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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  2 Mai      35        revue de presse (625),

 

Dakar, 02/05/2020 (MAP) – La Fête du Travail et les répercussions de la pandémie du nouveau coronavirus sur la vie nationale dans les pays africains sont les principaux sujets traités par la presse africaine parue samedi.

Au Sénégal, +Le Soleil+ écrit sous le titre en Une « Violation de l’interdiction du transport interurbain : l’Etat corse les sanctions », que le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a averti que « ceux qui font le transport illégal seront traqués et punis sévèrement. Il y a des condamnations, mais avec les nouvelles mesures, elles vont être plus sévères ».

Désormais, un coupable de transport illégal non seulement ne bénéficie pas de circonstances atténuantes, mais risque une peine d’un à cinq ans de prison assortie d’une amende d’un à cinq millions de francs CFA, rapporte la publication.

Son confrère +Sud Quotidien+ s’intéresse à la célébration de la fête du 1er mai dans le contexte de la lutte contre le coronavirus, notant que le chef de l’Etat a salué, dans un message aux travailleurs, « l’engagement patriotique des centrales syndicales ».

Selon la publication, le président de la République a en effet salué le sens civique de la décision des centrales syndicales de ne pas présenter de cahier de doléances cette année, compte tenu du contexte.

Au Gabon, +l’Union+ écrit sous le titre « 1er mai : service minimum » que ni manifestation festive, ni défilé, ni décoration, crise sanitaire due au coronavirus oblige. Célébrée au demeurant sur le thème « ensemble face au covid-19 dans le monde du travail », la fête s’est résumée à une réunion du premier ministre, Julien Nkoghe Bekale et la lecture du manifeste des travailleurs par le président de l’Union des syndicats de l’administration publique (USAP), Fridolin Mvé Messa.

Pour sa part, +Gabonreview+ indique que dans l’objectif de démentir les fausses rumeurs et autres croyances relatives à la pandémie du coronavirus, trois associations gabonaises, le Laboratoire citoyen du Nouveau Monde (LCNM), Yali Gabon et le PAYNCoP Gabon, mettent à la disposition des plus jeunes une bande dessinée titrée « Gabon Stop Covid-19. Non aux mythes », pour mieux les informer sur la maladie, tout en leur rappelant les gestes utiles pour s’en protéger.

L’œuvre accessible sous format numérique, est présentée par ses initiateurs comme « un appui aux efforts du gouvernement » dans sa lutte contre le coronavirus, souligne le site d’information.

En Côte d’Ivoire, le portail d’information « Abidjan.net » rapporte que plus de 19000 travailleurs issus de 710 entreprises sont mis au chômage et ont basculé dans la vulnérabilité du fait du COVID-19.

Cette annonce, écrit-on, a été faite vendredi par le secrétaire général de la Centrale Syndicale Humanisme, Soro Mamadou, lors de la commémoration de la fête du travail.

« Cela fait un mois et une semaine que des milliers de travailleurs sur l’ensemble du pays sont sans revenus. Aujourd’hui, nous sommes au regret de vous annoncer que plus de 19000 travailleurs, issus de 710 entreprises sont mis au chômage », a indiqué, M. Soro, cité par le journal électronique.

Sur un autre registre, « Koaci.com » fait savoir qu’une équipe d’expertise médicale composée de douze agents médicaux et experts sanitaires de le ville de Tianjing, a été envoyée par la Chine en Côte d’Ivoire. Le site d’information cite comme source l’Ambassade de Chine à Abidjan.

« Accusée par Trump de manipuler l’OMS, la Chine explique que selon des lois ivoiriennes, « les experts chinois ne prendront pas part au traitement médical direct des malades », peut-on lire.

En Afrique du Sud, +Eyewitness News+ revient sur les propos des représentants du Syndicat national des métallurgistes d’Afrique du Sud (Numsa) qui ont déploré que les mesures prises par le gouvernement pour faire face aux effets économique et sociaux de la pandémie n’étaient pas suffisantes.

A titre d’exemple, le programme d’aide temporaire à l’emploi mis en place par la Caisse d’assurance chômage (FUI), ne couvre pas tous les employés affectés par les mesures de confinement total mis en place depuis le 27 mars dernier, précise le journal.

+Business Tech+ s’arrête sur le plan d’urgence initié par le gouvernement pour atténuer l’impact du coronavirus sur l’économie du pays et les populations les plus vulnérables. Le journal indique que les responsables ont dû prendre en considération plusieurs facteurs, à savoir la situation budgétaire précaire du pays et la pression sur la balance des paiements.

Citant l’économiste en chef chez Sanlam Investments, Arthur Kamp, le journal fait savoir que ces mesures interviennent dans un contexte marqué par une « récession qui affecte les recettes publiques avec un déficit qui devrait atteindre plus de 12 pc du PIB en 2020 », signalant que le taux d’endettement devrait dépasser 80 pc du PIB à moyen terme.

