Sédhiou, 11 sept (APS) – La région de Sédhiou (sud) a connu une pluviométrie suffisante et un bon comportement des cultures, malgré les attaques phytosanitaires signalées dans plusieurs endroits, a-t-on appris, mercredi, du directeur régional du développement rural, Casimir Adrien Sambou.
« Sédhiou est l’une des régions les plus arrosées, avec une pause pluviométrique de huit jours seulement, sans incidence majeure », a dit M. Sambou aux journalistes membres du groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
« Dans l’ensemble, nous avons une bonne pluviométrie et un bon comportement des cultures », a-t-il assuré.
En ce qui concerne le volet phytosanitaire, la variété locale de l’arachide a été agressée par un champignon, l’aspergille, a signalé Casimir Adrien Sambou.
Il assure que les agents de la direction de la protection des végétaux ont vite repoussé cette invasion d’insectes.
Dans la région de Sédhiou, des insectes ravageurs ont envahi certaines cultures, dont le maïs, selon le directeur régional du développement rural. ‘’C’était une attaque menée par la chenille légionnaire d’automne, pendant la pause pluviométrique. C’était par endroits, surtout dans la zone de Séfa. Mais les services phytosanitaires sont intervenus.’’
Dans le département de Bounkiling, les cultures de mil ont subi l’assaut des cantharides durant leur stade d’épiaison, selon M. Sambou.
Malgré les attaques phytosanitaires, ‘’nous avons globalement, dans la région de Sédhiou, une campagne agricole normale’’, s’est-il réjoui.
‘’Il y a eu un bon taux de distribution des semences dans la région de Sédhiou’’, a dit aux journalistes le chef du service départemental du développement rural de Sédhiou et représentant du GTP de l’ANACIM dans la région, Massiré Badji.
‘’Nous avons observé un retard de l’arachide’’, a-t-il signalé, assurant qu’il n’y a eu toutefois ‘’aucune incidence’’ sur l’évolution des cultures d’arachide.
L’ingénieur agronome Diabel Ndiaye, membre du GTP, a conseillé à ses collègues chargés du développement rural de nouer des partenariats avec les agriculteurs locaux en vue d’un bon suivi des cultures.