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Sénégal: Début à Dakar du Dialogue politique national censé apaiser le climat dans le pays


  31 Mai      80        Politique (25317),

 

Dakar, 31/05/2023 (MAP) – Le Dialogue politique national censé apaiser le climat tendu au Sénégal s’est ouvert, mercredi après-midi au Palais de la République à Dakar, en présence d’importantes personnalités politiques, religieuses et coutumières.

La rencontre présidée par le Chef de l’Etat Macky Sall, a démarré par des prières des guides catholiques et musulmans, après la présentation du chronogramme par le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République, Yoro Dia.

Lancé récemment par le chef de l’Etat, le « Dialogue national » est censé apaiser ce climat dans le pays, à quelques mois de l’élection présidentielle, prévue en février 2024.

Selon Macky Sall, ces assises sont censées réunir des « représentants des acteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, des chefs religieux et coutumiers, des jeunes et des femmes, afin d’échanger et de bâtir des consensus sur des questions majeures relatives à la vie nationale et à l’avenir du pays ».

Le dialogue se tient en l’absence de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) dont Ousmane Sounko est l’un des leaders.

Le mouvement de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, « Taxawu Senegaal » (opposition), membre de cette coalition a, quant, à lui décidé de participer à ce dialogue.

Une frange des acteurs politiques dont le Parti démocratique sénégalais PDS, de l’ancien président Abdoulaye Wade, ont donné leur accord de principe pour participer à ce dialogue.

‘’Le PDS considère que les bases d’un dialogue sincère ont été jetées, puisque le chef de l’Etat en a lui-même décliné les termes préliminaires’’, avait souligné le porte-parole du PDS, Tafsir Thioye dans une déclaration.

Parallèlement à ce Dialogue national, la plateforme des Forces vives de la nation F24, qui rassemble partis et société civile opposés à un troisième mandat du chef de l’Etat, a lancé son propre espace de débat appelé « Pencuum Senegaal . Mais le préfet de Dakar a déclaré mercredi que la plateforme n’avait pas sollicité d’autorisation pour tenir cette rencontre.

Ce dialogue national qui devra s’étaler « sur presque deux semaines », intervient alors que tout le pays est suspendu à la décision des juges du Tribunal de Grande instance de Dakar qui doit intervenir jeudi 1er juin, dans le procès où Ousmane Sonko est poursuivi pour « viols présumés » sur la personne de Adji Sarr, une ancienne employée d’un salon de beauté à Dakar.

Le procureur Abdou Karim Diop avait demandé au tribunal de Dakar la condamnation de Sonko à dix ans de réclusion pour viols, ou au minimum à cinq ans de prison pour « corruption de la jeunesse », ainsi qu’un an de prison pour les « menaces de mort » qu’il aurait proférées contre la plaignante Adji Sarr, 23 ans, employée du salon Sweet Beauté, basé à Dakar.

La jeune femme a maintenu au procès que Sonko avait abusé d’elle -« cinq fois »- entre 2020 et début 2021 et l’avait menacée de mort si elle parlait. Sonko réfute ces accusations.

Sonko risque de perdre son éligibilité, à la Présidentielle de 2024, déjà compromise par une condamnation récemment à six mois de prison avec sursis en appel pour « diffamation » et « injures publiques » contre le ministre du tourisme et des loisirs.

L’élection présidentielle au Sénégal aura lieu le dimanche 25 février 2024.

Le président Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, n’a pas encore dévoilé son intention quant à sa candidature à ce scrutin.

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