitalisation au ‘’Suma’’ jeudi dernier, le leader de Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) a assuré se sentir bien et en a profité pour galvaniser ses partisans.

Loin de cela, ‘’Le Soleil’’ se consacre sur l’accès universel à l’électricité sous le titre ‘’Le grand bond du Sénégal’’. ‘’En 2021, le taux d’accès national à l’électricité était de 80,5%’’ ajoute le quotidien national.

En Côte d’Ivoire, ’’Linfordrome’’ rapporte que la 4e édition du Forum économique de l’entrepreneuriat se tient les 27 et 28 avril à Abidjan sous le thème «Quel modèle entrepreneurial pour une industrialisation aboutie de l’Afrique ?».

Dénommé ’’Forum Indimaj Africa’’, ce meet-up de haut niveau qui est à sa quatrième édition met en lumière la nécessité impérieuse d’encourager l’entrepreneuriat-jeune en Afrique, précise-t-on.

Tribune par excellence d’échanges et de partage d’expérience sur l’entrepreneuriat-jeune en Afrique, le ‘‘Forum Indimaj Africa’’ réunit des experts, des entrepreneurs, des autorités publics et gouvernants autour de thématique centrée sur le développement de l’initiative privée par les talents et startups innovantes, indique la publication.

Et d’ajouter que ces acteurs publics et privés aborderont notamment les problématiques d’industrialisation, d’innovation, de mobilisation du capital humain, et de création de richesses, et ce afin d’identifier les leviers et solutions concrètes pour le développement de l’entrepreneuriat-jeune sur le continent.

Sur un autre registre, ‘’Fraternité Matin’’’ fait remarquer que le porte-parole du collectif de plus de 187 Petites et moyennes entreprises (Pme), Hermann Koffi Luc, a lancé, lundi à Abidjan, un véritable cri du cœur à l’endroit du Chef de l’État, Alassane Ouattara.

Lors d’une rencontre avec la presse à ses bureaux, Hermann Koffi Luc, président du Groupe Lumière Afrique, par ailleurs porte-parole du collectif, a plaidé auprès du Président de la République, Alassane Ouattara, afin qu’il interpelle le président du fonds Covid-19, Antoine Nimba, pour avoir gain de cause, indique le journal.

Et de poursuivre que ’’des promesses faites aux jeunes et grands entrepreneurs pour le paiement des fonds Covid 19 ne sont pas encore respectées. Et pourtant le Président Alassane Ouattara avait ordonné la reprise du paiement des fonds. Ces entrepreneurs qui attendent désespérément les fonds ont décidé de se faire attendre’’.

Au Nigeria, « The Nation » écrit que l’anxiété s’est emparée de l’État d’Adamawa, suite à la suspension de l’annonce des résultats de l’élection du gouverneur du week-end dans l’État du Nord-Est.

Le gouverneur Ahmadu Fintiri du PDP et son adversaire de APC, la sénatrice Aishatu Binani, étaient au coude à coude avant que le scrutin ne soit déclaré non concluant par la Commission électorale nationale indépendante (INEC), indique le journal.

Des appréhensions ont également été exprimées dans les États de Kebbi, d’Abia et d’Enugu, l’agence électorale ayant suspendu la collecte des résultats, fait savoir le média, ajoutant que l’exercice n’a pas non plus été concluant dans l’État de Benue.

Selon l’INEC, un scrutin supplémentaire sera organisé aujourd’hui dans le gouvernement local de Kwande.

Le responsable de la collecte des résultats de l’État d’Adamawa, Muhammed Mele, a déclaré que l’élection n’était pas concluante parce que la marge de victoire entre les deux principaux partis était inférieure au nombre de Cartes d’électeur permanente (PVC) collectées dans les endroits où l’élection n’a pas eu lieu.

Faisant l’annonce finale à la fin de la collecte vers 19h30 hier, M. Mele a indiqué qu’une nouvelle élection serait organisée dans les endroits concernés.

Au Gabon, le journal  « L’Union » souligne que la sélection nationale de football a atterri à Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué (Sud-est), en prélude au match face au Soudan de jeudi prochain comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).

Une partie de l’équipe est depuis ce lundi soir à Franceville, en attendant les arrivées, demain mardi, du reste du groupe, ajoute la même source.

Aussitôt arrivée dans la capitale provinciale du Haut-Ogooué, poursuit-on, l’équipe a pris la route pour Bongoville, son lieu de regroupement pour débuter dès mardi, sa préparation pour la rencontre face au Soudan.

Au Kenya, « Daily Nation » continue de s’intéresser aux manifestations lancées par l’ancien candidat à la présidentielle et chef de l’opposition, Raila Odinga, a annoncé des manifestations hebdomadaires tous les lundis pour faire pression sur le président William Ruto afin qu’il réponde à leurs revendications.

S’adressant à ses partisans dans les quartiers de Nairobi, Odinga a accusé l’administration du président Ruto de bafouer la Constitution en attaquant « des manifestants innocents déjà battus par le coût élevé de la vie, » ajoute le journal.

