Bangui, 11 nov. (ACAP) – La Ministre de la Promotion du Genre, de la Protection de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Margueritte Ramadan a ouvert, vendredi 11 novembre 2022 à Bouar, une ville située à plus de 400 km à l’Ouest de Bangui, les travaux de l’atelier de sensibilisation sur les violences basées sur le genre, les pratiques traditionnelles néfastes, l’autonomisation socioéconomique des femmes et les filles, à l’occasion de la journée mondiale des femmes rurales à Bouar.
L’objectif de cet atelier est d’édifier une centaine de femmes rurales de Bouar sur les conséquences de violences basées sur le genre, les aspects juridiques de l’excision et du mariage précoce.
La Ministre Ramadan a soutenu que le gouvernement a élaboré un document de stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre, certaines pratiques traditionnelles néfastes, et le plan de la mise en œuvre dudit document.
Le membre du gouvernement a souligné que dans ledit document de travail validé, il y a la prise en charge des femmes victimes et l’appui psychologique, et la prise en charge socioéconomique des femmes vulnérables.
La Cheffe du département de la Promotion du Genre a fait savoir qu’en République Centrafricaine, l’excision ou les mutilations génitales féminines constitue une forme de violence à l’égard des femmes et est passible de peine conformément à la Loi centrafricaine, et une loi portant protection de la femme contre les violences en Centrafrique.
Il convient de rappeler que le Conseil de Sécurité a adopté en 2012 la résolution interdisant l’excision dans le monde, à cause de ses conséquences négatives sur les filles.
