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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  2 Avril      91        revue de presse (625),

 

Rabat, 02/04/2019 (MAP) – L’investiture du Président sénégalais Macky Sall, la présidentielle de 2022 au Kenya, la scène  politique en Côte d’Ivoire et la réforme de la constitution au Mali, sont les principaux sujets qui attirent l’attention de la presse africaine de ce mardi.

Au Sénégal, +Le Soleil+ qui titre à la Une « Prestation de serment de Macky Sall aujourd’hui, un parterre de chefs d’Etat et de sommités à Dakar », que l’investiture du président Macky Sall est partie pour connaître une participation record de chefs d’Etat et de gouvernement.

Dans la journée d’hier, il y eu un ballet incessant de dirigeants à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar, indique le journal, ajoutant que d’autres chefs d’Etat et de gouvernement sont venus la veille.

« Prestation de serment : Macky Sall, un triomphe sénégalais », lit-on à la Une de +Libération+, ajoutant que les observateurs sont anonymes à soutenir que Macky Sall va à coup sûr battre un record africain en terme de présence de chefs d’Etat, de chefs de gouvernement et de délégations étrangères lors de sa prestation de serment prévue ce jour à Diamniadio.

Au Burkina Faso, +Sidwaya+ rapporte que le Premier ministre, Christophe Dabiré, s’est entretenu avec le chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, sur diverses questions liées à la vie de la Nation et aux préparatifs du dialogue que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, engagera bientôt avec les acteurs politiques.

Selon le journal étatique, un mois et demi après sa déclaration de politique générale devant la représentation nationale, le chef du gouvernement a évoqué son grand oral avec les acteurs politiques dans les locaux CFOP, estimant qu’il a été question, notamment de la manière, dont le Burkina Faso devrait être conduit vers des destinées meilleures.

« Il nous appartient de voir le bien-fondé de ces critiques, si elles peuvent contribuer à améliorer la gouvernance au niveau de notre pays et de faire en sorte que ces critiques puissent être intégrées dans la démarche que nous sommes en train de conduire », a indiqué le chef du gouvernement, cité par le quotidien, tout en annonçant un dialogue politique prochain entre le chef de l’Etat et les forces politiques du pays.

« Mon rôle est de travailler à préparer ce dialogue et de faire en sorte qu’il soit un succès, car c’est de cette manière que nous allons créer la convergence nécessaire à l’évolution d’ensemble du pays, tant du point de vue du développement, que du point de vue politique », a souligné M. Dabiré, toujours relayé par +Sidwaya+

Quant à Diabré, il a rappelé le caractère « patriotique et républicain » de l’opposition burkinabè et exprimé sa disponibilité à y aller pour donner sa compréhension des choses et faire des propositions et recommandations à ceux qui ont la charge de la gestion du pays.

Au Rwanda, +RNA+ rapporte que le Cours annuel de planification intégrée des missions (CPIM) de la Force en attente de l’Afrique Orientale (EASF), a débuté lundi à l’Académie de paix du Rwanda avec la participation de militaires et d’officiers de polices en provenance des Comores, d’Ethiopie, du Kenya, du Rwanda, des Seychelles, de Somalie, du Soudan et de l’Ouganda.

Cette formation de deux semaines, écrit-on, « vise à doter les participants de compétences requises pour mener des missions bien coordonnées et intégrées dans le cadre des opérations de soutien de la paix de l’Union africaine (UA) et de l’EASF ».

Citant le chef d’état-major de l’EASF, le général major Charles Rudakubana, le média électronique souligne que le CPIM constitue une formation préalable au déploiement des forces de maintien de la paix dans la région et contribue à améliorer l’efficacité et la coordination dans les opérations de soutien de la paix.

Sur un autre sujet, le quotidien anglophone +Kigali Today+ indique que les villes de Kigali et de Barcelone ont signé récemment un mémorandum d’entente pour développer la coopération dans différents domaines.

Signé par Marie Chantal Rwakazina, maire de Kigali, et Sara Berbel Sanchez, chargée de la politique économique et le développement local au Conseil municipal de Barcelone, l’accord vise à renforcer l’échange des bonnes pratiques et des connaissances entre les deux villes, notamment en matière de développement des villes intelligentes, précise le journal.

Selon le quotidien, les deux villes ont convenu de former une équipe conjointe pour identifier les domaines de la coopération bilatérale.

Au Kenya, les principaux quotidiens rapportent ce mardi le pressing mené ces derniers jours par au moins quatre chefs de l’opposition pour bloquer la candidature du vice-président William Ruto à la présidentielle de 2022.

Le journal « The Star » souligne, ainsi, que les alliés du Président Uhuru Kenyatta, ainsi que les leaders du Mouvement Démocratique Orange (ODM), Raila Odinga, de Wiper, Kalonzo Musyoka et de l’ANC, Musalia Mudavadi semblent s’être unis pour bloquer la candidature de Ruto à la State House.

Même l’ancien candidat à la présidence, Peter Kenneth, qui avait déjà pris une place secondaire dans la bataille pour la succession d’Uhuru, s’est joint au mouvement croissant « Stop Ruto », ajoute le journal.

Pour sa part, « Daily Nation » rapporte que les politiciens ont développé une stratégie à deux volets dans leur campagne anti-Ruto, qui pourrait renvoyer les groupes de réflexion du Parti républicain Uni (PDD) à la planche à dessin.

La première stratégie consiste à peindre Ruto en train de saboter ouvertement le leadership d’Uhuru en défiant le programme de cohésion manifesté par la trêve politique intervenue avec Raila Odinga.

