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Société / récurrence du problème d’eau à Kara : les mesures alternatives


  18 Janvier      61        Société (45083),

 

Kara, 18 jan. (ATOP)- L’eau, une ressource vitale est devenue une denrée rare dans la région de la Kara. Depuis la fin des saisons pluvieuses, la majorité de la population est confrontée à une pénurie d’eau. Face aux plaintes et mécontentements des usagers relatifs aux difficultés d’accès à l’eau, une équipe du bureau régional de l’Agence togolaise de presse (ATOP) a recueilli les impressions des populations et des premiers responsables des structures chargées de la fourniture d’eau à Kara.
Les personnes interviewées évoquent, entre autres, des raisons liées aux aspects techniques, au manque d’infrastructures adéquates, au faible débit du réseau et de la déconnexion des quartiers situés au-delà d’un seuil topographique.
Le vice-président du comité de développement du quartier Kinzi (CDQ-Kinzi), Kpanou François affirme que « certaines bonnes volontés dans leurs initiatives veulent produire gratuitement ou à moindre coût de l’eau potable aux populations urbaines, à partir des forages. Mais elles se voient empêcher ou confronter, par le principe qui dit qu’on ne peut pas faire des forages en zone urbaine, un domaine réservé à la Togolaise des eaux (TdE) sans oublier les conditions liées à l’autorisation préalable du service de l’hydraulique villageoise ».
Le directeur de Production exploitation Nord de la TdE, Noto-Kadou-KazaTchani-Atana explique que « la situation actuelle dans la ville de Kara et ses environs est due au fait que depuis la fin de la saison des pluies, la consommation des populations a repris avec une demande dépassant aujourd’hui la quantité des 7500 m3/j produite par l’ancienne chaîne de traitement au niveau du barrage de la Kozah qui date de 1978 ».
Pour M. YaboKossi Maxime, de l’Hydraulique Villageoise, cette situation s’explique par rapport aux aspects géographique, climatique et démographique. « La population actuelle dans la préfecture a augmenté et parallèlement, ses besoins en denrées et en eau ont aussi augmenté », a-t-il dit. Il a fait constater que la survenue de la sècheresse qui prévaut actuellement est l’une des causes précisant que « la Kozah est une préfecture rocailleuse et les collines et plateaux latéralisés épars rendent davantage difficile l’extraction d’eau souterraine ».
Des mesures alternatives de la TdE
La TdE a mis en place un système de fourniture d’eau potable par zonage de façon alternative.  « Pour le moment comme le problème persiste dans la ville de Kara, nous avions pensé faire le zonage de distribution en raison de 24 heures par zone. La zone « ouest » qui va du Palais des congrès aux quartiers Dongoyo, Adabawéré et leurs environs et la zone « est » concernant Lama-Feing, Tchintchinda, et leur environs », a expliqué le directeur de production de la TdE.
Pour réduire la souffrance des populations, la TdE a démarré également dès janvier, la distribution gratuite d’eau potable, deux fois par jour (6h et 16 h) à travers les camions citernes, dans les quartiers les plus touchés. M. Noto-Kadou-Kaza, a relevé que la distribution se fait suivant des points stratégiques : Lycée Dongoyo pour les quartiers Nidida, Agamadè, Adabawéré ; l’église catholique de Tchintchinda pour les habitants des quartiers de Tchintchinda et de Borne Fonden ; et la CEB Abouda pour les populations résidant après le site du campus universitaire sud de Kara.
Un retour incessant à la normale
Le directeur de Production rassure que la mise en marche de la seconde chaîne de traitement, dont les travaux de construction sont presque achevés, grâce au projet Eau et Assainissement au Togo phase 2 (PEAT2), permettra de résoudre définitivement le problème de pénurie d’eau dans la région. « Avec la mise en marche de la seconde chaîne de traitement qui sera parallèle à la précédente, on aura à terme une quantité d’eau produite d’environ 8000 m³/j, et avec le dédoublement de ces deux unités de traitement, la production totale va passer à 15 500 m3/ j », a déclaré M. Noto-Kadou-Kaza. En attendant que la situation ne redevienne à la normale, le directeur de Production appelle les concitoyens à un esprit de solidité et de partage.

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