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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  19 Avril      10        revue de presse (625),

 

Dakar, 19/04/2023 -(MAP)- La presse africaine a consacré, mercredi, ses principaux commentaires et titres à la Une à plusieurs sujets d’actualité, notamment la polémique suscitée par l’annonce par le leader du parti Rewmi de sa candidature à la Présidentielle de 2024 au Sénégal, le lancement de la 15ème édition du Prix Ivoire pour la Littérature africaine, la visite d’Etat du Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, en Chine, les controverses générées par les élections générales et la menace de grève brandie par les syndicats des travailleurs de l’aviation au Nigéria,

Les journaux évoquent également la crise économique et l’impact des délestages électriques sur les hôpitaux en Afrique du Sud, la coopération entre l’Ethiopie et la Hongrie, les affrontements armés au Soudan et la campagne de répression contre le vol et les voleurs au Rwanda.

Au Sénégal, « Le Témoin » qui revient sur la polémique déclenchée au sein du camp présidentiel après la sortie médiatique du leader du parti Rewmi (Le pays) au cours de laquelle il a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2024, écrit que « rien ne va plus entre ldrissa Seck et les membres du Conseil économique, social et environnemental. Le président de l’institution consultative est, en effet, acculé de toutes parts depuis l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ».

C’est une trentaine de membres du Cese membres de Benno Bokk Yaakar qui ont été les premiers à sortir de leur hibernation pour réclamer la démission du leader de Rewmi et membre de la conférence des leaders de Benno Book Yaakar, ajoute le quotidien.

«Les conseillers de la coalition Bby, membres du Cese, dénoncent avec fermeté cette sortie politique malheureuse et calculée de Monsieur Seck qui s’apparente beaucoup plus à une envie d’exister politiquement que de trouver une solution politique à la situation actuelle du pays», ont soutenu ces membres du CESE, cité par le journal.

Poursuivant leur diatribe contre le président de leur institution, ces conseillers emmenés par Woula Ndiaye ont dénoncé ce qu’ils ont appelé les «propos teintés de manipulation de l’opinion et de délation à l’endroit de hautes personnalités de ce pays», souligne la publication, notant qu’ils ont appelé leur président, à la suite de cette sortie politique qualifiée de «malheureuse», «à soumettre sa démission de président du CESE ainsi que celle des ministres du Sport et de l’Elevage dont son parti à la charge».

De son côté, le journal « Enquête » indique que « resté discret, presque effacé de la scène politique depuis son ralliement au camp présidentiel ponctué par sa nomination à la présidence du Conseil économique, social et environnemental (Cesc) en 2020, Idrissa Seck est revenu au cœur du débat politique, depuis plusieurs jours ».

L’ex-maire de Thiès, qui a annoncé sa candidature pour 2024, se retrouve au centre du jeu, semblant jouer de son alliance avec le président Macky Sall et de sa proximité retrouvée avec Son principal opposant Ousmane Sonko, pour s’imposer comme un acteur clé, en vue de la Présidentielle de 2024, explique-t-il.

« Très en colère contre le président du [CESE], les leaders de BBY (la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle) disent s’étonner de l’attitude d’Idrissa Seck », note L’As sur la base d’une déclaration dans laquelle ils dénoncent la candidature unilatérale de l’ancien Premier ministre à la prochaine élection présidentielle.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ s’intéresse au lancement de la 15ème édition du Prix Ivoire pour la Littérature africaine d’expression francophone.

Doté d’un montant de 2 000 000 FCFA, soit environ 3 000 euros et d’un trophée, le Prix Ivoire est ouvert du 02 mars au 30 juin 2023, précise la publication.

Et de souligner que ce prix qui est à l’initiative de l’Association Akwaba Culture présidée par Mme Isabelle Kassi Fofana a pour but de mettre en lumière les nouvelles voix littéraires d’Afrique et des diasporas africaines francophones. Il récompense, chaque année, un auteur émergent originaire du continent africain ou de la diaspora africaine francophone.

Pour participer à ce prix, aucun thème n’est imposé aux participants. Seule la qualité intrinsèque des œuvres et le désir des auteurs de dire les Afriques importe, précise l’Association organisatrice, précise-t-on.

