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Sénégal: le Premier ministre décline les axes de son plan devant l’Assemblée nationale pour les cinq prochaines années


  27 Décembre      5        Politique (27524),

 

Dakar, 27/12/2024 (MAP) – Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a décliné, vendredi, devant les députés de l’Assemblée nationale son plan de rupture pour les cinq prochaines années.

« Il est impératif d’opérer une rupture d’une profondeur et d’une portée jamais vue dans dans notre pays, jamais vue depuis notre accession à l’indépendance », a déclaré M. Sonko dans sa Déclaration de politique générale (DPG).

M. Sonko, nommé le 5 avril dernier, suite à la présidentielle du 24 mars 2024, a d’abord annoncé que son gouvernement proposerait « dans les semaines à venir » un projet de loi « pour que toute la lumière soit faite et les responsabilités établies de quelque bord qu’elles se situent » sur ces violences. Il a ainsi dit qu’il entendait abroger la loi d’amnistie votée en mars dernier couvrant les violences politiques qui avaient fait des victimes entre 2021 et 2024.

« Il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières, encore moins de vengeance. (…) Il s’agit de justice, pilier sans lequel aucune paix sociale ne peut être bâtie », a-t-il ajouté, dans un discours devant les députés de l’Assemblée nationale, élus le 17 novembre dernier.

Dans ce cadre, Ousmane Sonko a décliné sept axes de rupture basés sur une refonte de l’action publique et une croissance endogène tout en annonçant aussi une importante réforme fiscale, en « élargissant l’assiette fiscale, tout en abaissant graduellement les taux d’imposition moyen ».

L’objectif est de « faire payer moins à tous les Sénégalais, mais faire payer à tous les Sénégalais » pour « parvenir à une fiscalité efficace et équitable », a-t-il dit.

Le Premier ministre a annoncé, d’autre part, que le Sénégal allait « se retirer de toutes les conventions bilatérales impliquant un paradis fiscal et renégocier les clauses défavorables des conventions conclues avec des Etats à fiscalité normale, lorsque ces conventions (lui) sont défavorables ».

Il a, par ailleurs, fait part d’une « rationalisation des subventions à l’énergie pour qu’elles bénéficient essentiellement aux ménages pauvres », ce qui passe par « un ciblage » des bénéficiaires, tout en soulignant son intention « de s’attaquer à la vie chère » et d’accorder la priorité « à la demande sociale » pour « une meilleure qualité de vie ».

Le chef du gouvernement a également annoncé l’application du « principe de réciprocité pour la délivrance de visas aux ressortissants de certains pays qui l’exigent à nos ressortissants », sans toutefois préciser les noms des pays concernés.

Concernant le phénomène de l’émigration clandestine, le Premier ministre a promis « une solution idoine », via « le renforcement des dispositifs de lutte contre l’immigration irrégulière en multipliant les contrôles et en renforçant les sanctions, mais également par la promotion d’une migration régulière en partenariat avec les pays d’accueil (…) ainsi qu’un soutien aux initiatives de retour volontaire. »

M. Sonko a de même exprimé son ambition d’aller vers l’assainissement du champ politique au Sénégal, un chantier devant concerner notamment « les conditions de participation et d’organisation des élections et le statut de l’opposition », tout en faisant part de l’engagement du gouvernement sénégalais à parachever le processus de pacification totale et intégrale de la région naturelle de Casamance, située dans la partie sud du Sénégal.

‘’Des avancées significatives et louables dans la restauration de la paix ont été réalisées ces dernières années, reste donc maintenant à parachever le processus de pacification totale et définitive de cette région naturelle aux potentiels infinis’’, a-t-il souligné dans sa déclaration de politique générale reportée à plusieurs reprises.

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