Au Ghana, +Daily Guide+ indique que la minorité a décrit comme inacceptables et illégales les décisions de la National Identification Authority (NIA) et de la Commission électorale (CE) de poursuivre leurs exercices d’enregistrement à un moment où le pays lutte contre la propagation de la pandémie de COVID-19.

« La décision des deux institutions publiques de procéder à l’enregistrement à la carte du Ghana au motif qu’ils pourraient fournir un équipement de protection individuelle à leur personnel exposerait les Ghanéens à des infections », estime la minorité.

Son confrère, +Pulse Ghana+, rapporte que les frontières du Ghana resteront fermées jusqu’au 31 mai afin d’empêcher la propagation du coronavirus.

« La fermeture sera prolongée à partir du 4 mai à minuit jusqu’au 31 mai », a fait savoir le quotidien.

En Ethiopie, les médias locaux s’intéressent à l’aide accordée par le Fonds monétaire international (FMI) à l’Ethiopie pour combattre le coronavirus, la célébration du 1er mai et le soutien du Danemark au pays pour faire face à la pandémie de COVID-19.

Ainsi, +ETHIOPIAN MONITOR+ rapporte que le FMI a accordé à l’Ethiopie une aide de 411 millions de dollars destinée à faire face à l’impact du coronavirus dans le pays.

Revenant sur la célébration de la fête du travail, +FANA BC+ écrit que la célébration cette année de la Journée internationale du travail (1er mai) intervient dans le cadre des restrictions imposées par la pandémie de coronavirus.

Dans son massage du 1er mai, le Premier ministre, Abiy Ahmed, a notamment exhorté les travailleurs à faire tout leur possible pour vaincre la pandémie, souligne le média.

Sur un autre registre, le média éthiopien revient sur le soutien de 18 millions de dollars accordé par le Danemark à l’Ethiopie.

Ce soutien est destiné à la sécurité alimentaire dans le pays, aux réseaux de protection sociale et aux droits des femmes dans le contexte du COVID-19.

Au Kenya, le quotidien à grand tirage « Daily Nation » braque ses projecteurs sur les souffrances des victimes des dernières inondations survenues dans l’ouest du pays.

Les victimes des inondations dans les régions de Nyanza, dans l’Ouest et de la valée du Rift, déplorent les conditions déplorables dans les centres d’évacuation. Elles vivent maintenant dans la peur d’être exposées à la maladie de Covid-19 en raison de la surpopulation, souligne le journal.

Malgré une directive gouvernementale restreignant le surpeuplement et maintenant une distance sociale de 1,5 mètre, les camps et centres d’évacuation des victimes vivent une autre réalité, déplore l’auteur de l’article.

La congestion, les mauvaises conditions d’hygiène, l’approvisionnement insuffisant en nourriture et produits essentiels comme les médicaments, les moustiquaires, la literie et les vêtements résument la situation dans les camps, écrit-il.

« Même si j’ai perdu mes biens, mon plus grand souci est mon bébé. Elle n’a que deux mois. Je ne sais pas si elle survivra », a déclaré une femme, dont la maison a été emportée par les crues de la rivière Nzoia.

A Djibouti, le journal « La Nation » s’intéresse à l’initiative lancée par le secrétariat d’Etat à la Jeunesse et aux Sports pour casser l’ennui causé par le confinement dicté par le Covid-19.

« Regarder la télévision ? Lire ? Faire du sport à la maison ? Depuis le 24 mars, c’est confinement obligatoire pour tout le monde. Alors pour casser l’ennui et favoriser l’épanouissement des jeunes, le secrétariat d’Etat à la Jeunesse et aux Sports a lancé un challenge Jonglage sur les réseaux sociaux », écrit le journal.

Plusieurs jeunes, garçons et filles, y ont participé et les dix meilleurs d’entre eux (dans le deux catégories) ont été retenus. L’idée était de se filmer en jonglant le plus longtemps possible avec un ballon et d’envoyer la vidéo, souligne la publication, ajoutant qu’une deuxième phase du concours sera bientôt lancée.

Au Rwanda, la presse locale rapporte que le président rwandais Paul Kagame vient de nommer l’ancien ministre du Commerce, Nshuti Manasséh, en tant que nouveau ministre d’Etat chargé de la communauté d’Afrique de l’Est.

Le journal +RNA+, qui cite un communiqué du premier ministre, écrit que Nshuti Manasséh a été nommé en remplacement d’Olivier Nduhungirehe, limogé le mois dernier par le chef de l’Etat.

Le média indique que M. Manasséh, fondateur de l’Université de Kigali, avait déjà pris la tête de nombreux départements ministériels, dont le département de l’Industrie, des Coopératives et du Tourisme.

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