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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  15 Mai      69        revue de presse (625),

 

Rabat, 15/05/2019 (MAP) – Plusieurs sujets retiennent l’attention de la presse africaine parue mercredi, en particulier la suppression du poste de premier ministre au Sénégal, l’adoption par l’assemblée nationale du Burkina d’un projet de loi relatif à la réglementation de l’état de siège et d’urgence, le Sommet Transform Africa 2019 à Kigali, l’ouverture à Abidjan d’un atelier de haut niveau sur le travail des enfants, l’affaire de la disparition au Gabon de centaines de containers d’un bois précieux qui étaient placés sous main de justice et la politique de construction de barrages au Kenya.

Au Sénégal, +WalfQuotidien+ écrit sous le titre « Après la suppression du poste de chef de gouvernement, les ministres restent à leurs postes», que les ministres et secrétaires d’Etat ont été reconduits dans leurs fonctions, ajoutant que le président Macky Sall a pris un décret en ce sens, « une manière, sans doute, de couper court au débat sur la démission du gouvernement ».

Macky Sall a ainsi renouvelé sa confiance aux ministres et secrétaires d’Etat qui étaient en fonction avant la révision constitutionnelle, d’après le journal, qui précise que les ministres et secrétaires d’Etat restent à leur poste et Mahammad Boun Abdallah Dionne, désormais ancien premier ministre, devient chef du gouvernement et secrétaire général de la présidence de la République jusqu’à la publication du décret présidentiel dans le journal officiel.

Son confrère +Le Quotidien+ rapporte que Amina Touré a remplacé Aminata Tall à la tête du conseil économique, social et environnemental, notant qu’avec cette nomination, l’envoyée spéciale du chef de l’Etat est récompensée pour ses résultats dans la collecte de parrainages du candidat Macky Sall, entre autres.

Au Burkina Faso, +Sidwaya+ rapporte que l’Assemblée nationale (Parlement) a adopté, mardi, un projet de loi relatif à la réglementation de l’état de siège et d’urgence dans ce pays.

L’Etat burkinabè, dans sa détermination à lutter efficacement contre les groupes terroristes qui opèrent sur son territoire, indique le journal officiel, veut s’entourer de toutes les précautions, rappelant que ce projet de loi a été adopté après l’état d’urgence, décrété en début d’année.

Selon le quotidien, cette loi a été adoptée à l’unanimité des 101 votants du jour en présence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, René Bésolè Bagoro, qui s’est félicité de cette issue « heureuse » dans le contexte d’insécurité.

« La loi qui vient d’être adoptée vise à poser les fondements qui vont permettre à l’autorité lorsqu’il viendra à décréter l’état de siège d’avoir une certaine lisibilité. Elle définit les conditions de l’état de siège et de l’état d’urgence au Burkina Faso comme prévu par la Constitution », a relevé M. Bagoro, relayé par la publication.

Si pour l’état d’urgence, la loi organique 14-59 AL du 31 août 1959 en avait défini le contenu, ce n’était pas le cas de l’état de siège, pour lequel, aucune norme dans l’ordonnancement juridique burkinabè n’avait été définie, a-t-il précisé.

L’état de siège, tel que défini par l’article 4 de la loi, est un régime exceptionnel de police qui a pour effet de transférer aux autorités militaires, l’exercice de pouvoir de la police, explique +Sidwaya+, ajoutant qu’il peut être déclaré sur toute l’étendue du territoire ou une partie, en cas de péril imminent pour la Nation résultant, notamment d’une insurrection armée ou d’une invasion étrangère.

Au Rwanda, +Kigali Today+ écrit que les leaders africains des TIC ont convergé lundi vers la capitale rwandaise à l’occasion de la 5è édition du Sommet « Transform Africa » en vue de débattre des moyens permettant la mise en place d’un marché numérique continental.