Lundi, la police kényane a empêché les manifestants d’accéder au centre-ville, tandis que des affrontements ont eu lieu avec des dizaines de jeunes pendant la majeure partie de la journée, rappelle le quotidien, faisant savoir que Raila Odinga a choisi de se rendre dans certains quartiers périphériques de Nairobi après que tous les accès menant au centre-ville ont été barricadés par la police.

D’autre part, l’ancienne colistière de Odinga au titre de la présidentielle, Martha Karua, a lancé un défi au président Ruto exhortant les Kényans à “rester résilients face à l’intimidation du régime,” ajoute le quotidien, notant qu’elle a souligné que le président n’a pas le droit de suspendre « le droit de manifester pacifiquement”.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » consacre son éditorial aux actions du pays en matière de protection de l’environnement en focalisant sur l’effort de l’Ethiopie pour capitaliser sur le grand barrage la Renaissance et la vaste campagne de reboisement qui a permis la plantation de plus 20 milliards de plants d’arbres au cours des quatre dernières années.

Ces actions constituent une manifestation claire du ferme engagement de l’Ethiopie à contribuer à l’effort visant à lutter contre une menace naturelle mondiale : le changement climatique, écrit l’éditorialiste.

Étant donné que la protection de l’environnement a une incidence directe sur la réactivité de la population, les programmes de sensibilisation doivent être consolidés en vue de renforcer la prévention des effets néfastes de la nature, souligne l’éditorialiste, ajoutant que l’Éthiopie s’efforce sans relâche de créer un environnement sûr.

L’Éthiopie a clairement pris l’initiative de stimuler la protection de l’environnement, note le commentateur, relevant que le pays a également constaté que la protection écologique est essentielle pour assurer la sécurité des barrages, augmenter les volumes d’eau et fournir aux populations un environnement sûr et vivable.

De toute évidence, la lutte contre les atteintes à l’environnement nécessite une coopération et une détermination pour mettre en œuvre les politiques environnementales, souligne le journal, mettant l’accent sur l’importance de la coopération dans ce domaine.

Dans le but d’étendre les efforts pour créer un environnement sûr, l’Éthiopie a fourni des semis aux pays voisins tels que le Kenya, Djibouti, l’Érythrée, la Somalie, le Soudan du Sud et d’autres, relève l’éditorialiste

En Afrique du Sud, la grève générale à laquelle ont appelé lundi les Combattants de la liberté économique (EFF), un parti socialiste radical et troisième force politique du pays, occupe la Une des journaux.

« City Press » fait constater que des restes de pneus brûlés, des tas de pierres et des crânes de vache barricadant les routes, ainsi que des commerces non opérationnels (…) ce ne sont là que quelques-unes des scènes choquantes qui ont réveillé lundi certains habitants du campement informel de Winnie Mandela à Thembisa dans l’East Rand.

Le journal relève que le chaos a éclaté dans le campement informel, les forces de l’ordre, notamment le service de police sud-africain et le département de police métropolitaine d’Ekurhuleni, tentant de disperser les manifestants qui avaient commencé à brûler des pneus. Il note que, dès les premières heures de lundi, il y avait eu une « forte présence policière» et de l’armée dans les coins de rue pour empêcher le chao et les pillages des magasins, dont la plupart sont restés fermés par crainte de représailles.

« SaNews » se fait l’écho, à cet égard, de l’appel de la Commission sud-africaine des droits de l’homme (SAHRC) aux forces de l’ordre de protéger tous ceux qui veulent ou non participer aux manifestations de ce lundi organisées par les Combattants de la liberté économique (EFF).

« La Commission appelle également les forces de l’ordre à faire preuve de retenue et le gouvernement à veiller à ce que les personnes qui souhaitent exercer leurs droits et qui ne soutiennent pas les actions de protestation de l’EFF ne soient pas intimidées ou affectées dans leur vie et leurs moyens de subsistance», note le média. Et d’ajouter que la Commission est préoccupée par le niveau de menace et d’intimidation communiqué dans les médias et d’autres plateformes dans le cadre des actions de protestation.

Pour sa part, « The Citizen » relève que si ces menaces de violence sont suivies d’effet par des partisans de l’EFF ou d’autres personnes participant à la grève nationale, cela pourrait entraîner des préjudices et la violation des droits de l’homme.

Au volet sanitaire, « Times Live » retient que 2 800 praticiens militaires ont été déployés dans des hôpitaux publics suite la grève du Syndicat national de l’éducation, de la santé et des travailleurs connexes (Nehawu).

La publication estime que ce déploiement coûtera au contribuable 83,3 millions de rands, notant que conformément à la loi sur la défense, le Président ou le ministre de la Défense peut autoriser le déploiement de la force de défense pour le service à l’intérieur de la république ou dans les eaux internationales pour soutenir tout département de l’État, y compris le soutien à des fins d’amélioration socio-économique.

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