Rabat- Plusieurs sujets retiennent l’attention de la presse africaine parue samedi, notamment la célébration au Sénégal de la journée mondiale de l’eau, la politique pharmaceutique du Gabon, le crash de l’avion d’Ethiopian Airlines et les relations entre le Rwanda et le Qatar.
Au Sénégal, +Le Soleil+ rapporte qu’à l’instar de la communauté internationale, le Sénégal a célébré hier la journée mondiale de l’eau sur le thème « Ne laisser personne de côté », ajoutant que selon le coordonnateur du programme eau potable pour l’assainissement du millénaire (PEPAM), plus de 91 pc des ruraux ont accès à l’eau potable, en 2017.
Le Sénégal est en avance sur le thème choisi cette année par la communauté internationale, relève le responsable cité par le journal, ajoutant que ces résultats sont obtenus grâce à la construction d’ouvrages sous la conduite du PEPAM, du programme d’urgence pour le développement communautaire (PUDC) et du programme d’urgence de modernisation des axes routiers (PUMA).
Son confrère +Le Quotidien+ s’intéresse au match Sénégal-Madagascar pour le compte des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN-2019) et titre à sa Une « Sénégal-Madagascar ce soir : Thiès foot des Lions ».
« Des férus du ballon rond thiessois risquent de regarder le match Sénégal-Madagascar comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019 à la télé ou au niveau du fan zone installé à la promenade des Thiessois », fait remarquer le journal, soulignant que pour cause : un marché noir s’est installé à Thiès pour la vente des tickets d’entrée.
Au Ghana, +Daily Graphic+ rapporte qu’au moins 67 personnes ont trouvé la mort, vendredi, dans la collision frontale de deux autocars dans la région de Bono, dans le nord du Ghana.
« Le bilan des morts lors de l’accident mortel qui s’est produit vers 2h du matin à Amoma Nkwanta, dans le district de Kintampo de la région de Bono Est, a grimpé à 67 », a indiqué le médecin responsable de l’hôpital gouvernemental de Jema, Kwabena Tabiri, cité par le quotidien.
Son confrère, +Ghanaian Times+ a déploré la situation des routes ghanéennes, notant que le vice-président, Mahamudu Bawumia, a promis d’agir pour lutter contre ces accidents.
« Nous devons mettre en place les mesures appropriées pour réduire drastiquement leur fréquence », a-t-il indiqué.
Au Gabon, +l’Union+ s’intéresse à la politique pharmaceutique du pays, écrivant dans ce sens que les ateliers de révision de la liste nationale des médicaments et des dispositifs médicaux essentiels et de la politique pharmaceutique nationale se sont ouverts hier.
Et de poursuivre que l’objectif à terme est de répondre efficacement aux besoins prioritaires des populations en matière de soins.
Côté sport, la presse braque ses projecteurs sur la rencontre décisive prévue ce samedi entre le Gabon et le Burundi dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2019, indiquant que les Panthères n’ont pas d’autres choix que de battre le Burundi si elles veulent se qualifier pour la phase finale de la CAN-2019 en Egypte.
Troisième seulement de la poule C à deux points (7 contre 9) de leur adversaire du jour –le Mali est déjà qualifié- Pierre-Emerick Aubameyang et ses coéquipiers doivent gagner pour arracher ainsi le second ticket pour le rendez-vous continental de juin-juillet.
En Ethiopie, +FANA BC+ revient sur le démenti publié par la compagnie «Ethiopian Airlines» qui a «fermement réfuté toutes les allégations erronées et sans fondement rapportées jeudi par le Washington Post» et qui sont «destinées à détourner l’attention sur l’échouement au niveau mondial des avions B-737 MAX».
«Ethiopian Airlines applique les normes de qualité et de sécurité les plus strictes au monde, certifiées par tous les régulateurs nationaux, régionaux et internationaux tels que l’Autorité éthiopienne de l’aviation civile, la FAA, l’AESA, l’IOSA, l’OACI…», ajoute le groupe médiatique qui cite un communiqué de la compagnie.
Le média éthiopien précise que «la compagnie aérienne dispose de sept simulateurs de vol complets (Q-400, B-737NG, B-737 MAX, B-767, B-787, B-777 et A-350) pour former ses pilotes et ceux des autres compagnies aériennes. Elle possède l’une des plus grandes et des plus modernes académies de l’aviation avec des dispositifs et des technologies de formation répondant aux normes internationales».
Le «Washington Post» avait écrit que deux pilotes d’Ethiopian Airlines avaient déposé des plaintes en 2015 sur des défaillances en matière de sécurité avant que le Boeing 737 MAX ne soit mis en service.
Au Rwanda, +The New Times+ écrit que la visite de travail effectuée par le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani, au Rwanda les jeudi et vendredi a donné un coup d’accélérateur aux relations de coopération liant Kigali et Doha.
Le quotidien anglophone indique que le ministre qatari a eu des entretiens élargis avec plusieurs responsables rwandais, dont le premier ministre Edouard Ngirente et le ministre des Affaires étrangères Richard Sezibera, soulignant que les discussions entre les deux parties ont été axées sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans les domaines de l’agriculture, la technologie, les mines, les investissements, le tourisme et les transports.
Son confrère électronique +IGEHE+ rapporte que le président français Emmanuel Macron a désigné le député Hervé Berville, un Français d’origine rwandaise, pour le représenter à la 25e commémoration du génocide de 1994 prévu le 7 avril, indiquant que le député français, âgé de 29 ans, sera accompagné d’une délégation de parlementaires.
« Le président de la République m’a demandé d’être son représentant personnel lors des commémorations du 25e anniversaire du génocide (…) C’est un bon choix de s’appuyer sur les jeunes pour faire avancer les relations entre la France et le Rwanda, et arriver ainsi à bâtir un bon futur entre les peuples des deux pays », a déclaré le député Berville, cité par la publication.
Au Kenya, les quotidiens commentent largement le discours prononcé la veille en Namibie par le président Uhuru Kenyatta qui a menacé de n’épargner personne, y compris ses propres alliés politique, dans sa lutte contre la corruption.
Le chef de l’Etat a affirmé être prêt à se battre avec son « allié politique le plus proche, son frère ou sa soeur » s’ils volaient les Kényans, rapporte le journal « Daily Nation », qui avance que cet avertissement a été largement interprété dans les milieux politiques comme étant destiné au vice-président William Ruto et à ses alliés.
Uhuru, dans son discours ferme aux Kényans, a promis une répression sans relâche contre les corrompus, écrit, pour sa part, le journal « The Star », en ajoutant que Ruto est sorti mercredi au grand jour en affirmant qu’il était la cible d' »une purge politisée ».
« Si tu es corrompu, nous nous battrons avec toi », a déclaré Uhuru. « Tu peux être mon frère, ma soeur ou mon allié politique le plus proche, mais si tu es corrompu, nous nous battrons », a promis Uhuru.
« Si vous recherchez une position d’autorité, ça doit être sur la base de ce que vous êtes capable de faire: servir votre prochain… ça doit être de servir les Kényans mais pas de vous servir vous-même, votre femme et vos enfants », a martelé Kenyatta qui a qualifié les architectes de la corruption d' »ennemis de la République du Kenya ».