Pour sa part, ’’Linfodrome’’ rapporte qu’un nouveau vaccin contre le paludisme développé par l’université d’Oxford a reçu le feu vert des autorités ghanéennes pour être utilisé dans ce pays, une première pour ce vaccin qui suscite beaucoup d’espoir.

Au Gabon, « L’Union » souligne que le président gabonais, Ali Bongo Ondimba est arrivé en Chine où il effectue une visite d’Etat  du 19 au 20 avril 2023.

Citant un communiqué de la présidence, le journal note qu’après son arrivée, le président Ali Bongo Ondimba rencontrera son homologue chinois Xi Jinping avec qui, les axes de coopération entre les deux pays seront abordés.

«La rencontre entre Leurs Excellences Xi Jinping et Ali Bongo Ondimba sera l’occasion de dynamiser, pour un partenariat Gagnant-gagnant, les axes de coopération qui unissent le Gabon et la Chine», indique-t-on.

Le chef de l’Etat gabonais aura également des rencontres avec d’autres autorités chinoises, poursuit la même source, ajoutant que toutes ces rencontres seront sanctionnées par la signature de plusieurs accords entre les deux pays.

«Au cours de son séjour en terre chinoise, Ali Bongo aura par ailleurs des entretiens avec plusieurs autorités chinoises telles que M. Li Qiang, Premier ministre du Conseil des Affaires d’Etat et M. Zhao Leji, président du Comité Permanent de l’Assemblée Populaire Nationale », ajoute la même source, notant qu’au terme des entretiens entre les deux chefs d’Etat, les deux Gouvernements procéderont à la signature de plusieurs accords bilatéraux qui participeront à la consolidation du Cadre juridique de coopération.

Au Nigeria, « The Guardian » écrit que malgré les controverses générées par les élections générales et le sentiment d’urgence qui, selon certains Nigérians, devrait suivre les pétitions électorales, la Cour des pétitions de l’élection présidentielle (PEPC) n’a pas encore commencé à entendre les pétitions, alors que le temps passe.

L’ancien président de l’Association du barreau nigérian (NBA), Olisa Agbakoba, a récemment soutenu que la Cour pourrait statuer sur les affaires avant la passation des pouvoirs prévue 29 mai, si elle accélérait le processus afin de réduire la tension générée par le fait que le vainqueur déclaré prendrait ses fonctions, alors que la légitimité de sa victoire est toujours contestée, rapporte le média.

Cependant, il semble que les juristes ne soient pas convaincus par de tels arguments, puisque la loi leur donne le pouvoir d’annuler toute victoire non obtenue conformément à la loi, que le vainqueur soit déjà en fonction ou non, fait savoir le journal.

Sur un autre registre, le quotidien fait remarquer que les syndicats des travailleurs de l’aviation ont averti mardi de l’imminence d’une grève illimitée si les autorités ne parviennent pas à résoudre le problème persistant de la non-application des conditions de service (et d’autres questions liées au bien-être dans les sept prochains jours.

Les syndicalistes, à la fin de leur grève d’avertissement de deux jours mardi, ont promis de fermer l’espace aérien pour attirer l’attention de l’administration actuelle, poursuit la publication.

Alors que le ministre de l’Aviation, Hadi Sirika, est resté muet sur l’évolution de la situation, l’Autorité nigériane de l’aviation civile (NCAA) a entamé des négociations avec les travailleurs mécontents, ajoute-t-on.

En Afrique du Sud, « Business Tech » indique que les hôpitaux publics dépensent des millions en diesel pour maintenir les lumières allumées et le fonctionnement des salles d’opération.

Répondant aux questions des parlementaires, le ministre de la Santé, Joe Phaahla, a déclaré qu’entre avril 2022 et février 2023, les hôpitaux ont dépensé un total 686 millions de rands (70 millions de dollars) rien qu’en diesel, soit 19 millions de rands de plus que le budget alloué, rapporte le quotidien.

