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Sénégal: l’opposition annonce des manifestations sur l’étendue du territoire national


  24 Mars      80        Politique (25166),

 

Dakar, 24/03/2023 (MAP)-La coalition Yewwi Askan Wi (YAW, Libérons le peuple, opposition) a annoncé des marches pacifiques au Sénégal sur toute l’étendue du territoire national, notamment le 30 mars jour du procès de l’opposant Ousmane Sonko poursuivi pour « diffamation » par un ministre.

L’annonce a été faite par des leaders de la coalition vendredi à Dakar lors d’un point de presse.

Ils ont ainsi annoncé que le 29 mars une marche sera organisée près de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar jusqu’au rond point de la Médina. Egalement le 30 mars et le 3 avril, des marches seront organisées sur toute l’étendue du territoire national.

Déthié Fall, membre de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi, a demandé à tous les militants de la coalition de se mobiliser pour, dit-il, défendre les droits et libertés, dénoncer les nombreuses arrestations et détentions arbitraires et de rappeler au Président Macky Sall, qu’il n’a pas droit au troisième mandat.

A signaler que le 30 mars coïncide avec la reprise du procès du chef du parti « Pastef », Ousmane Sonko, membre de la coalition, poursuivi en « diffamation » par le ministre du Tourisme et des loisirs, Mame Mbaye Niang.

Le président Macky Sall avait demandé mercredi dernier au gouvernement de prendre « toutes les mesures idoines » pour « préserver les acquis démocratiques et l’ordre public », après des troubles survenus ces derniers jours dans le pays, liés au procès de l’opposant Ousmane Sonko.

« Le Président de la République a demandé au Gouvernement de prendre toutes les mesures idoines pour assurer sur l’étendue du territoire national, la sécurisation absolue des personnes et des biens, au regard de certains troubles à l’ordre public observés ces derniers jours dans des localités du pays », avait indiqué un communiqué publié à l’issue de la réunion du Conseil des ministres.

Le chef de l’Etat a souligné lors de cette réunion « l’impératif de préserver les acquis démocratiques et l’ordre public en rappelant que le Sénégal demeure un Etat de droit de référence et une démocratie exemplaire ».

Dans une interview accordée récemment au journal français « l’Express », Macky Sall a affirmé qu’il a le droit de se présenter à l’élection présidentielle fixée au 25 février 2024 sans toutefois préciser s’il sera candidat ou non pour un troisième mandat.

Il a déclaré que la question « n’était plus juridique car le problème avait été réglé », en rappelant que le mandat qu’il a reçu en 2012 était hors de portée de la réforme constitutionnelle, ce qui lui permettrait de briguer un troisième mandat.

Le 16 mars dernier, jour du procès de Ousmane Sonko, poursuivi en « diffamation » par le ministre du Tourisme et des loisirs, Mame Mbaye Niang, des incidents et des violences ont éclaté dans des villes du Sénégal, notamment dans la capitale Dakar. Le procès a du être renvoyé par le juge du tribunal correctionnel de Dakar au 30 mars courant à la demande des avocats de Sonko. Ce dernier est candidat à la présidentielle de 2024.

Le ministre Niang poursuit Ousmane Sonko pour « diffamation, injures et faux ». Il lui reproche d’avoir déclaré qu’il avait été épinglé par un rapport d’une institution de contrôle pour sa gestion d’un fonds pour l’emploi des jeunes dans l’agriculture.

En mars 2021, la mise en cause de Ousmane Sonko dans une autre affaire de « viols présumés » et son arrestation, avaient contribué à déclencher les plus graves incidents depuis des années au Sénégal.

Les deux procès pourraient être déterminants pour la candidature de Sonko à l’élection présidentielle de 2024, les textes prévoyant une radiation des listes électorales, et donc une inéligibilité, dans certains cas de condamnation, selon les analystes.

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