« Dakar, 18 avril (APS) – Le coordonnateur général du Grand prix international Cheikh Ibrahima Niass pour le récital du Saint Coran, Mouhamed Abdoul Malick Niass, a invité le chef de l’Etat à soutenir activement les organisateurs de cette compétition.
‘’Créée depuis, 2013, le Grand prix international Cheikh Ibrahima Niass pour le récital du Saint Coran, premier événement du genre initié dans ce pays doit mériter l’attention de tout le monde, y compris des nouvelles autorités, notamment le chef de l’Etat a qui je demande solennellement de nous accompagner dans l’organisation des prochaines éditions à venir’’, a-t-il déclaré.
Mouhamed Abdoul Malick Niass s’exprimait ainsi lors d’un point de presse consacré au bilan de la 11e édition du Grand prix international Cheikh Ibrahima Niass pour le récital du Coran.
Selon lui, soixante-treize personnes, venant de 29 pays ont pris part à la dernière compétition remportée par le Bangladais, Abu Rayhane Shahidallah. Iman Ramadan, une Egyptienne, s’est classée deuxième du concours et la troisième place est revenue au Sénégalais Mouhamed Mahi Touré.
Les lauréats ont respectivement reçu une enveloppe financière de dix, cinq et trois millions de francs CFA.
Le plus prestigieux cadeau donné par le comité d’organisation est le volume d’ouvrages de l’exégèse du Saint-Coran, du vénéré Cheikh Ibrahim Niass, a-t-il précisé.
Selon Mouhamed Abdoul Malick Niass ce grand prix, de par sa dimension et la qualité de ses participants, contribue au rayonnement du Sénégal du Sénégal dans le monde musulman.
A ce propos, il a annoncé la mise en place prochaine d’un centre de formation dans la cité religieuse de Médina Baye, entièrement dédié à l’apprentissage du Coran et à la science islamique, selon les règles et valeurs prescrites par le Prophète Mohammed (PSL).
Le coordonnateur général du Grand prix international Cheikh Ibrahim Niass pour le récital de Coran s’est par ailleurs réjoui de la décision prise mercredi par le chef de l’Etat, en conseil des ministres, pour créer une direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe