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Revue de presse quotidienne internationale africaine (RPQI – Afrique)


  8 Janvier      28        revue de presse (625),

 

Rabat, 08/01/2021 (MAP)- La presse africaine parue ce vendredi, aborde divers sujets d’actualités dont le renforcement des dispositions de l’état d’urgence au Sénégal, le retard dans les commandes du vaccin-Covid en Afrique du Sud, la hausse des prix des carburants au Rwanda, et le recul des exportations pétrolières au Gabon.

Au Sénégal, le renforcement du dispositif de l’état d’urgence face au Covid-19 fait la Une de la presse locale.

« Etat d’urgence assorti d’un couvre-feu à Dakar et Thiès : l’Etat corse les restrictions », titre +Sud Quotidien+ faisant état des nouvelles mesures contenues notamment dans un arrêté du ministère de l’intérieur.

Il s’agit notamment, selon la publication, de l’interdiction de toutes manifestations ou rassemblements publics, du port du masque obligatoire désormais partout, de la limitation sans restrictive du nombre de places autorisées dans les véhicules de transport public, et de l’interdiction stricte des baptêmes, mariages, défilés, cérémonies religieuses.

Sur le même sujet, le quotidien +le Soleil+ indique que le ministre de l’intérieur, Antoine Félix Diome, tire un bilan positif de la première nuit du couvre-feu. Malgré quelques manifestations, son constat est que les Sénégalais ont observé la mesure dans les régions de Dakar et Thiès ou elle est en vigueur, écrit le journal.

Sur un autre registre, +Enquête+ et sous le titre « Le double jeu du Sénégal », aborde la stratégie de vaccination du pays, relevant qu’en plus de participer à l’Initiative « Covax », le Sénégal veut acquérir d’autres vaccins dans une initiative qui lui est propre.

Le ministre de la santé Diouf Sarr « vend le vaccin-Covid aux Sénégalais », écrit +Tribune+ relayant les propos du ministre qui a révélé, lors d’une conférence de presse, qu’une commande de vaccins qui ne sera pas dans le registre de l’Initiative Covax a été faite, et que les cibles pour la vaccination ont déjà été identifiées.

En Côte d’Ivoire, « Sika Finances » rapporte sous le titre « Monnaie unique CEDEAO : La Côte d’Ivoire franchit une étape vers l’adoption de l’ECO » que Abidjan s’engage formellement à adopter le nom ECO en remplacement du Franc CFA dans le cadre du projet de mise en œuvre de la monnaie unique de la CEDEAO.

Le gouvernement, peut-on lire, a en effet autorisé le 6 janvier le président Alassane Ouattara à ratifier l’accord de coopération signé en décembre 2019 entre les Etats de l’UEMOA et l’Etat français portant sur la réforme du Franc CFA, un accord qui intègre ce changement de dénomination.

Ainsi, l’ECO, dans sa version UEMOA, sera mis en place sur la base de la réforme du Franc CFA qui maintient la parité fixe avec l’Euro et la garantie de la France avec comme changements majeurs la centralisation des réserves de changes dans la zone (et non plus au sein du trésor français) ainsi que le retrait de représentants de la France dans ses instances de gouvernance.

Sur un autre registre, « Le Jour » fait savoir que le gouvernement ivoirien a adopté, mercredi, une communication relative à l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire à renforcer le financement de la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, selon des investissements estimés à 30,3 milliards de francs CFA.

Les projections de financement par maladie s’établissent, notamment, à 17,3 milliards de francs CFA pour le paludisme, 10,8 milliards de francs CFA pour le VIH et 2,2 milliards de francs CFA pour la tuberculose, a affirmé le porte parole du gouvernement, Sidi Touré, cité par la publication.

En Afrique du Sud, +City Press+ indique que le ministère de la Santé a fait savoir que les négociations sur le vaccin contre la Covid-19 avec la société américaine Johnson & Johnson (J&J) étaient à un stade avancé et que « des développements seront annoncés prochainement ».

Le journal rappelle que l’Afrique du Sud, qui a enregistré le plus grand nombre d’infections au coronavirus sur le continent avec plus de 1,15 million, n’a pas encore commencé à vacciner sa population et n’a reçu aucune livraison de vaccins jusqu’à présent.

Le gouvernement a été critiqué par les scientifiques et les professionnels de la santé pour son manque de réactivité qui a causé un retard dans les procédures d’acquisition de vaccins, ajoute la publication, notant que les vaccins de J&J seront produits en Afrique du Sud d’ici fin mars ou début avril si toutes les approbations sont en place.

De son côté, +HeraldLive+ revient sur l’accord conclu entre l’Afrique du Sud et le laboratoire Serum Institute of India pour fournir au pays 1 million de vaccins au cour du mois de janvier, notant que le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, s’est engagé à ce qu’il n’y aurait pas de corruption dans ce marché public.

