Rabat, 07/12/2018 (MAP) – La presse africaine parue ce vendredi s’intéresse à plusieurs sujets, notamment la présidentielle au Sénégal, la célébration de la Journée mondiale des sols au Gabon, la scène politique en Côte d’Ivoire outre la Conférence de Coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel pour le financement du Programme d’Investissements Prioritaires.
Au Sénégal, +Le Quotidien+, qui titre en manchette à sa Une « Présidentielle/ conseil constitutionnel : la course au dépôt », écrit que la campagne de collecte de parrainages était le top départ de ce marathon de la présidentielle.
« Elle tire à sa fin. Mais, il y a d’autres matières dans cette discipline. Une sorte de 100 mètres d’ici le 10 décembre, date butoir pour le dépôt des candidatures devant le conseil constitutionnel », ajoute la publication.
« Des athlètes comme Macky Sall et Malick Gakou ont déjà notifié le nom et titre de leur coalition…Le parrainage est passé par là avec des haies sur la piste vers le 24 février », relève le journal.
Son confrère +Enquête+ écrit sous le titre « Inauguration : le musée de tous les espoirs », que tous ceux qui ont discouru hier, lors de l’inauguration du Musée des civilisations noires, sont fiers de l’érection de cet édifice. Il y voient une réponse au monde, qui soutenait que l’Afrique n’a pas participé à l’histoire du monde ».
« Les peuples noirs en ont rêvé pendant longtemps. Le premier président sénégalais, Léopold Sédar Senghor, en avait rêvé et même cherché un terrain à cet effet. Mais c’est sous Macky Sall que l’œuvre a été réalisée. Il peut bien s’enorgueillir », poursuit le journal.
Au Gabon, +l’Union+ revient sur la célébration de la Journée mondiale des sols, écrivant dans ce sens que le Gabon a célébré cet événement placé sous le thème « La pollution des sols, soyez la solution » au campus de l’Université Omar-Bongo (UOB).
Et d’ajouter que l’objectif de cette journée était de sensibiliser le grand public et d’attirer l’attention sur l’importance d’un sol en bonne santé, et préconiser la gestion durable des ressources en sol.
Sur un autre registre, la presse souligne que le rapport sur l’exécution de la loi de finances de l’année 2018 pour le compte du 3ème trimestre, fait savoir que 12,7 milliards Fcfa ont été affectés à la réhabilitation des infrastructures scolaires publiques.
Pour le ministre du Budget et des Comptes publics, Jean Fidèle Otandault, le rapport qui donne à voir sur les performances budgétaires de l’Etat, signale que les fonds devraient permettre d’améliorer les conditions d’apprentissage et de vie des apprenants et réhabiliter les salles de classe, les sanitaires et les bâtiments administratifs.
Au Mali, +L’essor+ indique qu’en marge de la Conférence de Coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel pour le financement du Programme d’Investissements Prioritaires (PIP), tenue jeudi à Nouakchott (Mauritanie), la Cheffe de la Diplomatie malienne a signé au nom de la République du Mali 5 programmes de financement de l’Union Européenne.
Kamissa CAMARA, ministre malienne de Affaires étrangères et de la Coopération internationale et Neven MIMICA, Commissaire pour la Coopération Internationale et le Développement de l’UE ont paraphé un document relatif à une enveloppe de 50 millions d’Euros pour soutenir le Mali pour la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, selon le journal.
Et d’ajouter que d’autres programmes importants ont été également signés par les deux diplomates notamment la continuation du Programme d’appui à la justice au Mali, un contrat d’appui à la réforme et à la consolidation de l’Etat, un contrat de réforme sectorielle pour la filière rizicole et un Programme d’appui aux collectivités territoriales pour l’eau potable.
Son confrère +L’indépendant+ souligne que les partenaires du G5 Sahel réunis à Nouakchott, ont porté jeudi à 2,4 milliards d’euros leur aide pour la mise en oeuvre d’une quarantaine de projets de développement destinés à endiguer les violences dans cette vaste zone au sud du Sahara.
« Les partenaires du G5 Sahel ont fait des annonces de financement pour un montant total de 2,4 milliards d’euros, correspondant à 127 % de l’objectif de mobilisation initial », précise l’organisation régionale dans un communiqué publié à l’issue d’une conférence des donateurs dans la capitale mauritanienne, après avoir évoqué dans un premier temps un montant d’aide de « près de 2 milliards d’euros », note la publication.
En Côte d’Ivoire, « Le Jour Plus » indique que près de 80 000 personnes sont attendues au congrès constitutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) prévu le 26 janvier prochain à Abidjan. Le journal cite le Président du Comité d’organisation de ce congrès, Adama Bictogo.
« Le congrès du 26 janvier prochain sera la finale de la clarification (…) », a déclaré M. Bictogo, précisant que sur les 80 000 personnes attendues, 45 000 seront installées à l’intérieur du stade Félix Houphouët-Boigny, tandis que les 35 000 autres suivront le congrès à partir de l’extérieur sur des écrans géants.
Sur un autre registre, la presse ivoirienne rapporte que le premier Forum de l’Association des préfets et représentants de l’Etat de la Francophonie (APREF), a été lancé jeudi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, autour du thème: «Les représentants de l’Etat et les nouveaux défis de la sécurité intérieure».
Les travaux de cette rencontre dont la vocation est d’offrir un cadre de travail et d’échanges pour les hauts fonctionnaires locaux de l’Etat de l’espace francophone, ont été ouverts par le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité. Il se déroule du 6 au 9 décembre 2018.
Au Burkina, +Aujourd’hui au Faso+ rapporte que près de deux milliards d’euros est le montant des promesses faites à Nouakchott, lors d’une Conférence des donateurs consacrée au G5-Sahel.
Bonne nouvelle donc venue de la Mauritanie pour une institution, dont l’idée est bonne, mais qui peine à tenir sur ses jarrets, indique le journal, ajoutant que « Jambes flageolantes, affaiblies par des sources de financement pas régulières, pas fiables et pas solides, elle chancelle depuis le début de sa création, engrangeant quelques victoires, mais trébuchant toujours ».
Selon l’éditorialiste du quotidien, cette annonce de financement est une bouffée d’oxygène qui devrait en principe lui redonner du punch et lui permettre d’embarquer résolument enfin vers sa destination: éradiquer le terrorisme et ses adjuvants dans le Sahel.
En outre, la publication estime que le financement des besoins globaux du Programme d’investissement prioritaire devrait en effet apporter le corollaire indispensable à la lutte militaire qu’est le tronçonnage des causes et de l’engrais de la radicalisation des jeunes sahéliens, force nourricière du terrorisme dans la région.
« Rien ne sert, en effet, de se battre contre les feuilles d’un arbre si son tronc tient toujours solidement sur ses racines non moins fermement ancrées dans le sol, nourri par les frustrations, les désillusions, le sentiment de marginalisation, la pauvreté, le manque d’information et la persistance des lavages de cerveaux pratiqués dans certains lieux dits saints », relève +Aujourd’hui au Faso+.
