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SANTÉ ANIMALE : AMINATA MBENGUE NDIAYE PRÔNE UNE PROTECTION DE PROXIMITÉ


  27 Décembre      56        Environnement/Eaux/Forêts (6467), Santé (15367),

 

Dakar, 27 déc (APS) – La ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye, a préconisé, jeudi, à Dakar, une protection de proximité des animaux contre les dominantes
pathologiques, pouvant compromettre une productivité et une compétitivité du secteur.

Cette protection se fera à travers la vaccination de masse et la surveillance épidémiologique des maladies animales, a précisé la ministre lors d’un atelier de réflexion et de capitalisation sur les
bonnes pratiques de gestion de la santé animale de proximité.

« L’élevage est pratiqué par 29, 5 % des ménages sénégalais auxquels il offre de grandes opportunités en termes de revenus. C’est pourquoi, il est indispensable d’assurer la protection sanitaire de ce cheptel contre les dominantes pathologiques », a-t-elle réitéré.

Mme Ndiaye a rappelé que le Sénégal s’est doté depuis 2005, d’un système national de surveillance épidémiologique des maladies animales, en vue de préserver la santé animale, publique.

Il vise également à « adapter le contrôle des maladies animales au nouveau contexte de mondialisation du commerce et d’analyse des risques liés aux échanges d’animaux et de produit d’origine animale, selon les normes édictées par l’organisation mondiale la santé animale (OIE) », a ajouté Aminata Mbengue Ndiaye.

« Ces systèmes de surveillance épidémiologique sont des outils d’aide à la décision dans le domaine de la prévention et du contrôle des maladies animales y compris les zoonoses », a-t-elle ajouté.

De fait, a souligné la ministre, « la rapidité et la pertinence des décisions sanitaires prises dépendent de la fiabilité du système de surveillance. Ainsi, assurer efficacement la détection et le suivi des
menaces sanitaires, constitue un préalable à toute lutte efficace contre les maladies ».

« Pour être efficace, il faudrait que la problématique de la prévention et de la lutte contre les maladies animales, soit prise en amont en s’appuyant sur une surveillance épidémiologique participative et inclusive, en vue de permettre la détection et l’alerte précoce des maladies, la déclaration transparente des événements et la réponse rapide pour circonscrire les foyers », a-t-elle conseillé.

Pour y arriver, a-t-elle fait savoir, « les systèmes de surveillance doivent associer tous les acteurs, sous l’autorité et la supervision des services vétérinaires officiels ».

« La responsabilité de l’Etat est engagée mais il faut s’appuyer sur tous les autres acteurs tels que les vétérinaires privés dotés de mandat sanitaire, les para-professionnels vétérinaires disposant de l’autorisation d’exercer, les groupements d’éleveurs et leursauxiliaires d’élevage », a exhorté la ministre de l’Elevage.

« L’option de maillage du territoire national par un réseau dense de vétérinaires et de para-professionnels, figure parmi les priorités de mon département. C’est dans le cadre du projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), qu’il est prévu l’installation de trois vétérinaires privés dans les zones pastorales insuffisamment couvertes par le dispositif actuel », a-t-elle annoncé.

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