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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  5 Juin      99        revue de presse (625),

 

 Au Sénégal, +Le Soleil+ se fait l’écho des propos du ministre délégué chargé du budget, Birima Mangara qui a déclaré que « notre trésorerie se porte bien », après que, fait observer le journal, le débat sur la situation financière et une tension de trésorerie qui existerait dans le pays ait occupé les devants de l’actualité.

 Selon le ministre délégué, les caisses de l’Etat se portent comme elles devraient être et il n’y a pas de problème de trésorerie.

« Nous avons des ressources, nous sommes en train de payer ce qui doit être payé, nous sommes en train d’irriguer l’économie, soyez rassurés que tout va bien, tout ne va pas comme dans les meilleurs des mondes, mais tout va bien jusqu’ici. Nous respectons nos standards, nos normes », a-t-il dit, assurant « notre économie, notre trésorerie se portent assez bien ».

Son confrère +Les Echos+ s’intéresse à l’affaire du maire de Dakar et Cie Khalifa Sall, notant que c’est aujourd’hui que Khalifa Sall et Cie vont retourner à la barre suite à leur appel ainsi que celui du parquet.

D’après la publication, afin de couper court à toute discussion ou tout soupçon, le Premier président de la Cour d’appel de Dakar a sorti une ordonnance modifiant la composition de la deuxième chambre correctionnelle qui va connaître de l’affaire opposant le ministère public à Khalifa Sall et Cie.

Dans cette ordonnance, poursuit le journal, le Premier président de la Cour d’appel de Dakar a décidé de présider personnellement l’audience, en invoquant les « nécessités de service » pour justifier sa décision.

En Côte d’Ivoire, « Fraternité Matin » rapporte que le phénomène des « enfants en conflit avec la loi » doit être considéré comme « circonscrit ». Le journal cite le ministre ivoirien en charge de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité.

« Le problème des enfants en conflit avec la loi qui a fait l’actualité doit être perçu comme un phénomène totalement circonscrit aujourd’hui, mais qui nous interpelle tous sur nos responsabilités individuelle et collective envers nos enfants », a lancé lundi le ministre de l’intérieur et de la sécurité à l’adresse des députés ivoiriens, cité par la publication.

De son côté, +L’Essor+ fait savoir que le Document unique de transport (DUT) d’un coût de 2500 FCFA vient d’être présenté à Abidjan dans le but de renforcer les relations contractuelles entre les acteurs, garantir la production de statistiques, d’améliorer les conditions d’exportations, d’établir les indicateurs performants sur les flux de transport.
La DUT, peut-on lire, remplace la lettre de voiture nationale, la lettre de voiture internationale et la feuille de route. Il est le seul document obligatoire ayant cours en Côte d’Ivoire pour le transport routier de marchandises, à l’intérieur et aux frontières ivoiriennes.

Au Ghana, +Daily Graphic+ rapporte que plus de 500.000 candidats passent cette année l’examen du certificat d’éducation de base (BECE), qui a commencé lundi.

Quelque 546 centres ont été mis en place à travers le pays, fait savoir la publication, notant que des représentants du gouvernement ont visité ces centres pour s’assurer du bon déroulement de l’examen.

Son confrère, +Ghanaian Times+ indique que le ministère des Terres et des Ressources naturelles à infligé une amende de 2,7 millions de dollars à des sociétés minières, notamment DRA Limited, Consar et Newmont Ghana Gold, suite à l’effondrement, en avril dernier, du toit d’un tunnel d’une mine d’or, faisant six morts.

Au Gabon, +l’Union+ écrit sous le titre « le général Olame Ndong à la tête des forces armées gabonaises : le bâton du commandant » que nommé le 30 mai dernier, le général de corps d’armée Ferdinand Gaspard Olame Ndong a pris officiellement hier ses fonctions de chef d’état-major des forces armées, en remplacement du général d’armée August-Roger Bilbaye Itandas.

La cérémonie de passation de commandement entre les deux officiers généraux qui inclut les autres changements intervenus au sein des FAG était présidée par le président gabonais Ali Bongo Ondimba en sa qualité de chef suprême des forces de défense et de sécurité.

En économie, la presse souligne que dans un contexte de prix du minerai nettement rémunérateur, le chiffre d’affaires global de la filière s’est situé l’année écoulée à 689 milliards de francs, soit une amélioration de 91,3% par rapport à 2016.