Le deuxième élément du système consiste à décrire le PDD comme un bénéficiaire de la grande corruption, une revendication que Ruto a maintes fois rejetée.

En gros, les politiciens poursuivent un plan élaboré pour positionner Ruto comme l’ennemi commun qui œuvre pour les intérêts personnels aux dépens du bien national, souligne le journal.

En Côte d’Ivoire, « Le Jour Plus » titre « Rentrée parlementaire de l’Assemblée nationale/ Le chef de l’Etat à propos de la présidentielle 2020 : Tout se passera bien », rapportant que le président ivoirien Alassane Ouattara a rassuré que l’élection présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire se passera de « façon démocratique et dans une bonne ambiance », invitant à « arrêter de se faire peur ».

« Les élections présidentielles de 2020 seront démocratiques. Tout se passera dans une bonne ambiance. Donc je dirai aux uns et aux autres d’arrêter de se faire peur », a lancé le président Ouattara, invité spécial de l’ouverture de la session ordinaire 2019 de l’Assemblée nationale.

Son confrère « Fraternité Matin » fait savoir de son côté que le Président Ouattara a quitté Abidjan lundi en direction du Sénégal.

A Dakar, le chef de l’Etat ivoirien assistera à l’investiture de son homologue sénégalais Macky Sall, indique le journal.

Au Ghana, +Daily Graphic+ rapporte que le ministre de l’aviation, M. Joseph Kofi Adda, a affirmé que le gouvernement se lancerait dans la mise en place de vastes projets d’infrastructure dans le secteur aérien afin de renforcer la croissance.

L’achèvement de certains projets et le lancement d’autres dans les différents aéroports du pays témoignent de l’engagement du gouvernement envers le secteur aérien, relève M.Adda, cité par la publication.

Sur un autre registre, +Ghanaian Times+ écrit que les récentes coupures d’électricité sont dues aux difficultés financières auxquelles fait face le secteur de l’énergie

Toutefois, le gouvernement assure que les dettes de 2,4 milliards de dollars héritées du gouvernement Mahama sont en train d’être apurées et que, par conséquent, le Ghana exporte de l’énergie au Burkina Faso et au Togo.

Au Mali +L’essor+ indique que le président du Comité d’experts pour la reforme constitutionnelle a remis, hier à la Villa des hôtes, l’avant-projet de loi portant révision de la Constitution du 25 février 1992 au président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta.

Et d’ajouter que le document prend en compte des clauses de l’Accord pour la paix et la réconciliation qui relèvent de la matière constitutionnelle, des propositions pertinentes des précédentes tentatives de révision constitutionnelle et d’autres réaménagements devant être apportés à la Constitution au regard de l’évolution du contexte institutionnel et juridique du pays. Aussi prend-il en charge les suggestions recueillies auprès des Maliens, qu’ils soient de l’intérieur ou de l’extérieur.

Le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement, ainsi que les proches collaborateurs du chef de l’Etat ont été témoins de cet évènement qui boucle la première phase du processus de révision de la Loi fondamentale. Un processus qui se veut inclusif. Et c’est d’ailleurs à cet effet que le Comité d’experts commis à la tâche s’est fait un devoir d’aller à la rencontre des Maliens de l’intérieur comme de l’extérieur afin de recueillir leurs avis et suggestions. Ainsi, le débat sur la réforme constitutionnelle a envahi l’espace public pour devenir une préoccupation du plus grand nombre de citoyens et pas seulement celle de l’élite, selon le journal.

En Ethiopie, le groupe médiatique +FANA BC+ rapporte que l’Association des Tours opérateurs américains (USTOA) s’est engagée à promouvoir les destinations touristiques de l’Ethiopie.

+FANA BC+ revient dans ce sens sur la visite la semaine dernière des membres du conseil d’administration de l’association de plusieurs sites d’attractions touristiques du pays.

La visite de l’USTOA vise à explorer les sites d’attraction de l’Ethiopie et à créer un réseau avec des voyagistes éthiopiens, ajoute le média éthiopien, notant que les 40 membres d’USTOA ont également tenu la réunion annuelle de leur conseil pendant leur séjour en Ethiopie.

Sur un autre registre, +FANA BC+ rapporte que la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde s’est rendue lundi à Dakar au Sénégal pour assister à la cérémonie d’investiture du président Macky Sall qui aura lieu à Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de Dakar.

Au Gabon, +l’Union+ s’intéresse au prélèvement obligatoire au nom de la solidarité, écrivant dans ce sens que parmi les projets adoptés lors du conseil des ministres de vendredi, celui instituant la contribution de solidarité sur les hauts revenus (CSHR) ne devrait pas passer inaperçu.

Les agents de l’Etat –qui avaient d’ailleurs critiqué cet impôt lors de son annonce en juillet 2018- vont en effet, en cas d’approbation dudit texte par le parlement être frappés au portefeuille dès lors que leurs salaires s’élèvent à 650 mille francs et davantage, explique la publication, notant que les premières réactions syndicales vont de la perplexité à l’hostilité.

Au volet économie, la presse indique que le ministère du Budget et des Comptes publics vient de rendre le rapport d’exécution budgétaire du quatrième trimestre 2018, notant que les termes dudit rapport font état d’un solde net d’exécution, obtenu par consolidation du solde des opérations de trésorerie et de financement et d’un solde budgétaire global de 18,5 milliards FCFA, au 31 décembre 2018.

Et de poursuivre les recettes budgétaires se sont établies à 1 676,3 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 82% au cours de la période sous revue, expliquant que ce taux est inférieur à celui observé en 2017, qui était de 93% pour un niveau total de recettes de 1 601,1 milliards FCFA.

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