Le quotidien anglophone indique que les participants à la première journée de ce sommet de quatre jours, placé sous le thème « Stimuler l’économie numérique de l’Afrique », ont appelé à l’accélération de la digitalisation du continent à travers notamment l’harmonisation des politiques africaines.

Le sommet de l’Alliance Smart Africa présente de multiples événements parallèles couvrant un large éventail de domaines, y compris la connectivité numérique, le commerce numérique, les plateformes financières, la cyber-santé, l’identification numérique et les plateformes numériques en Afrique, ajoute le média.

Sur un autre registre, +The New Times+ rapporte que le premier ministre français Edouard Philippe a signé un décret inscrivant officiellement le 07 avril dans le calendrier républicain comme date de commémoration du génocide de 1994.

« Le décret n° 2019-435 du 13 Mai 2019 instaure la date du 7 avril en tant que journée de commémoration du génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda », écrit le journal.

Selon la publication, l’instauration de cette date commémorative fait suite à une demande de Ibuka France, une association de soutien aux rescapés du génocide, adressé le 5 Avril au palais présidentiel à l’occasion de la 25ème commémoration du génocide rwandais.

Au Mali, +L’essor+ indique que le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita est arrivé  mardi à Kigali au Rwanda pour prendre part au Sommet Transform Africa 2019 qui est l’événement phare de Smart Africa dont la 5ème édition se tient du 14 au 17 mai courant avec comme thème «Stimuler l’Économie Numérique de l’Afrique».

Lors de ce sommet, le Président de la République participera au Smart Africa Leaders Summit qui se tiendra après la cérémonie d’ouverture.

Transform Africa est une plateforme de haut niveau, d’une journée, consacrée aux échanges sur le rôle perturbateur mais également dynamique et stratégique des TIC dans la transformation numérique rapide de l’Afrique. Au centre des préoccupations du Leaders Summit, les questions de transformation digitale au cœur du développement économique du continent, la connexion des villes africaines grâce au développement massif des nouvelles technologies sur le continent, selon le journal.

Son confrère, +L’indépendant+ rapporte qu’un total de 413 casques bleus chinois ont quitté Harbin, capitale de la province chinoise du Heilongjiang (nord-est), à destination du Mali pour rejoindre la mission de maintien de la paix des Nations unies (Minusma) d’une durée d’un an.

Et d’ajouter que les casques bleus, constitués d’une unité de garde de 210 personnes, d’une unité de sapeurs de 140 personnes et d’une unité médicale de 63 personnes, représentent le septième groupe à être envoyé dans le pays.

Ils assumeront plusieurs tâches, dont l’offre de services de sécurité et médicaux, ainsi que la construction de routes et d’aéroports.

En Côte d’Ivoire, « Le Patriote » titre « Travail des enfants, esclavage moderne… : Un atelier mondial se tient à Abidjan », faisant savoir que la 2ème conférence mondiale de l’Alliance 8.7 sur l’élimination du travail forcé, de l’esclavage moderne, de la traite des êtres humains et du travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement s’est ouvert mardi à Abidjan, en présence de la Première dame, Dominique Ouattara, et de la sous-directrice générale du Bureau international du travail (BIT), Cynthia Samuel-Olonjuwon.

Prenant la parole, indique le journal, la sous-directrice générale du BIT a indiqué qu’en 2016, quelque 72 millions d’enfants étaient concernés par la question du travail forcé. Elle a ajouté que la moitié occupait des emplois dangereux et 85% se retrouvent dans l’agriculture.

Traitant du même sujet, « Fraternité Matin » note que 130 participants représentant les gouvernements, les organisations d’employeurs et de travailleurs d’une vingtaine de pays ainsi que des représentants de diverses organisations prennent part à cette rencontre de haut niveau.

Elle devra permettre de faire le point sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre du plan de travail du groupe d’action sur les chaînes d’approvisionnement pour 2018-2019 et fixer les priorités communes pour 2020-2021.