La fin 2017, l’activité extractive du minerai de manganèse a connu une embellie sous l’effet d’un contexte international favorable marqué par une hausse de l’industrie sidérurgique, explique la presse, notant que d’après les dernières notes de conjoncture de la direction générale de l’économie et de la politique fiscale, la production nationale de minerai et d’agglomérés de manganèse s’est fortement accrue (+44,3%) pour s’établir à 4,9 millions de tonnes.

Au Burkina, +Aujourd’hui au Faso+ indique que l’Alliance pour la défense de la patrie (ADP, opposition) prévoit d’organiser, le 23 courant à Ouagadougou, un meeting de protestation contre les « agissements » du gouvernement.

« Ceux qui nous gouvernent ont oublié ce qui a conduit à l’insurrection populaire. Ils sont assis sur les fruits des luttes du peuple », a déclaré le président de l’ADP, Abraham Badolo, cité par le journal.

Selon M. Badolo, « le peuple leur a fait confiance, en les reconduisant aux affaires et aujourd’hui, ils procèdent à des dépenses de prestige, pendant que l’hôpital publique se meurt, le Sahel burkinabè abandonné, les Burkinabè en insécurité alimentaire, les coupures intempestives d’électricité et d’eau, etc », a-t-il souligné.

Au regard de l’ensemble des « impairs » dans la gouvernance actuelle du Burkina, l’Assemblée générale (AG) extraordinaire de l’ADP a donné quitus au Bureau exécutif national pour la tenue d’un meeting de protestation, en collaboration avec d’autres acteurs de la société civile, a-t-il poursuivi, toujours relayé par la publication.

L’AG a décidé d’une motion de soutien aux syndicats authentiques et intègres engagés sur tous les fronts de la lutte pour le respect des libertés syndicales et démocratiques acquises de haute lutte, a-t-il relevé, estimant que « pendant que le gouvernement se donne le devoir d’interdire les sit-in sur un avis du Conseil d’Etat, le même gouvernement oublie par la même occasion, de demander à la même institution judiciaire, si l’insurrection populaire qui lui a permis aujourd’hui d’accéder au pouvoir, était légale ».

Au Mali +L’essor+ indique que les travaux de la 7è session de la 5è mandature du Conseil économique, social et culturel (CESC) ont débuté hier au siège de l’institution à Koulouba.

Présidée par le président du CESC, Boulkassoum Haïdara, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, des chefs de certaines institutions de la République.

C’est le thème de la «Migration» qui sera au cœur des échanges entre experts et membres du CESC lors de cette session qui durera quinze jours, selon le journal.

Procédant à l’ouverture des travaux, Boulkassoum Haïdara a déclaré que la migration est un sujet d’actualité d’une extrême sensibilité. Face au départ de nos bras valides vers d’autres cieux, à la recherche de l’eldorado, les membres du Conseil économique, social et culturel ont décidé de s’imprégner de tous les aspects de ce fléau.

Et d’ajouter qu’au cours de la session, a-t-il détaillé, divers aspects du phénomène migratoire seront passés en revue : la politique nationale de la migration, la migration et les défis sécuritaires, la migration et les droits humains, la migration et l’environnement, la migration et le genre, la migration et l’emploi des jeunes.

Au Kenya, les quotidiens de la place braquent leurs projecteurs essentiellement sur les mesures et les actions entreprises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la corruption.

Ainsi, la presse locale rapporte que, dans le cadre de ces mesures « draconiennes » qui interviennent dans le sillage des scandales de corruption éclatés, récemment, et de la promesse faite par le président Uhuru Kenyatta de combattre ce fléau, un millier de responsables de passation de marchés et de comptabilité publics ont été suspendus pour contrôle pour une durée de 30 jours.

Dans un communiqué largement relayé par les journaux, le porte-parole du gouvernement, Mwenda Njoka, a annoncé lundi que « les chefs des unités de passation des marchés et de comptabilité des ministères, départements, agences et sociétés d’Etat ont reçu l’instruction de se retirer avec effet immédiat ».

Il s’agit du « premier coup majeur dans le cœur de la corruption », ce qui témoigne de la détermination du président Kenyatta à « respecter son engagement de sévir rigoureusement pour la lutte contre la corruption qui a coûté des milliards au pays », commentent les quotidiens.

KS

 

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