Brazzaville, 17 avril (ACI) – Les populations ont pillé, le 15 avril à Ouesso, dans le département de la Sangha, des boutiques des ressortissants camerounais, suite au prétendu kidnapping d’une jeune fille congolaise, perpétré par les malfaiteurs d’origine camerounaise.
Après à ces actes inciviques, les autorités départementales, sous la conduite du préfet de la Sangha, M. Edouard Denis Okouya, sont à pied d’œuvre pour rétablir l’ordre et la paix sur l’ensemble départemental.
Les mesures conservatoires de sécurité ont été prises, à cet effet, en connivence avec le commandement de la force publique de la Sangha.
Ainsi, par décision n° jmiddl/ds/p/sg/ddat du 15 avril 2024, M. Okouya a publié une circulaire interdisant la circulation des véhicules, l‘attroupement de plus de cinq personnes, l’ouverture des débits de boissons et restaurants dans le périmètre urbain de la ville de Ouesso et au village Ngombé district de Mokeko.
A ce sujet, le préfet du département de la Sangha, M. Edouard Denis Okouya a précisé que les kidnappeurs ont demandé une certaine somme pour libérer la fille, dont les parents n’ont pas. Ces derniers ont sollicité l’aide de l’Etat.
A son avis, quelques badauds dans la ville ont profité de cette situation pour essayer d’aller chercher à pied les boutiques des camerounais. «C’est pourquoi on a vu ce matin qu’il y a eu un peu d’agitation dans la ville et, nous-mêmes, autorités locales, les présidents du conseil, le maire de la ville et la force publique sommes debout pour contrôler la situation », a-t-il rassuré.