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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  9 Juillet      105        revue de presse (625),

 

Dakar, 09/07/2018 (MAP)- La modification du code électoral au Sénégal, la réduction du train de vie de l’Etat au Gabon, la lutte contre la corruption au Kenya, les élections au sein du parti au pouvoir au Ghana, le secteur minier au Burkina Faso, le développement du réseau électrique en Côte d’Ivoire et la présidentielle au Mali sont les principaux sujets abordés par la presse africaine parue lundi.

Au Sénégal, la modification du code électoral et le procès en appel du maire de Dakar, marquent les titres de la presse locale aux côtés d’autres sujets politiques et économiques.

« Modification du Code électoral pour l’adapter au parrainage : le Président a promulgué la loi », titre le quotidien +Le Soleil+, rappelant que l’Assemblée nationale avait adopté le projet d’amendement, le 18 juin dernier, et que le Conseil constitutionnel l’avait déclaré conforme à la Constitution.

Au sujet du maire de Dakar, condamné pour à 5 ans de prison ferme dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de la capitale, les journaux font état de l’ouverture ce lundi du procès en appel en abordant la position de la Cour de justice de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), dans cette affaire.

Selon les avocats de la défense, la Cour de la CEDEAO saisie le 28 juin écoulé, a jugé que les droits de Khalifa Sall ont été violés durant toute la procédure ayant conduit à sa condamnation.

Pour les avocats de l’Etat du Sénégal, la juridiction sous-régionale a plutôt débouté la défense qui voulait qu’elle prononce la libération de son client, rapporte à ce sujet +Le Quotidien+, notant que « sans doute, le procès en Appel prévu aujourd’hui, sera aussi celui de la juridiction régionale ».

La presse locale aborde, sur un autre registre, les réactions au rejet de l’inscription sur les listes électorales de l’ancien ministre, Karim Wade, condamné en 2015 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à 6 ans d’emprisonnement.

Karim Wade doit jouir de ses droits civiques et politiques, et seule une sanction pénale explicitement prononcée par la juridiction de condamnation peut l’en priver, souligne le collectif des avocats du fils de l’ex-président Abdoulaye Wade, notant que l’arrêt de la CREI a relevé, expressément, qu’il n’avait pas pour effet de priver l’ancien ministre de ses droits civiques et politiques.

Au Gabon, +l’Union+ revient sur les mesures gouvernementales pour réduire le train de vie de l’Etat, écrivant dans ce sens qu’à l’instar de plusieurs leaders des partis politiques du pays, le secrétaire général exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC), Guy-Christian Mavioga, a décortiqué les mesures adoptées récemment par le Conseil des ministres, notant que le responsable politique a, de manière générale, salué ces mesures, au cours d’un déjeuner de presse, tenu samedi à Libreville.

Toutefois, il a fustigé la non prise en compte de la réduction de la taille du gouvernement qui, pourtant, était classée parmi les mesures  »immédiates » et dénoncé le fait qu’elle a été qualifiée de non-rétroactive, contrairement aux autres décisions, ajoute la publication, notant que l’ancien porte-parole de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence estime que « ne pas réduire immédiatement la taille du gouvernement au moment où les salaires de plusieurs compatriotes sont réduits est une injustice sociale et une position cynique et inique ».

En politique, la presse souligne que l’association des jeunes émergents volontaires (AJEV) ne présentera pas de candidats aux élections législatives à venir, a annoncé son président d’honneur Brice Laccruche Alihanga au sortir d’une réunion avec le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Eric Dodo Bouguendza, notant que c’est un grand souci en moins pour le parti au pouvoir dont les candidats potentiels voyant d’un mauvais œil la possible irruption dans l’arène électorale des membres de cette association.

Au Kenya, la lutte contre la corruption et la Coupe du Monde 2018, qui se déroule en Russie, sont, entre autres, les principaux sujets qui retiennent l’attention des quotidiens de la place.

Ainsi, le journal +Daily Nation+ s’intéresse à l’affaire de corruption concernant l’acquisition par le ministère de l’Education d’un lot de terrain, dans la banlieue de Nairobi, destiné à la construction de deux écoles, relevant qu’un rapport du comité parlementaire du foncier a conclu à ce que les responsables de la Commission nationale des Terres (National Land Commission, NLC) « se trouvent au centre d’un réseau de transactions foncières » et qu’ils « avaient l’intention de détourner des fonds publics ».

Cette affaire constitue « un tournant décisif dans la guerre contre la corruption », déclenchée récemment, commente la publication à grand tirage.

Par ailleurs, la presse kényane continue de réserver l’essentiel de ses pages sportives aux commentaires du Mondial 2018, en Russie, notamment aux matchs des quarts de finale, disputés vendredi et samedi, notant que la première affiche de la demi-finale mettra aux prises la France face à la Belgique, alors que lors de la deuxième rencontre l’Angleterre croisera le fer avec la Croatie pour une place en finale de la prestigieuse manifestation footballistique mondiale.