Et de rappeler que créée en 2016 à l’issue de l’adoption du Programme de développement durable à l’horizon 2030, l’Alliance 8.7 est un partenariat mondial visant à accélérer l’action en faveur de l’éradication du travail forcé, de l’esclavage moderne, de la traite des êtres humains et du travail des enfants (Cible 8.7 des objectifs de développement durable).

Au Ghana, +Daily Graphic+ rapporte que le président ghanéen, Nana Akfo Addo, a affirmé que le Ghana est prêt à accueillir le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale et africaine (ZLECA).

« Le Ghana, vu son positionnement stratégique et son rôle dans le mouvement panafricain, est le meilleur choix pour abriter le siège du ZLECA », a indiqué le chef d’Etat ghanéen lors d’un entretien avec une équipe de l’Union africaine (UA), notant que le Ghana dispose de toutes les installations nécessaires pour pouvoir abriter ce secrétariat.

Son confrère, +Ghanaian times+ s’intéresse à la mise en oeuvre du Plan national d’accélération des services pédiatriques liés au VIH afin de garantir que 90% des adolescents et des enfants vivant avec le VIH reçoivent un traitement à l’horizon 2020.

Au Gabon, +l’Union+ s’intéresse toujours à la disparition de 353 containers de Kevazingo, bois précieux qui étaient placés sous main de justice, du port d’Owendo, sud de Libreville, écrivant dans ce sens que deux cents caisses de ce bois précieux ont été localisées non loin du lieu où elles avaient curieusement disparu, selon le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville.

Et la publication qui cite toujours le procureur de la République d’ajouter que le cerveau présumé de cette affaire Wu Jefeng serait en fuite alors que ses deux principaux lieutenants ont été interpellés.

Sur un autre registre, la presse indique que le gouvernement et les membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ont eu une réunion mardi à Libreville dans le cadre de la poursuite du dialogue avec les institutions.

A cette occasion, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, poursuit la même source, a fait part de l’engagement de son gouvernement de renforcer sa coopération avec cette institution et de tirer le meilleur avantage possible de ses avis, conseils et propositions utiles et constructives.

Au Kenya, le journal « Daily Nation » rapporte qu’une enveloppe de 25,1 milliards de shillings (environ 250 millions de dollars) a été allouée à la construction de barrages en cours au cours de l’exercice budgétaire commençant en juillet.

Le plan de dépenses pour l’exercice 2019-2020 présenté à l’Assemblée nationale à la fin d’avril indique que les barrages représenteront plus du tiers des 72,3 milliards de shillings destinés à des projets dans le secteur de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, de l’eau et de l’irrigation, souligne la publication.

Le journal rappelle à ce propos que la Commission de l’environnement et des ressources naturelles de l’Assemblée nationale a arrêté en mars la construction de 24 barrages jusqu’à ce que leur viabilité soit dûment vérifiée et que les propriétaires de terrains soient indemnisés.

Les législateurs ont demandé aux agences d’investigation – Direction des Investigations Criminelles (DEI) et la Commission d’éthique et de lutte contre la corruption (EACC) – de se concentrer sur les projets financés selon le modèle Ingénierie, approvisionnement, construction et financement (EPCF).
En Ethiopie, le groupe médiatique +FANA BC+ s’intéresse à la visite officielle à Addis-Abeba de la Reine Maxima des Pays-Bas en sa qualité d’avocate spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour la finance inclusive pour le développement.

La reine Maxima qui est arrivée mardi en Ethiopie aura des entretiens avec les partenaires de développement des Nations Unies, des représentants du gouvernement éthiopien et du secteur privé, souligne le média éthiopien.

Elle rencontrera également le ministre des Finances, Ahmed Shide, Getahun Mekuria, ministre de l’Innovation et de la Technologie, et Yinager Dessie, gouverneur de la Banque nationale d’Ethiopie (NBE), rapporte +FANA BC+.

Des rencontres sont également prévues avec la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde et le Premier ministre Abiy Ahmed, ajoute le média éthiopien.

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