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Sénégal/présidentielle: la direction des élections invoque l’ordonnance rendue par la Cour suprême concernant la candidature de Sonko


  1 Novembre      73        Politique (26379),

 

Dakar, 01/11/2023 (MAP)– La direction générale des élections au Sénégal (DGE), relevant du ministère de l’intérieur, répondant à une lettre de la Commission électorale nationale autonome (CENA) qui lui demande de remettre les fiches de parrainage au mandataire de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, dit s’en remettre à l’ordonnance de la Cour suprême lui donnant déjà raison.

La Cour suprême, saisie d’un recours des avocats de Sonko, a estimé, le 6 octobre, que la DGE avait bien raison de ne pas remettre le matériel nécessaire pour la collecte des parrainages au mandataire de l’opposant, rapporte l’Agence de presse sénégalaise APS.

Les avocats du maire de Ziguinchor (sud) estiment que seul le Conseil constitutionnel a le droit de statuer sur la validité des candidatures.

Dans un communiqué, relayé par l’APS, la DGE indique que le nom de Ousmane Sonko ne figurant pas dans le fichier électoral, et que les outils de collecte de parrainages ne doivent pas être remis à son mandataire.

« Cette position de la DGE a été confirmée par l’ordonnance numéro 23 du 6 octobre 2023 […] de la première chambre administrative de la Cour suprême », a tenu à préciser son chef, Tanor Thiendella Fall, cité par l’APS.

« Le défaut de présence sur le fichier électoral étant le fondement de la position de la DGE, vous conviendrez que [cette dernière] ne puisse évoluer actuellement sur cette question », ajoute M. Fall dans une correspondance adressée au président de la CENA.

Sur cette base, note le directeur général des élections, « tout autre acte serait en contradiction avec la décision de la chambre administrative de la Cour suprême susmentionnée », soulignant que la DGE n’a pas de compétence pour mener une quelconque action sur le fichier électoral.

Le tribunal de Ziguinchor (sud), statuant sur la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, début octobre, l’avait jugée illégale, l’a annulée et a ordonné la réintégration de Sonko, candidat déclaré à la présidentielle du 25 février.

En raison de cette décision de justice, la CENA, dans une lettre adressée à la DGE, estime que « Ousmane Sonko doit jouir de son statut d’électeur inscrit sur les listes électorales, avec tous les droits y étant attachés ».

L’État a décidé de faire appel de la décision du tribunal de Ziguinchor. Le 20 octobre, la DGE a déclaré attendre la décision du procès en appel pour savoir s’il faut ou pas remettre les fiches de parrainage au mandataire de l’opposant, rappelle-t-on.

Ousmane Sonko a été inculpé pour des faits d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot contre l’autorité de l’État, le 31 juillet.

Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur à l’époque, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes.

La campagne de collecte des parrainages pour le scrutin avait été lancée le 27 septembre dernier. Pas moins de 75 candidatures ont été déclarées jusqu’à présent. D’autres candidatures seront dévoilées au cours des prochains jours.

L’examen des dossiers de candidature par le Conseil Constitutionnel est prévu entre le 26 décembre 2023 et le 12 janvier 2024.

A signaler que le président Macky Sall élu en 2019 et réélu en 2019, a décidé début juillet de ne pas briguer un troisième mandat, lors du scrutin présidentiel du dimanche 25 février 2024.

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