KS.

Au Ghana, +Daily Graphic+ s’intéresse aux élections au sein du parti au pouvoir au Ghana, le New Patriotic Party (NPP), notant que Freddie Blay, le président national par intérim du parti a été élu président de sa formation politique à l’issue du congrès qui s’est tenu samedi à Koforidua, une ville de l’Est du Ghana.

Le Président ghanéen, Nana Akufo-Addo qui est un membre et leader du parti, a félicité le président élu de même que le nouveau bureau qui devra gérer les affaires pour une période quatre ans, fait savoir le quotidien à grand tirage.

Côté sport, +Ghanian Times+ indique que la confédération africaine de football (CAF) a procédé à la suspension de 11 arbitres, dont une suspension à vie et deux de 10 ans.

Cette décision intervient suite au scandale de corruption qui a entraîné la chute du président de la Fédération ghanéenne Kwesi Nyantakyi, souligne la publication.

Au Burkina Faso, le quotidien +Sidwaya+ rapporte à la Une le lancement des travaux de construction de la mine d’or dénommée « Wahgnion Gold Operations », dans la province de la Léraba (région des cascades) pour un coût de 137 milliards de F CFA.

Selon le journal, le premier lingot d’or de cette mine est annoncé pour le dernier trimestre de 2019, rappelant que le coup d’envoi de ce projet a été donné, vendredi dernier, par le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba.

« La région des Cascades aura sa toute première mine industrielle d’ici à fin 2019. Cette mine d’or, qui est également la 14è mine industrielle burkinabè, sera implantée à Niankorodougou, une commune rurale située à quelque 40 km au Sud de Sindou », précise la publication.

La mine s’étalera sur quatre gisements pour une superficie totale de 89,08 km2, relève +Sidwaya+, ajoutant que 2,3 milliards de F CFA seront versés pour indemniser les pertes de champs, d’arbres et de plantations des populations locales.

Selon le ministre burkinabè des Mines, Oumarou Idani, cité par le journal, 84 milliards de F CFA seront perçus en termes d’impôts et de taxes par l’Etat burkinabè, sur neuf ans, avec une production moyenne de 3,7 tonnes d’or par an au cours de cette période, soulignant que 1000 personnes y travailleront pour la phase de construction, et au moins 600 emplois permanents.

En Côte d’Ivoire, +Fraternité Matin+ rapporte que le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a procédé, samedi à Dabakala (centre), au lancement officiel du Projet de développement et de réhabilitation du réseau électrique de Côte d’Ivoire (PRODERCI), d’un coût de 460 milliards de francs CFA, soit environ 700 millions d’euros.

Ce projet bénéficie, précise-t-on, d’un financement à 95% de la République populaire de Chine à travers sa banque Eximbank Chine et de l’Etat de Côte d’Ivoire, à hauteur de 5%.

Sur un autre registre, +Soir Info+ fait savoir que le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF), a suspendu quatre arbitres ivoiriens au terme d’une réunion dont l’objet était de statuer sur les allégations de corruption formulées dans les médias.

« Le 07 juillet, le jury disciplinaire de la CAF s’est réuni aux fins de statuer sur les allégations de corruption formulées dans les médias. Les décisions ont été prises par le jury disciplinaire de la CAF pour les arbitres concernés », rapporte un communiqué de l’institution panafricaine, relayé par la presse.

Au Mali +L’essor+ écrit que la campagne pour le scrutin présidentiel du 29 juillet au Mali a officiellement démarré samedi dernier, notant que vingt-quatre candidats au total se présentent au premier tour de la présidentielle.

Plus de 80 observateurs de l’Union européenne (UE) seront présents pour l’élection du 29 juillet, a annoncé la Mission d’observation électorale de l’UE au Mali, dans un communiqué, cité par le quotidien.

D’après le ministère malien de la sécurité, les mesures de sécurité ont été renforcées pour cette campagne et plus de 30.000 membres des forces de sécurité et de défense ont été mobilisés pour sécuriser les candidats sur le terrain et les opérations de vote, note la publication.

Son confrère +L’indépendant+ indique que des milliers de personnes ont assisté dimanche à Bamako au premier meeting de campagne du chef de l’Etat sortant Ibrahim Boubacar Keïta, alors que son principal rival à la présidentielle du 29 juillet, Soumaïla Cissé, mobilisait également une foule de nombreux partisans

« Je me présente pour ma succession, pas par amour du pouvoir mais par amour pour ce pays, pour sa sécurité et sa stabilité », a affirmé le président Keïta, lors de son meeting, tout en demandant à ses partisans de « rester mobilisés pour la victoire », selon le journal.

« Je m’engage à tout mettre en oeuvre pour ramener la paix et l’unité, à redonner à l’Etat toute son autorité », a dit pour sa part le principal rival de M.Keïta, Soumaïla Cissé, ( 68 ans).

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