« Dakar, 25 avr (APS) – L’Office national de recouvrement des avoirs criminels (ONRAC) et le Centre de formation judiciaire (CFJ) ont signé une convention de partenariat, jeudi, à Dakar, pour dérouler ensemble des programmes de formation et renforcer les compétences des magistrats et des autres acteurs du monde judiciaire en matière de lutte contre la “criminalité économique et financière”, a constaté l’APS.
“Il me plaît de rappeler que l’objet de ce protocole est le renforcement du cadre de coopération que nous mettons en place avec le CFJ, pour la définition de programmes communs de formation et le renforcement des capacités des magistrats et des autres acteurs judiciaires”, a dit Malick Lamotte, le directeur général de l’ONRAC, lors de la signature de l’accord.
Selon lui, la convention de partenariat est une opportunité pour les deux entités publiques, qui exercent des missions de formation et d’assistance des acteurs judiciaires.
L’ONRAC et le CFJ veulent, par cette initiative, renforcer leur “dispositif de lutte contre la criminalité économique et financière, à travers la formation des acteurs de la chaîne pénale”.
Selon son directeur général, l’ONRAC veut se servir du partenariat noué avec le CFJ pour mieux “exercer ses missions d’assistance technique, à travers le renforcement des capacités des acteurs de la chaîne pénale”, qu’il veut “aider à mieux opérer en matière de lutte contre la criminalité financière, relativement au droit des saisies et confiscations”.
“Cette convention de partenariat a pour objet de formaliser la collaboration entre les deux entités”, a précisé Malick Lamotte.
Le Centre de formation judiciaire “aura besoin des experts de l’ONRAC pour élaborer ses modules de formation”, notamment en matière de “saisie-confiscation des avoirs criminels, aussi bien au plan national qu’au niveau international”, a expliqué son directeur général.
“L’ONRAC va être notre bras technique en matière de définition de modules de formation”, a ajouté M. Guèye en relevant qu’”il n’y a pas suffisamment de synergie” entre les deux structures publiques.