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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  4 Octobre      63        Médias (2828),

 

Rabat , 04/10/2018 (MAP) – La rentrée scolaire au Sénégal, la visite de la Première dame des Etats-Unis au Ghana, la demande d’extradition de France du frère de l’ancien président burkinabé Blaise Compaoré, les élections législatives et locales au Gabon et les perspectives de l’économie ivoirienne sont les principaux sujets traités par la presse africaine parue ce jeudi.

Au Sénégal, +Le Soleil+ indique que le président sénégalais, Macky Sall, en Conseil des ministres, mercredi, a invité le gouvernement et l’ensemble des acteurs du système éducatif à « redoubler d’efforts et d’engagements et à cultiver en permanence un sens élevé des responsabilités afin d’assurer le déroulement normal de l’année scolaire, dans un climat social serein ».

Dans la même veine, +L’Observateur+ écrit que c’est ce matin que les élèves reprennent le chemin de l’école, ajoutant qu’après les enseignants, le 2 octobre, c’est le tour des apprenants.

Une ouverture des classes qui se fera « sous tension », poursuit la publication, avec les syndicats d’enseignants qui menacent de reprendre la grève, si le gouvernement ne respecte pas ses engagements.

Dans l’actualité politique, +Vox Populi+ écrit que Me Madické Niang, un leader du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), est bel et bien candidat à la présidentielle de 2019, notant que le divorce semble consommé entre M. Niang et son mentor politique Abdoulaye Wade.

« Je réaffirme mon appartenance au PDS et pour qu’il continue à jouer un rôle de premier plan sur l’échiquier politique et dans la marche du pays, j’ai décidé de me présenter à l’élection présidentielle pour assumer une candidature alternative de notre parti », a-t-il déclaré.

Au Ghana, +Daily Graphic+ rapporte que le président, Nana Akufo-Addo, a appelé les banques de son pays à réduire leurs taux débiteurs afin d’accompagner les efforts déployés par le gouvernement pour assainir le secteur.

Selon le président Akufo-Addo, le banques doivent faire baisser les taux d’emprunt eu égard à la baisse de l’inflation et du taux directeur par la Banque centrale du Ghana (BoG).

« Les 21 derniers mois ont été marqués par une baisse de l’inflation, passant de 15,4% en 2016 à 11,8% à fin 2017 et à 9,9% à fin août 2018 », a relevé le chef d’Etat, notant que le taux directeur est également passé de 25,5% en 2016 à 17%.

Son confrère, +Ghanaian Times+ s’intéresse à la visite de la Première dame des Etats-Unis, Melania Trump, à un ancien fort esclavagiste d’Afrique de l’Ouest sur la côte ghanéenne au deuxième jour de sa tournée « diplomatique et humanitaire » dans le continent.

Cette visite en Afrique, qui se poursuivra jeudi au Malawi et ensuite au Kenya et en Egypte, est consacrée essentiellement aux enfants, à travers sa campagne « Be Best » (« Sois le meilleur »), indique la publication.

Au Burkina Faso, +Sidwaya+ rapporte que le délibéré de la demande d’extradition de François Compaoré (Ndlr, frère cadet de l’ancien président burkinabè) a été renvoyé au 5 décembre prochain par la Chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris.

Inculpé pour « incitation à assassinat » dans le meurtre, le 13 décembre 1998, du journaliste d’investigation Norbert Zongo et trois compagnons, François Compaoré, a été interpellé à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle à Paris, le dimanche 29 octobre 2017 à la demande de la justice Burkinabè, rappelle le quotidien, estimant que la justice française avait trois possibilités: soit un avis favorable à l’extradition, soit le rejet de cette demande d’extradition ou bien la demande d’informations complémentaires.

Selon l’éditorialiste du journal étatique, c’est cette dernière option qu’a choisie la Chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris, qui avait demandé à la justice burkinabè de lui fournir des éléments matériels et précis de nature à prouver l’implication de François Compaoré dans l’assassinat de Norbert Zongo, ainsi que ses compagnons d’infortune.

« L’avocat général de la Chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris s’est prononcé en faveur de cette extradition. Mais on n’en saura pas davantage avant le 5 décembre prochain, date à laquelle, la justice française a, de nouveau, renvoyé le dossier », relève la publication, ajoutant que ce dernier épisode relance néanmoins le débat entre les Burkinabè désireux de voir l’ex-conseiller spécial de l’ancien président burkinabè, Blaise Compaoré, répondre des faits, dont il est accusé devant la justice de son pays et ceux pour qui, cette procédure devant les juridictions française n’a aucune chance d’aboutir.

D’autre part, le quotidien note que la double nationalité de François Compaoré (Ivoiro-burkinabè), couplée à la supposée pression politico-diplomatique menée par son frère ainé depuis la Côte d’Ivoire, pourrait aussi peser.

Au Gabon, la presse s’intéresse toujours aux élections législatives et locales prévues ce samedi. Dans ce sens, +l’Union+ relaye un communiqué du ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, dans lequel il reprécise les dispositions à prendre pour le retrait de la carte d’électeur.

Selon le ministre, cité par le journal, « la carte d’électeur est délivrée aux électeurs jusqu’à 24 heures avant le scrutin. Les cartes restantes sont regroupées et mises à la disposition des électeurs dans les centres et bureaux de vote le jour du scrutin », appelant « au sens civique de chaque citoyen pour aller récupérer les cartes avant terme ».

Toujours en politique, le journal indique que la société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré) a animé cette semaine en partenariat avec International General Insurance (IGI), un séminaire sur la violence politique, notant que l’objectif de cette rencontre est de proposer une assurance contre le risque politique.

Dans le domaine de la santé, la presse relève que du vendredi à samedi derniers, des praticiens gabonais ont été édifiés à l’Hôpital d’instruction des armées de Libreville sur la chirurgie laparoscopique, expliquant que cette technique opératoire permet de réaliser des interventions habituelles au moyen de petits orifices à l’aide d’une caméra qui permet de visualiser l’intérieur de la cavité abdominale, sans avoir recours à de grandes incisions comme classiquement.

En Côte d’Ivoire, +Fraternité Matin+ rapporte que le Fonds monétaire international (FMI) prévoit de « bonnes perspectives » pour l’économie ivoirienne en 2019, avec notamment une maîtrise du taux d’inflation qui devrait se situer en deçà de la norme de 3% de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Le chef de mission du FMI pour la Côte d’Ivoire Céline Allard a révélé l’information au terme d’une séance de travail présidée, mercredi à Abidjan, par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, ajoute le journal, soulignant que cette séance de travail marquait la fin de la mission du FMI consacrée à des discussions sur la 4ème revue du programme économique et financier triennal ivoirien soutenu par l’institution.

Sur un autre registre, +Soir Info+ fait savoir qu’au total, 820 observateurs électoraux seront déployés sur l’ensemble du territoire national lors des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre, citant le coordonnateur de la Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire (POECI), Bamba Sindou.

Cette présence d’observateurs électoraux durant les futures élections locales vise à rassurer davantage les populations, les acteurs et les candidats sur la bonne conduite des scrutins, a indiqué le coordonnateur de la POECI, dans son intervention à la 17ème Conférence trimestrielle de la Coalition internationale pour la CPI (CI-CPI), selon la publication.

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