Il précise que parmi les mesures visant à réduire les délestages dans les hôpitaux, le ministre a évoqué une série de rencontres avec les responsables de la compagnie d’électricité publique « Eskom » visant à demander davantage d’exemptions aux établissements de santé.

Pour sa part, « Money Web » s’arrête sur un rapport du groupe financier Capitec, qui a montré que les ménages sud-africains sont sous une pression extrême et luttent pour joindre les deux bouts dans un contexte de hausse accrue du coût de la vie.

Les données du rapport brossent un tableau inquiétant sur la situation économique du pays, souligne le journal, notant que les Sud-africains ont dépensé, en moyenne, 8% de plus en produits alimentaires et 16% de plus en carburant en 2022.

Le média relève également que les citoyens se tournent de plus en plus vers le crédit et les prêts bancaires pour augmenter leurs revenus mensuels et compenser leur baisse de pouvoir d’achat.

En Éthiopie, « The Ethiopian Herald » consacre son éditorial aux affrontements armés au Soudan en relevant que le gouvernement éthiopien, en tenant compte de ses récentes expériences, croit fermement au dialogue pour la résolution du conflit pour le bien du peuple et du pays.

De toute évidence, les Africains ont accumulé la sagesse nécessaire pour résoudre leurs propres problèmes par eux-mêmes, relève l’éditorialiste, notant qu’en tant qu’Africains, les Soudanais ont aussi la capacité de résoudre leur conflit par eux-mêmes de manière pacifique.

Le gouvernement éthiopien espère que les deux parties se réuniront et régleront leurs différends par le dialogue et résoudre les crises à l’amiable et “ne pas ouvrir leur porte à l’intervention de certaines forces extérieures qui aspirent à saisir l’occasion et déstabiliser le pays et la région”, souligne l’éditorialiste.

Dans un autre article, le quotidien s’intéresse à la coopération entre l’Ethiopie et la Hongrie en focalisant sur la visite à Addis-Abeba du ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó.

Le chef de la diplomatie hongroise qui s’est entretenu avec son homologue éthiopien, a salué le gouvernement éthiopien pour son engagement à apporter une solution durable au conflit dans le nord du pays, écrit le journal.

Au Kenya, The Standard souligne que le conflit au Soudan offre une occasion parfaite pour le Kenya de réaffirmer sa position d’arbitre régional efficace.

Pendant une longue période, le Kenya a été relégué au second plan lorsqu’il s’agit de résoudre certains problèmes sécuritaires auxquels ont fait face le Soudan et le Soudan du Sud, souligne le journal, faisant observer que l’Éthiopie a pris le dessus sur certains dossiers.

Cependant, avec l’émergence du conflit au Tigré, l’Ethiopie a mis davantage l’accent sur la résolution des problèmes de sécurité intérieure.

Cette situation donne au Kenya et en particulier au président William Ruto une bonne opportunité, estime l’éditorialiste, estimant que “le Kenya doit accélérer la relance de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) en ralliant les États membres pour parler d’une seule voix sur la crise soudanaise”.

Le Kenya est plus à même de soutenir les processus politiques au Soudan, car la situation favorise le président William Ruto, souligne l’auteur de l’article, ajoutant que le Kenya doit assumer le rôle de leadership de l’IGAD auprès du chef soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan.

Une fois que le Kenya aura pris la tête de l’IGAD, le président Ruto devra se lancer dans la reconstruction de son rôle dans les questions de sécurité régionale, suggère-t-il.

Au Rwanda, The New Times rapporte que la Police a intensifié ses efforts pour lutter contre le vol, appréhendant des centaines de jeunes soupçonnés d’être impliqués dans ces actes criminels.

Au moins 800 jeunes impliqués dans des vols ont été arrêtés au cours des deux derniers mois, dont la majorité à Kigali, la capitale, fait savoir le journal, expliquant que cette campagne de répression intervient en réponse aux appels des citoyens pour lutter contre l’augmentation des cas de vol dans le pays.

Selon la publication, le porte-parole de la police, John Bosco Kabera, a affirmé que les autorités ont réitéré leur engagement à lutter contre les crimes, appelant les citoyens à la collaboration et au partage d’informations concernant les individus suspects et les réseaux criminels.

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