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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  21 Novembre      54        revue de presse (625),

 

Rabat, 21/11/2018 (MAP) – Plusieurs sujets retiennent l’attention de la presse africaine parue mercredi, notamment la transparence des industries extractives au Sénégal, le secteur du transport public au Burkina, la conférence de haut niveau sur l’économie bleue au Kenya, la balance commerciale au Rwanda outre la cérémonie des All Africa music awards, prévue au Ghana.

Au Sénégal, +Le Quotidien+ écrit dans une tribune intitulée « De l’Exodus à l’Aquarius : la criminalisation de la solidarité », que « la décision du gouvernement italien de mettre l’Aquarius sous séquestre pour une histoire de gestion de déchets à bord n’est rien d’autre que du harcèlement politico-administratif pour dissuader le navire de sauver des migrants en mer ».

Le Panama, qui lui avait accordé un pavillon a été obligé de le retirer à la suite de fortes pression, fait observer l’auteur de l’article, notant que « par ce harcèlement politico-administratif, l' »Italie criminalise le devoir de solidarité ».

De son côté, +Enquête+ croit savoir que le Sénégal a prouvé que sa première place africaine du classement de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives n’est pas usurpée, ajoutant que les revenus générés par ce secteur totalisent un montant de 126,7 milliards de Francs CFA pour l’année 2017, soit 10 milliards de plus qu’en 2016.

Au Burkina Faso, +Sidwaya+ évoque la question de l’augmentation du prix du carburant, rappelant, dans ce sens, que le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a rencontré, lundi à Ouagadougou, une délégation de la communauté des transporteurs.

Il ressort des échanges, à en croire le journal étatique, que les coûts des transports resteront inchangés, malgré l’augmentation du prix du carburant.

« Il n’y aura pas d’augmentation du prix des transports à la suite de l’augmentation de celui du carburant, que ce soit au niveau du transport des hydrocarbures comme des personnes sur l’ensemble du territoire national », a indiqué le ministre burkinabè des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité routière, Vincent T. Dabilgou, cité par le quotidien.

Pour sa part, le porte-parole de la délégation, El Hadj Issoufou Maïga, a souligné que le commerce ne rime pas avec l’humanitaire, mais la communauté a convenu avec le gouvernement de garder les tarifs tels quels pour l’instant.

« Et à l’avenir, quelle que soit la situation, nous allons toujours prévaloir le dialogue entre nous », a-t-il souligné M. Maïga, relayé par la publication.

Les discussions, précise +Sidwaya+ ont été engagées avec les transporteurs sur d’autres points, entre autres, l’exploitation pérenne de leurs entreprises, l’éradication de la tracasserie routière, l’évaluation des ralentisseurs et la révision si possible des taxes fiscales.

« Nous avons pu trouver des points d’entente avec l’ensemble des transporteurs, car ils ont montré leur patriotisme vis-à-vis de la situation dans laquelle se trouve le pays », s’est félicité le ministre burkinabè.

Au Kenya, la presse focalise mercredi son attention sur la conférence donnée par le ministre des affaires étrangères Macharia Kamau, à la veille de la tenue à Nairobi de la conférence de haut niveau sur l’économie bleue, au cours de laquelle des experts débattront de la conservation et de la protection des ressources marines.

The Star rapporte ainsi que le chef de la diplomatie kényane a déclaré que la conférence devra mettre l’accent sur les nouvelles technologies et l’innovation pour les océans, les mers, les lacs et les rivières, ainsi que sur les défis à relever pour la préservation de ces ressources et les opportunités potentielles à en tirer.

« En accueillant la conférence, le Kenya affirme qu’il est important de conserver et d’utiliser de manière durable nos océans, nos mers, nos lacs, nos rivières et nos ressources marines grâce à une coopération propice à une prospérité partagée », a-t-il déclaré.

Son confrère « Daily Nation » souligne que la conférence coïncide avec le lancement ce lundi par le président Uhuru Kenyatta du service des garde-côtes du Kenya afin d’accroître l’efficacité de la protection des ressources maritimes.

« Le service des garde-côtes renforcera la protection des eaux du pays contre le déversement de déchets nocifs et de polluants et aidera à lutter contre la pêche illicite », a déclaré le président, cité par le journal.

Au Rwanda, le quotidien anglophone +The New Times+ écrit que le déficit du commerce extérieur rwandais a reculé de 36% entre 2015 et 2017, grâce à la politique « Made in Rwanda » qui a permis de hausser significativement la production industrielle du pays.

Citant le président de l’Association Rwandaise des Fabricants (RAM), Felicien Mutalikanwa, le journal rapporte que « les industries manufacturières ont permis au pays de diversifier les flux d’exportation, de créer des opportunités d’emploi et de bâtir une économie plus forte et plus stable ».

Depuis le lancement de la campagne « Made in Rwanda » en 2015, le total des exportations a connu une hausse significative de 69%, passant de 559 millions de dollars en 2015 à 944 millions de dollars en 2017, a expliqué Felicien Mutalikanwa, cité par la publication qui précise que les importations totales ont diminué de 4%, passant de 1,849 milliard de dollars en 2015 à 1,772 milliard de dollars en 2017.

Son confrère +RNA+ indique que les institutions financières et les entreprises de télécommunication sont la cible principale des cybercriminels qui ont dérobé plus de 8 millions de dollars au cours de l’année 2018.

Le Rwanda, lit-on, a connu cette année une recrudescence de la cybercriminalité en raison des progrès réalisés en matière des technologies de l’information et de la communication (TIC).

« Les cybercriminels ciblent généralement leurs victimes au cours du processus de transfert d’argent ou d’exécution de paiements électroniques », a déclaré le secrétaire général du Bureau d’investigation du Rwanda (RIB), Jeannot Ruhunga, cité par le journal.

Au Ghana, +Daily Graphic+ rapporte que la ministre du Tourisme et des arts créatifs, Catherine Afeku a assuré que le Ghana est prêt à accueillir la 5è édition de « All Africa music awards » (AFRIMA), une compétition qui commence à s’imposer comme principal évènement récompensant l’excellence musicale dans le continent.

L’événement constitue une occasion en or pour présenter au monde l’art et la diversité culturelle du Ghana, a relevé la ministre, notant que plus de 40.000 mélomanes sont attendus à AFRIMA Music Village, un concert ouvert au grand public, le 22 novembre, qui va rassembler les artistes les plus cotés du continent.

Côté sport, +Ghanaian Times+ indique que les Aiglonnes du Mali ont surpris tout le monde en dominant le Ghana (2-1), lors de la deuxième journée de la phase des poules de la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2018.

Un doublé de la buteuse vedette de la sélection malienne, Bassira Touré(25e sp, 76e) a porté les Aiglonnes tandis que les Black Queens n’y auront cru que cinq minutes, soit le temps entre l’égalisation d’Elizabeth Addo (71e sp) et la seconde réalisation malienne.

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