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Sommet Dakar 2: Les obstacles à la libre circulation des personnes et des biens, combinés aux effets des changements climatiques, contribuent à freiner la rentabilité agricole (panélistes)


  26 Janvier      47        Agriculture (4142),

 

Diamniadio (Sénégal), 26/01/2023  (MAP)-Les obstacles à la libre circulation des personnes et des biens, combinés aux effets des changements climatiques contribuent à freiner la rentabilité agricole sur le continent africain, ont souligné des responsables d’entreprises agricoles et des acteurs du secteur privé, jeudi à Diamniadio, près de Dakar.

Les intervenants prenaient part à un panel de haut niveau sur la contribution du secteur privé dans le développement agricole, organisé au deuxième jour du sommet Dakar2 sur la souveraineté alimentaire en Afrique, axé sur le thème : « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience », qui se tient à Diamniadio, à 30 km de Dakar, du 25 au 27 janvier.

« La libre circulation des biens et des personnes sur le continent est l’une des principales choses que nous pouvons mettre à profit pour faciliter l’investissement du secteur privé dans le secteur agricole. Nous avons besoin de politiques qui guident et pas de politiques qui empêchent cet échange. Nous avons besoin de cette circulation fluide entre nos pays », a alerté l’homme d’affaires kenyan, Polycarp Igathe.

« Nous voulons investir mais il faut au préalable améliorer l’environnement des affaires dans le secteur agricole », a-t-il affirmé.

Pour sa part, le président directeur général de Dance Africa Corp, le Sud-africain Gerald Mahinda a insisté sur le « grand besoin » d’opérationnaliser la zone de libre circulation des échanges afin d’avoir un marché unique en Afrique et une vision harmonisée.

Ont également pris part à ce panel  le vice-président d’Export Trading Group Birju Patel, la PDG du groupe marocain, Diana Holdings, Rita Zniber, le président du Groupe CTC du Soudan Ahmed Abdellatif, de John Coumantaros président de Flour Mills of Nigeria, et le sénégalais Gora Seck, président de la ‘’Ferme de la Teranga’’.

Ces chefs d’entreprises ont relevé les difficultés à l’accès aux financements, la disponibilité de la logistique, la faible utilisation de la technologie agricole, les changements climatiques, l’absence de formation comme étant des entraves à l’amélioration de la productivité.

Des intervenant ont plaidé  pour  ‘’une harmonisation de la régularisation sur les produits alimentaires, réduire les lenteurs administratifs sur les financements, la mise en place d’une recommandation mutuelle des standards et des normes et des incitations fiscales pour encourager le secteur privé à plus de productions’’ pour booster la rentabilité agricole’’.

‘’C’est une chaine d’approvisionnement et tout le monde a un rôle à y jouer. L’agriculture à petit échelle est l’avenir, il est important de réfléchir sur les moyens de les associer avec l’agriculture à grande échelle pour renforcer la rentabilité’’, a souligné Coumantaros, en appelant  les gouvernements à aider à la gestion des flux hydrauliques.

Le sommet de Dakar s’est ouvert, mercredi, sous la présidence du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, en présence d’une quinzaine de chefs d’Etat, de chefs de gouvernement, de trois vice-présidents  et de plusieurs ministres .

Près de 1.500 personnes participent à la rencontre qui prend fin demain vendredi.

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