Rappelant les scandales qui ont accompagné l’achat des équipements de protection personnels (EPI) destinés aux professionnels de la santé au début de la pandémie, le journal note que M. Mkhize a souligné que cette acquisition sera effectuée en toute transparence.

«Le problème que nous avions avec les EPI est que nous devions passer à travers de nombreux prestataires de services, mais cette fois la relation sera directement entre le gouvernement et les fabricants», a expliqué le ministre, cité par le journal.

Au Rwanda, le quotidien +The New Times+ écrit que l’Autorité de régulation des services publics du Rwanda a décidé de hausser les prix des carburants (essence et diesel) au niveau national, invoquant «la volatilité du marché mondial du pétrole ».

Le directeur général de la RURA Erneste Nsabimana, cité par le journal, a justifié cette décision par les effets de la pandémie du nouveau coronavirus sur les économies des pays exportateurs des produits pétroliers.

Cette nouvelle décision entrera en vigueur dès le 7 janvier courant, précise la publication, ajoutant que les prix de carburant seront revus après deux mois.

Sur un autre registre, +RNA+ rapporte que les élèves du cycle primaire retrouveront les bancs des écoles lundi le 18 janvier après près de dix mois de suspension en raison de la pandémie de la Covid-19.

Citant une déclaration du ministre de l’Education, Uwamariya Valentine, le média indique que les enfants des écoles maternelles retourneront également dans les classes au cours du mois en cours après le feu vert du gouvernement.

Au Kenya, les principaux quotidiens s’intéressent à la prochaine nomination du vice-gouverneur de Nairobi, un poste qui est resté vacant depuis janvier 2018 à la suite de la démission de l’ancien titulaire, M. Polycarp Igathe.

« The Star » écrit, à ce propos, que la candidature du chef de la direction de la gestion des catastrophes et de la coordination du comté de Nairobi, Anne Kananu Mwenda, sera examinée vendredi prochain par l’Assemblée du comté de Nairobi pour le poste de vice-gouverneur.

Kananu Mwenda devra gérer les affaires du plus grand comté du Kenya, le gouverneur Mike Sonko ayant été destitué en décembre 2020 par le sénat pour « abus de pouvoirs et malversations », souligne la publication.

Le greffier de l’Assemblée du comté a souligné, dans un avis publié jeudi 7 janvier, que le parlement régional statuera vendredi 15 janvier sur la candidature de Mwenda.

En Ethiopie, +ETHIOPIAN MONITOR+ rapporte qu’au moins quatre hauts responsables de l’ancien parti au pouvoir dans l’Etat régional du Tigray, le Front de libération du peuple du Tigray (TPLF), ont été tués lors d’une opération militaire menée jeudi.

Parmi les hauts responsables tués lors de cette opération, figurent l’ancien directeur de l’Autorité éthiopienne de la télévision et de la radiodiffusion, Zeray Asgedom, le porte-parole du TPLF, Abebe Asgedom et l’ex-chef du bureau des finances de l’Etat régional, relève le média qui cite des sources militaires.

L’armée fédérale a également arrêté neuf hauts dirigeants du TPLF lors de cette opération, ajoute le média éthiopien, notant que cette opération a été menée en collaboration avec la population et l’administration intérimaire de la région.

Ces nouvelles arrestations portent à 24 le nombre total de hauts dirigeants du TPLF appréhendés, souligne le média.

Sur le même sujet, +FANA BC+ relève que parmi les hauts responsables arrêtés figurent les chefs des bureaux de développement urbain et du Commerce de l’Etat régional du Tigray, l’ancien ambassadeur d’Ethiopie au Soudan qui a rejoint la section politique du TPLF et l’ancien président du Conseil d’Etat de l’Etat régional du Tigray.

Au Gabon, +L’Union+ s’intéresse aux exportations pétrolières. Il écrit que la dernière note de conjoncture sectorielle publiée par la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF) indique que les exportations pétrolières ont reculé de 6,9 % à 7,4 millions de tonnes métriques au 3e trimestre 2020.

La publication souligne que la baisse de la demande mondiale due au Covid-19 et les mesures barrières prises par les pays importateurs pour freiner la propagation de la pandémie, sont à l’origine de cette situation.

Sur un autre registre, +Medias241+ indique que dans le cadre du lancement du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL), les ministres de l’Energie, de l’Economie et du Budget ont présenté, jeudi, au Premier ministre, les entreprises gabonaises retenues pour la réalisation des travaux sur l’ensemble du territoire.

Et le portail d’expliquer que celles-ci devront débuter les travaux d’extensions en eau et électricité d’ici à fin janvier 2021.

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