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SENEGAL-AFRIQUE-BASKET-PERFORMANCES / Aya Pouye donne les clés des années de grâce des Lionnes


  16 Juillet      58        Sport (13931),

 

Dakar, 16 juil (APS) – La confiance et la stabilité dont ont bénéficié les entraîneurs de l’équipe nationale féminine de basket comptent parmi les facteurs ayant le plus déterminé la domination exercée par les joueuses sénégalaises en Afrique entre 1970 et 1990, soutient avec à la clé onze titres, soutient Rokhaya Pouye dite Aya Pouye, ancienne internationale.

« Il y a eu plusieurs facteurs déterminants qui expliquent [la domination sénégalaise dans ces années-là] », a-t-elle avancé, samedi, lors d’un panel organisé par l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS), sur le thème : « Pourquoi les Lionnes ont survolé l’Afrique en reines ».

Aya Pouye évoque « la stabilité des entraîneurs » comme première explication. « De 1974 à 1990, il n’y a eu que trois entraîneurs, voire quatre. Ils restaient quatre à huit ans avec l’équipe. Bonaventure Carvalho est l’un des meilleurs exemples de cette longévité. Il a formé l’équipe en 1963 et a quitté en 1983 », dit-elle.

Selon Aya Pouye, cinq fois championne d’Afrique sous Carvalho – en 1974 avec le titre de MVP, 1977, 1979,1981 et 1984, « c’est cette confiance donnée aux entraîneurs qui a apporté la stabilité au sein de l’équipe du Sénégal et permis de gagner beaucoup de trophées.

Il y a aussi la détection, a ajouté l’ancienne internationale lors de ce panel organisé en perspective du prochain Afrobasket féminin, prévue à Kigali, au Rwanda, du 28 juillet au 6 août.

« Durant cette période [des années 1970-80], il était difficile d’avoir des femmes qui jouent au basket, à cause de la religion, mais surtout, [c’était] juste après l’indépendance. Pour trouver une solution à cela, les entraîneurs ont parcouru le Sénégal pour détecter les jeunes talents », a-t-elle rappelé.

Une fois la détection terminée, des tournois étaient organisés « pour sélectionner 15 ou 20 joueuses. Elles vont entrer en stage et alliaient le sport et les études », en vue d’acquérir, en quatre ans, « les fondements basket et progresser étape par étape », note Aya Pouye.

« Il y avait beaucoup de compétitions. Les matchs en club, le championnat scolaire qui n’existe plus. Elles avaient beaucoup de compétitions dans les jambes », a indiqué Mme Pouye, selon qui la domination du Sénégal s’expliquait aussi par la « culture de la gagne inculquée » aux joueuses de l’équipe nationale.

« Nous croyions en notre équipe nationale. Nous connaissions la valeur du maillot national. Nous étions toujours prêtes pour notre pays. Et c’est ce qui fait défaut de nos jours, certes, le monde a changé, mais la priorité doit être donnée au maillot national », dit-elle.

Le Sénégal a remporté l’Afrobasket quatre fois de suite de 1974 à 1983. Il a terminé deuxième en 1983 avant d’être couronné l’année suivante (1984). Les Lionnes n’ont pas participé aux championnats d’Afrique de 1986, mais elles vont décrocher l’or en 1990 puis en 1993.

Deuxième en 1994, l’équipe du Sénégal va de nouveau dominer les débats en 1997 et 2000. En 2003, elles terminent à la troisième place, finissent vice-championnes des éditions de 2005 et 2007, avant de retrouver à nouveau le toit de l’Afrique, en 2009, après trois éditions de l’Afrobasket.

Le Sénégal, deuxième en 2011, remporte la médaille de bronze en 2013, puis est sacré en 2015.

Les Lionnes perdront ensuite deux finales, en 2017 et 2019, sans compter le match pour la troisième place de la dernière édition de 2021.

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